"La Belgique prochaine victime de la folie Euro"

[Th0ma575]

Il me semblait que le produit de cette taxe (dont le périmètre va sans doute être réduit sur proposition allemande pour recueillir un plus large consentement) était censé être affecté au budget européen, les project bonds visent d'autres objectifs.

Nous ne sommes pas obligés de tout affecter au budget européens. Le produit de cette risque d'être élevé profitons en

[wesker]

mps, l'appauvrissement généralisé qui est induit par les mesures que tu approuves réduit le pouvoir d'achat des clients de ta boite....Un simple calcul de bon sens permets de comprendre qu'en dehors de quelques un, il n'y a aucun avenir dans ce système et ce ne sont pas ce type de mesure qui réduiront nos déficits puisqu'elles pénalisent les recettes fiscales et l'activité dont le pays a précisément besoin pour parvenir à cet assainissement budgétaire.

[mps]

Arrête, Wesker. Les mesures d'austérité n'ont appauvri personne.

http://www.lalibre.be/economie/actualit ... 0-ans.html

Le pouvoir d'achat a augmenté de 50 % depuis 1993, en monnaie constante.

Les cinémas, les cigarettes et la gateaux moka ont augmenté (!), mais aussi les loyers.
Mais pour ce dernier poste, difficile de voir la part de l'équipement : on est passé du robinet d'eau froide dans la cuisine au bijou équipé, on a multiplié les règles de sécurité et de confort, et tout cela a évidemment un prix.

[wesker]

Chacun sait que les patrons aiment leurs salariés, leur versent des primes et leur accorde des augmentations, y compris en période d'austérité.

Mais ne te trompes pas, mps, la discipline budgétaire ainsi que l'assainissement des comptes publics sont indispensables, selon moi, aux indispensables capacités budgétaires dont l'Etat a besoin pour investir, financer et soutenir des initiatives qui peuvent se créer dans le pays où plus simplement pour être en mesure d'éviter la faillite de certaines entreprises stratégiques ou fragiles qui touchent à l'avenir de la France.

[mps]

où plus simplement pour être en mesure d'éviter la faillite de certaines entreprises stratégiques ou fragiles qui touchent à l'avenir de la France

Surtout pas ! Ce sont des idées come ça qui ont mis la Wallonie sur le flanc !

Aider une entreprise fragile, c'est quoi, sinon mettre tout le secteur en difficulté par concurrence déloyale, et donc fragiliser d'autres entreprises, et ainsi de suite.

Soit peu d'entreprises du secteur sont en difficulté, et il faut les laisser disparaître sans inquiétude (la demande étant la même, elle se reportera vers des entreprises saines qui devront embaucher)

Soit beaucoup d'entreprises rament, il faut savoir pourquoi, et y remédier par des mesures applicables à toutes.

[wesker]

C'est ce que disent les libéraux mais les entrepreneurs de certains secteurs d'activités ne se privent pas pour bénéficier de subventions, de soutien divers de la part des autorités publiques qui financent cela par l'impôt.

C'est d'ailleurs la démonstration de la nécessité de reconstruire un Etat stratège qui cible et investisse dans certains secteurs mais évitent de se disperser.

[mps]

Comme tu veux ...

Mais ne viens pas pleurer ensuite .

[wesker]

Je suis travailleur au smic, mps, je n'ai jamais pleuré, par contre les patrons pleurnichent toujours 'ya trop de charges, y a trop de ceci, pas assez de cela". Je ne dis pas que je ne partage pas leurs points de vue, je dis simplement que si les travailleurs vivaient convenablement, ils ne voteraient pas pour des démagogies qui contraignent les entreprises et durcissent leur activité alors que notre économie a besoin d'activité !

[Blaise]

Ce sont les banques (et les patrons) qui pleurent quand ça va mal. Aux USA, tu sais le pays du libéralisme, de la libre entreprise etc., la FED leur a prêté 1200 milliard (oui oui) en douce au moment de la crise après leurs conneries. Genre il ne faut pas que l'état intervienne et gnagnagna, tu parles.

