Obama veut une Palestine souveraine,dans ses frontières de

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mps
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Message non lu par mps » 20 mai 2011, 21:49:00

 Israel s'étrangle de rage,la Palestine doute ... et Obama ne semble pas avoir la force de ses propos.

Bizarre ... Qu'en pensez-vous?

Pas sur le fond, la demande me parait tout à fait légitime, mais sur les effets pratiques de cette déclaration ?

Netanyaou a déjà déclaré que si Obama ne retirait pas ses propos, tout serait mis en oeuvre pour qu'il ne soit pas réélu !

Y a-t-il une stratégie d'Obama, ou juste du blabla ?
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Georges
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Message non lu par Georges » 20 mai 2011, 22:40:00

Israël ne voudra jamais, ce pays a toujours refusé d'appliquer cette résolution qu'ils ont pourtant signé.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 21 mai 2011, 08:04:00

 

Israël: Netanyahou rejette le plan d'Obama http://www.20minutes.fr/article/727918/ ... mmentaires


Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et le président des Etats-Unis, Barack Obama, à la Maison Blanche, le 20 mai 2011. REUTERS/Jim Young

PROCHE-ORIENT - Le Premier ministre israélien qualifié les frontières proposées par le président américain d'«illusions»...
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré vendredi à la Maison blanche qu'il était prêt à des compromis pour parvenir à la paix au Proche-Orient mais a rejeté la proposition de Barack Obama de revenir aux frontières de 1967.

S'exprimant dans le Bureau ovale, le chef du gouvernement israélien a souligné que l'Etat hébreu ne pouvait revenir à des frontières indéfendables et que la paix ne pouvait pas s'édifier «sur des illusions».

La négociation continue
Reconnaissant des divergences «ici et là» entre les Etats-Unis et Israël, il a cependant ajouté qu'il entendait continuer à travailler avec le président américain afin de ramener la paix au Proche-Orient.

Barack Obama, pour sa part, a rappelé les liens particuliers qui unissent les deux pays et a précisé qu'il avait confirmé à son interlocuteur les idées avancées jeudi lors de son allocution télévisée.


Pour le chef de la Maison blanche, tout accord sur la création d'un Etat de Palestine doit s'appuyer sur les frontières de 1967, avant la guerre des Six-Jours, moyennant des échanges concertés de territoires.


Avec Reuters

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mps
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Message non lu par mps » 21 mai 2011, 08:42:00

Oui, mais est-ce juste une affirmation d'humeur ?
Une simple stratégie de relations publiques pour se faire bien voir des arabes ?
Où cela mène-t-il, si ce n'est droit au mur (des lamentations !) ?

Est-ce une comédie entre deux compères ?
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Cobalt

Message non lu par Cobalt » 21 mai 2011, 08:49:00

Je ne connais pas bien ce dossier,donc je n'en sais rien,si ton topic intéresse d'autres intervenants nous verrons...

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Message non lu par mps » 21 mai 2011, 08:55:00

Le conflit entre Israel et la Palestine pourrit toute la scène internationale, ne l'oublions pas.

Mais ce que je ne "perce" pas, ce sont les intentions d'Obama ... s'il en a au-delà d'un effet d'annonce ...
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Re: Obama veut une Palestine souveraine,dans ses frontières

Message non lu par racaille » 21 mai 2011, 15:50:00

mps a écrit :Y a-t-il une stratégie d'Obama, ou juste du blabla ?
Comme Sarko, Obama est en campagne. Il avait tout le temps de préparer le terrain depuis son élection mais il choisit la dernière ligne droite pour prendre tout le monde de court et s'attirer la sympathie de la communauté internationale.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par mps » 21 mai 2011, 21:28:00

J'ai le même sentiment. Mais jamais un Président US n'est passé sans l'appui de la communauté juive ...et il ne doit pas l'ignorer.

Décidément,je ne sens pas la manoeuvre ...
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Message non lu par Nombrilist » 21 mai 2011, 21:51:00

On peut donc en conclure que ce n'est pas une manoeuvre électorale, mais bel et bien un engagement en faveur de la paix.

