Qu'en pensez vous ?Soixante délégations autour du CNTL'aide d'urgence et la reconstruction au menuLe déblocage des avoirs gelés se poursuit
Une soixantaine de pays et organisations internationales se sont réunis jeudi à Paris pour discuter aide d'urgence et reconstruction de la Libye nouvelle avec les dirigeants de l'insurrection qui a renversé le régime du colonel Mouammar Kadhafi.
Une semaine après la chute de Tripoli, l'ancien dirigeant, qui n'a plus été vu en public depuis, a appelé au même moment ses partisans à poursuivre le combat et promis une lutte qui "embrasera la Libye" (voir ).
Fers de lance de l'opération qui a permis de mettre fin à son régime, la France et la Grande-Bretagne sont à l'origine de cette conférence qui a pour but de rallier le soutien de la communauté internationale au Conseil national de transition (CNT), l'organe dirigeant de la rébellion.
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Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré sur RTL qu'il s'agissait aujourd'hui d'aider le CNT "parce que le pays est dévasté, la situation humanitaire est difficile, il y a manque d'eau, manque d'électricité, manque de carburant."
RUSSIE ET CHINE PRÉSENTES
Pour la suite, il a reconnu que l'opération militaire des Occidentaux en soutien de l'opposition libyenne était "un investissement pour l'avenir, parce qu'une Libye démocratique va être un pays qui va se développer".
"Ce sera un facteur de stabilité, de sécurité et de développement dans la région", a-t-il ajouté.
Le quotidien Libération publie jeudi une lettre présentée comme émanant du CNT qui promet à la France de lui attribuer 35% du pétrole brut libyen en échange de son soutien, Paris ayant été le premier pays a reconnaître en mars cet organe comme représentant légitime de la Libye.
Le porte-parole du Conseil a formellement démenti l'information, qualifiée de "blague" (voir ).
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Une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement ont fait le déplacement de la capitale française. Les Etats-Unis ont dépêché leur secrétaire d'Etat, Hillary Clinton.
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Après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, la France vient à son tour d'obtenir l'autorisation de débloquer une partie de ces avoirs, pour un montant de 1,5 milliard d'euros sur les 7,6 milliard détenus par des banques françaises. Retrouvez l'intégralité de l'article sur Les Echos.fr
A plus tard,