Présidentielle américaine : Obama vs Romney

[mps]

"Son mandat est marqué par une réforme de l'assurance maladie qui offre une couverture quasi universelle aux résidents de l'État sans coûter plus cher au contribuable"

Le système Obama, c'est

Au titre du «mandat individuel», la loi oblige chaque citoyen à souscrire une assurance-maladie d'ici à 2014, sous peine de sanctions financières, ou, pour les plus pauvres, à postuler à la prise en charge par Medicaid. Le coût, pour la couverture de 70 % des frais médicaux, est estimé à 5200 dollars (4100 euros) par individu et par an en 2016, 14.100 dollars (11.300 euros) par famille.

Youpee !

[Nombrilist]

Et par quelle magie ça ne coûte pas plus cher au contribuable dans le premier cas ?

[El Fredo]

"Son mandat est marqué par une réforme de l'assurance maladie qui offre une couverture quasi universelle aux résidents de l'État sans coûter plus cher au contribuable"

Le système Obama, c'est

Au titre du «mandat individuel», la loi oblige chaque citoyen à souscrire une assurance-maladie d'ici à 2014, sous peine de sanctions financières, ou, pour les plus pauvres, à postuler à la prise en charge par Medicaid. Le coût, pour la couverture de 70 % des frais médicaux, est estimé à 5200 dollars (4100 euros) par individu et par an en 2016, 14.100 dollars (11.300 euros) par famille.

Youpee !

Oui, c'est plus ou moins ce que ça doit coûter à ceux qui bénéficient déjà d'une couverture santé (les étatsuniens dépensent en moyenne 10% de leurs revenus pour leur santé, record du monde développé). Pour les 40 et quelque millions d'étatsuniens qui n'en bénéficient pas, plusieurs cas : soit ils sont trop pauvres et ils bénéficient d'aides (Medicaid entre autres), soit ils considèrent ne pas en avoir besoin car en bonne santé et préfèrent économiser les frais prohibitifs (les jeunes actifs en général), soit ils sont suffisamment riches pour pouvoir s'en passer et couvrir leurs propres frais sans avoir à à participer au financement du système, et c'est bien ces deux dernières catégories qui sont touchées par l' "individual mandate" (que la Cour Suprême a déclaré constitutionnel). C'est justement cette obligation qui permet au système d'être équilibré car plus le nombre de souscripteur est important, plus les coûts individuels sont amortis. Et figure-toi que c'est exactement la disposition centrale de la réforme Romney.

Et puis comme le dit Nombrilist, ça ne coûte pas plus cher au contribuable puisque ce sont les individus et non l'Etat qui doivent prendre en charge ces assurances. Là aussi, exactement comme pour Romneycare.

En résumé : Obamacare = Romneycare en moins radical, exactement ce que j'ai écrit plus haut.

http://www.huffingtonpost.com/2012/06/2 ... 37882.html

Romneycare Architect: Individual Mandate 'Very Similar' In Obama, Romney Bills

[Jean]

Dans une course tout ce qui "plomble" le concurrent est une bonne chose....

[politicien]

Bonjour,

Romney-Obama, la bataille finale peut commencer
Le 27 août prochain, la ville de Tampa, en Floride, doit accueillir pour quatre jours la 40e convention républicaine de l’histoire américaine. Mitt Romney sera ainsi officiellement désigné comme candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle du 6 novembre prochain. À ses côtés, le catholique Paul Ryan, candidat à la vice-présidence tout récemment choisi par Romney le mormon. La convention sera également l’occasion pour le Parti républicain de définir le programme politique et les règles qui gouverneront la sélection du candidat du parti lors de l’élection présidentielle suivante.

Les conventions, qu’elles soient républicaines ou démocrates, sont devenues avec les années une sorte de grand-messe qui réunit le plus grand nombre de délégués de chaque parti (cette année, 2.286 délégués républicains). Une démonstration de force qui vise à intimider le camp adverse. En 2008, lors de la convention démocrate à Denver (Colorado) qui devait consacrer le jeune sénateur de l’Illinois Barack Obama, les militants républicains s’étaient risqués en territoire ennemi, allant jusqu’à mettre sur pied une sorte de war room. À la tête de cette curiosité, un certain Mitt Romney… Venu en personne à Denver passer quelques heures à galvaniser les troupes, il avait fait preuve d’une certaine pugnacité.

Il va sans doute lui en falloir tout autant pour cette convention qui s’annonce sous pression. Les derniers sondages montrent, sur le plan national, une nette avance du président sortant sur son challenger républicain. Si la désignation de "l’intellectuel, l’homme fort du programme budgétaire et fiscal" du parti conservateur, Paul Ryan, a quelque peu affolé la base au début, le bénéfice que pouvait en tirer Mitt Romney ne semble pas avoir tenu sur la longueur. Le 13 août dernier, un sondage USA Today/Gallup indiquait que Ryan récoltait le chiffre le plus défavorable auprès de l’opinion publique depuis l’annonce en 1988 de Dan Quayle au même poste.