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Message non lu par mps » 22 mai 2011, 09:03:00

Touche aux frontières actuelles d'Israel, et tu risques de voir parler leur nucléaire.

Drôle de tentative de paix ! icon_biggrin
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Message non lu par Ilikeyourstyle » 22 mai 2011, 09:16:00

mps a écrit :Le conflit entre Israel et la Palestine pourrit toute la scène internationale, ne l'oublions pas.

Mais ce que je ne "perce" pas, ce sont les intentions d'Obama ... s'il en a au-delà d'un effet d'annonce ...
La stratégie d'Obama est simple. Il est assez mal placé sur le plan économique et social, dès qu'il a été élu , il a du subir la crise internationale de 2008 qui a continué jusqu'à 2010 et les casseroles du gouvernement Bush précédent. Etant donné que chez les rep du GOP , aucun candidat valable ne se détache, il se dit pourtant que c'est faisable de se faire réélire en 2012. Alors il va attaquer là où çà va faire mal: la politique américaine depuis des décennies en matière de soutien à Israël et de politique arabe ubuesque, souligner les errements des républicains de Nixon à GW Bush, leur mettre sur le dos l'Afghanistan, l'Irak, le dossier palestinien , les morts et les dépenses. Ce faisant, il n'aura pas le vote juif pour lui mais de toute façon les juifs sont essentiellement sionistes et neocons, et donc pro-GOP.

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Message non lu par mps » 22 mai 2011, 15:42:00

N'oublie pas que ce sont les juifs qui l'ont sélectionné, poussé à la victoire, et solidement encadré.

Aucun président n'ajamais été élu contre le lobby juif.
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Message non lu par johanono » 22 mai 2011, 21:17:00

Barack Obama affronte la communauté juive

Image
Quand le président Obama est apparu dimanche devant les milliers de membres du lobby pro-israélien de l'Aipac, réunis pour leur réunion annuelle, ces derniers ont applaudi. Mais le cœur y était-il ? Manifestement pas. «S'il vous plaît, ne huez pas le président», leur avait demandé un organisateur avant la conférence.
Cet appel à la politesse en dit long sur la colère qui traverse une partie de la communauté juive américaine. Exaspérés par la teneur du discours d'Obama appelant les Israéliens à rendre l'essentiel des Territoires occupés depuis 1967, les membres de l'Aipac attendaient le président au tournant. Le chef de l'État le savait mais a joué dimanche une partition habile et franche, visant à rassurer l'Aipac et Israël, tout en montrant l'absolue nécessité de régler le conflit si Israël veut garder la maîtrise démographique, et par conséquent politique, de son avenir.
«Quarante quatre ans de changements» 
Les liens entre Israël et les États-Unis sont «indestructibles», a-t-il lancé, disant comprendre la «peur existentielle» d'Israël face à des dictateurs qui «veulent l'éliminer de la surface de la terre» en acquérant «l'arme nucléaire». Toute tentative des Palestiniens d'affaiblir la légitimité israélienne en recherchant une reconnaissance unilatérale à l'ONU sera combattue farouchement par l'Amérique, a-t-il répété.
Mais le président a aussi appelé son auditoire à «reconnaître» que «le statu quo n'est pas viable. L'une des raisons pour lesquelles les Palestiniens vont à l'ONU est que l'impatience grandit, a mis en garde Obama. La marche pour isoler Israël va gagner en force si aucune alternative crédible n'émerge.»
Expliquant qu'on avait mal interprété sa proposition, il a affirmé que prendre pour base de négociation «les lignes de 1967 avec des échanges de territoires négociés» signifiait que la frontière à venir entre les deux États serait «différente de 1967 et prendrait en compte 44 ans de changements», ainsi que les exigences de sécurité d'Israël. Obama a souligné que sa proposition n'avait «rien d'original» et reprenait les paramètres sur la table depuis Clinton.
«La chose facile pour un président qui va se représenter serait de ne rien faire, mais la situation ne permet pas l'hésitation», a-t-il dit, insistant sur le caractère réaliste de sa vision, «ni idéalisme ni naïveté».
Certaines figures de la communauté juive n'en ont pas moins déjà annoncé qu'elles retireraient «leur vote et leurs financements» à Obama. «Il a réduit la capacité de négociation d'Israël, je lui en veux», dit l'ex-maire de New York Ed Koch, qui l'avait soutenu en 2008. Il sera intéressant de voir comment Nétanyahou, aujourd'hui à l'Aipac et au Congrès où il prononce un discours, réagira aux précisions d'Obama. Les critiques virulentes formulées par le lobby de l'Aipac, aligné sur la droite israélienne, ne doivent pas cacher le fait qu'en 2008, 78 % des juifs américains avaient voté Obama.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... FIG00188-b…

