Veuillez rester sur le sujet, qui je le rappelle est la dette aux USA et évitez les petites phrases envers les membres, merci.
Selon le chef des républicains au Sénat américain, un accord est en passe d'être trouvé pour le budget 2012 et le relèvement du plafond de la dette. Mais quelques point bloquent encore dans les discussions. Pour un conseiller d'Obama, la journée de dimanche est "cruciale". Si aucun compromis n'est trouvé avant mardi minuit, les Etats-Unis risquent une catastrophe financière.
Enfin. Après des semaines de discussions et à deux jours d'un possible "crash" financier (mardi, le Trésor américain estime que les liquidités commenceront à manquer pour rembourser les créanciers), les parlementaires américains sont proches d'un accord sur le budget 2012. C'est le chef du groupe républicain au Sénat, Mitch McConnell, qui l'affirmé dimanche à la chaîne CNN : les négociations sur le déficit américain sont "très près" d'aboutir à un accord, permettant de relever le plafond de la dette.
"Nous sommes très proches d'un accord, nous avons eu une excellente journée hier", a déclaré le sénateur, soulignant qu'il pensait pouvoir convaincre ses troupes au Sénat d'adhérer à ce plan. Sur quoi coincent encore les discussions? Les sénateurs démocrates (majorité) négocient encore sur le "mécanisme d'application" des nouvelles mesures de réduction du déficit, a déclaré dimanche à CNN le sénateur démocrate Charles Schumer. Il a précisé que les membres de la majorité continuent de s'opposer aux réductions des dépenses allouées aux programmes de la Sécurité sociale, Medicare et Medicaid. Les dépenses du secteur de la Défense seront par ailleurs d'une "ampleur équivalente" aux réductions des dépenses non militaires, a-t-il ajouté.
"L'horloge tourne"
Si les négociations trouvent une issue heureuse, il faudra encore que la Chambre des représentants, à majorité républicaine, accepte ce même plan. Et Mitch McCornnell n'a rien dit des intentions de ses collègues de la chambre. Au sein de cette assemblée, quelques douzaines de nouveaux élus proches des idées des ultra-conservateurs du Tea party rejettent depuis le début les compromis.
McCornell a cependant donné quelques détails sur l'accord en voie d'obtention au Sénat : son coût s'élèverait à 3.000 milliards de dollars de baisse des dépenses sur dix ans ; aucune hausse d'impôts ne serait engagée. Une idée populaire chez les républicains, mais pas forcément chez certains démocrates. Barack Obama lui-même souhaitait voir les prélèvements augmenter, notamment pour les ménages les plus riches, et proposait des réductions de niches fiscales.
Et du côté du président on ne relâche pas la pression sur les parlementaires : "Il n'y a pas d'accord. L'horloge tourne", a lancé sur NBC David Plouffe, proche conseiller du président américain. "Nous devons trouver une solution. La journée d'aujourd'hui (dimanche, Ndlr) est bien évidemment cruciale", a -t-il ajouté. Si le Sénat et la Chambre des représentants sur le relèvement du plafond de la dette, actuellement de 14.294 milliards de dollars, avant mardi minuit, le pays pourrait se retrouver dans une situation inédite pour lui : un défaut de paiement de ses créanciers. Il pourrait perdre sa note AAA aauprès de l'agence de notation Standerd's and Poor. Une note qui n'a pas bougé depuis 1917. Si Obama signe la loi avant mardi minuit, ce ne sera que la 39e fois que la fédération relève son plafond de dette.
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