Qu'en pensez vous ?Le vice-premier ministre centriste Nick Clegg juge trop élevé le prix de son alliance avec les conservateurs.
Le torchon brûle entre David Cameron et son vice-premier ministre Nick Clegg. Pendant que la Grande-Bretagne célèbre son unité à travers les exploits de ses sportifs, son gouvernement se déchire.
La coalition formée à l'issue des élections de mai 2010 entre le Parti conservateur et le Parti libéral-démocrate bat de l'aile. Après avoir avalé bien des couleuvres, Nick Clegg, le chef du parti centriste qui compte 13 ministres, se rebelle. Il a annoncé lundi que ses troupes ne soutiendraient pas le projet de redécoupage des circonscriptions électorales prévu pour l'an prochain, en représailles à l'abandon par le premier ministre de la réforme de la Chambre des lords, chère aux libéraux-démocrates.
«Une partie de notre contrat a été rompue, peste Nick Clegg.
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Menace d'immobilisme
Le triplement des droits d'entrée à l'université avait coûté aux centristes l'essentiel de leur soutien parmi les jeunes électeurs. La réforme du système de santé avait été acceptée en traînant les pieds. Nick Clegg avait aussi été mis devant le fait accompli du veto imposé par Cameron à Bruxelles l'hiver dernier.
Dans ces conditions, l'alliance entre des conservateurs eurosceptiques et les lib-dems europhiles devient de plus en plus difficile. «La coalition est d'autant plus en danger que David Cameron doit gérer non pas une mais deux coalitions: entre les deux partis au gouvernement, mais aussi au sein de son propre parti où il doit composer avec une frange eurosceptique très à droite, fort mécontente de la direction centriste de la politique gouvernementale», analyse Rodney Barker, professeur à la London School of Economics.
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