[johanono]

Plutôt que de "folie euro", il faudrait parler de folie des marchés financiers. Le fait est qu'il existe, sur les marchés financiers, une spéculation contre les dettes souveraines de différents Etats. Cette spéculation est très irrationnelle, et elle frappe tour à tour des Etats jadis cités en exemple pour la gestion de leurs finances publiques. Hier l'Espagne, aujourd'hui les Pays-Bas, demain la Belgique. Et c'est cette spéculation qui oblige ensuite les Etats concernés à de dramatiques politiques d'austérité. Tant que vous n'aurez pas compris ça, la crise continuera...

[wesker]

Disons que les créanciers, souvent banques privées estiment la capacité de remboursement des Etats, donc spéculent et font fluctuer le taux de charge de la dette en conséquence. Et ce sont ensuite les contribuables, par leurs impôts qui paient les conséquences de cette spéculation. La banque européenne, par souci de lutte contre l'inflation cautionne ce principe et c'est sur ce mécanisme que devront porter les actions de la prochaine équipe.

[mps]

Je suis travailleur au smic, mps, je n'ai jamais pleuré, par contre les patrons pleurnichent toujours 'ya trop de charges, y a trop de ceci, pas assez de cela". Je ne dis pas que je ne partage pas leurs points de vue, je dis simplement que si les travailleurs vivaient convenablement, ils ne voteraient pas pour des démagogies qui contraignent les entreprises et durcissent leur activité alors que notre économie a besoin d'activité !

D'accord avec ta dernière phrase. Notre économie doit se décoincer, retrouver une certaine liberté, et laisser les gens gagner leur vie.

Sais-tu qu'en Belgique, si un salarié touche 100 en salaire poche, son patron a dû débourser 300 ?

Alors, évidemment que salariés et patrons se plaignent tous, tirent la langue, se démotivent.

La relance, ce n'est pas injecter de l'argent qu'on devra récupérer sur le circuit économique, c'est moins d'Etat et plus de liberté de chacun.

[wesker]

Précisément et si la France veut éviter la baisse des salaires (au nom d'une indispensable compétitivité), elle devra réduire le coût de sa protection sociale. Il semble, avec les premières mesures du nouveau gouvernement qu'on s'oriente, au contraire vers des hausses d'allocations qui constituent certes un attrait pour certaines familles modestes mais qui creuseront les déficits des caisses sociales. Or, c'est précisément l'inverse qu'il faut faire si nous voulons pouvoir baisser les charges, soutenir le pouvoir d'achat et réduire le chômage.

Ce type d'annonce faciles et séduisantes font fi de certaines réalités qui finissent toujours par s'imposer et au final, cette petite aide coûte plus qu'elle ne rapporte, y compris au peuple qui la perçoit !

[johanono]

Disons que les créanciers, souvent banques privées estiment la capacité de remboursement des Etats, donc spéculent et font fluctuer le taux de charge de la dette en conséquence. Et ce sont ensuite les contribuables, par leurs impôts qui paient les conséquences de cette spéculation. La banque européenne, par souci de lutte contre l'inflation cautionne ce principe et c'est sur ce mécanisme que devront porter les actions de la prochaine équipe.

Il faut avoir à l'esprit que certains pays ont été attaqués alors même qu'ils étaient moins endettés que la France, et qu'ils étaient même cités en exemple en France pour la gestion de leurs comptes publics. Je songe notamment à l'Espagne et au Portugal.

Et c'est le fait d'être attaqués qui a obligé ces pays à engager de drastiques politiques d'austérité.

La crise des dettes souveraines n'est donc pas le thermomètre qui indique la fièvre, comme voudraient le faire croire les euro-mondialistes. La crise des dettes souveraines a aggravé la crise économique et enferme aujourd'hui les pays dans la récession.

Donc ceux qui croient qu'il suffit d'engager des politiques d'austérité pour échapper aux attaques des marchés financiers vont au-devant de graves désillusions.

[El Fredo]

Exactement. Comme je le dis parfois, les agences de notation et la "confiance des marchés" (la bonne fée de la confiance) ne sont pas des thermomètres mais des fers à souder.