(...)

Une semaine plus tard, le 3 septembre, à Charlotte, en Caroline du Nord, ce sera au camp adverse de démontrer toute sa force. Les délégués démocrates devraient désigner sans surprise le président sortant Barack Obama et son vice-président Joe Biden comme candidats à la Maison-Blanche. On scrute déjà ceux qui ne viendront pas. Comme Artur Davis, ancien député de l’Alabama qui en 2008 montait sur scène, soutien inconditionnel du premier président noir américain. Il aura déjà parlé. Une semaine plutôt à Tampa. Dans le camp adverse.

L'intégralité de cet article sur Le Jdd.fr

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,

[mps]

Deux super machines de guerre vont descendre dans l'arêne, pour un match auquel l'esprit européen ne comprend rien, comme au cricket icon_biggrin

Délégués à vendre et à louer, grandes manoeuvres mathématiques, effets spéciaux, surprises préméditées, mieux vaut se contenter de regarder le spectacle ...

[Blaise]

Et Obama sera réélu.

[mps]

Possible, il est difficile de prendre la température à distance, et notre presse ne vaut pas une chique.

Obama est usé par rapport à sa campagne précédente, il a fortement déçu, mais il bénéficiera sans doute encore d'un genre de vote communautaire.

[Blaise]

http://www.itele.fr/video/le-clip-qui-dynamite-romney

[mps]

Enfantin.

[Blaise]

Les Américains sont parfois de grands enfants^^

[mps]

Dans leur globalité, les américains s'intéressent fort peu à la politique.
Ce qu'ils demandent, c'est de la bonne gestion, mais sans fouiller plus loin.
Le mandat d'Obama aura été un drame de l'endettement et des paillettes nulles, mais peu le savent.

[politicien]

Bonjour,

Mitt Romney était attendu dès mardi à Tampa (Floride, sud-est), soit deux jours en avance sur le programme initialement prévu, ayant visiblement le souci de ne pas laisser la tempête Isaac contrarier son sacre à la convention républicaine. Dans une annonce surprise lundi soir, l'état-major de campagne du candidat républicain à la Maison-Blanche a révélé qu'il se rendrait à Tampa dès mardi matin sans donner d'explications.

L'épouse du candidat, Ann Romney, devait toutefois prononcer dans la soirée l'un des discours les plus attendus de la convention républicaine, qui s'est officiellement ouverte lundi avant d'être aussitôt ajournée pour cause de tempête. "Elle va faire quelque chose de formidable", a affirmé Mitt Romney à la sortie d'une réunion lundi dans le New Hampshire (nord-est) où lui et sa femme ont peaufiné leurs discours. "J'aime mon discours, j'aime vraiment celui d'Ann", a-t-il ajouté. Mitt Romney doit en principe s'adresser à la convention jeudi soir.

Initialement prévue jeudi matin, l'arrivée du candidat a été avancée à mardi, alors que le programme de la convention républicaine a été retardé et chamboulé en raison de la tempête Isaac qui balaie les côtes de Floride et se dirige vers la Louisiane encore marquée par le terrible souvenir de l'ouragan Katrina en 2005. Ainsi privée de sa première journée inaugurale, la convention républicaine devait entrer mardi dans le vif du sujet avec la désignation officielle de Mitt Romney pour affronter le président démocrate sortant Barack Obama en novembre. En l'absence d'adversaires, l'adoubement - par acclamation comme le veut la tradition - de l'ex-gouverneur du Massachusetts ne fait aucun doute.

(...)

L'intégralité de cet article sur Le Point.fr

[mps]

Hier, long "skype" avec un ami américain.

A ce stade, aucune majorité ne semble se dégager, les avis changeant d'un quartier à l'autre, tous les deux blocs.

Il confirme qu'aucun américain ou presque n'a la moindre idée des performances ou du programme des candidats.

Il y a vaguement les conservateurs, qui se demandent pourquoi on changerait de président, et les progressistes, qui essaieraient bien autre chose.

On ne parle donc plus d'élection, mais de loterie.

[johanono]

Le Parti républicain adopte un programme très à droite

Le programme avancé par les républicains reflète la droitisation du parti. Un texte avec lequel le candidat Mitt Romney prend ses distances.

Réduire la taille du gouvernement fédéral, interdire l'avortement même en cas de viol, réprimer davantage l'immigration irrégulière... Le programme contenu dans la plate-forme que les 2 286 délégués à la convention du Parti républicain, réunie à Tampa, devaient approuver, mardi 28 août, reflète la droitisation du parti et l'influence du Tea Party.

Le texte, rédigé par un comité de 125 membres présidé par Bob McDonnell, le très conservateur gouverneur de Virginie, constitue le programme du parti, mais pas nécessairement celui de Mitt Romney, son candidat, qui, soucieux du vote des centristes et des femmes, s'en dissocie, par exemple sur l'avortement. Mais son contenu fait référence.

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