En effet, la puissance du lobby juif aux EU ne doit pas être sous-estimée. D'ailleurs, quand Netanyahou menace de tout mettre en oeuvre pour qu'Obama ne soit pas réélu, il fait probablement référence à ce lobby juif. Ce qui nous amène à nous poser une question : qui, des EU ou d'Israël, a le plus d'influence sur l'autre ? On dit souvent qu'Israël n'est qu'un vague protectorat des EU, et qui si les EU voulaient vraiment faire plier Israël, ils le feraient. Mais la réalité est plus nuancée, et peut-être bien qu'Israël a aussi beaucoup de moyens de pressions sur les EU.

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Message non lu par mps » 23 mai 2011, 11:53:00

Le lobby juif détient aussi la presse, et pas seulement aux USA ... icon_confused
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Message non lu par politicien » 25 mai 2011, 10:45:00

Bonjour,
Israël saura se montrer "généreux" pour les frontières d'un futur Etat palestinien. Devant le Congrès américain mardi, Benjamin Nétanyahou, a reconnu pour la première fois que des colonies israéliennes pourraient se retrouver à terme en territoire palestinien. Mais sur tous les autres points, le Premier ministre israélien est resté ferme: hors de question de revenir aux frontières de 1967, comme l'avait suggéré le président Obama.     Devant le Congrès américain, le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a détaillé sa vision de la paix au Proche-Orient. Et ses conditions. Mais le dirigeant s'est d'abord montré ouvert, déclarant : "Israël sera généreux quant à la taille de l'Etat palestinien."
Admettant le fait qu'un Etat palestinien doit "être suffisamment grand pour être viable, indépendant et prospère", Benjamin Nétanyahou est allé plus loin. Israël est prêt à "des compromis douloureux pour atteindre cette paix historique" avec les Palestiniens. Ainsi, a-t-il reconnu pour la première fois, certaines colonies israéliennes pourraient se retrouver, à terme, en territoire palestinien.

Nétanyahou ajoute "des obstacles à la paix"
Voilà pour l'ouverture. Mais Benjamin Nétanyahou a ensuite rappelé ses conditions."Nous serons très fermes quand il s'agira du tracé de la frontière. C'est un principe important", a-t-il ainsi déclaré, refusant catégoriquement un retour aux frontières qui prévalaient avant la guerre des Six jours en 1967. Il les a même qualifiées "d'indéfendables" alors que Barack Obama avait estimé, la semaine dernière, que ces lignes devraient servir de base pour la négociation avec les Palestiniens.

Benjamin Nétanyahou est par ailleurs demeuré inflexible sur Jérusalem, dont les Palestiniens revendiquent la partie Est. La Ville Sainte, pour le premier ministre israélien, est et doit rester la capitale indivisible d'Israël. Il a aussi rejeté l'idée d'un droit au retour des réfugiés palestiniens - un point avec lequel Obama s'était montré d'accord. Le dirigeant n'a par ailleurs rien lâché de sa combativité envers le Hamas, jurant qu'Israël ne négocierait pas avec la "version palestinienne d'Al-Qaïda". Le Hamas, au pouvoir à Gaza, est désormais lié par un accord de gouvernement avec le Fatah du président Mahmoud Abbas.

Un ton qui n'a pas plu du côté palestinien. Ces derniers ont immédiatement réagi en accusant Benjamin Nétanyahu "d'ajouter des obstacles à la paix", selon le porte-parole du président Mahmoud Abbas. Côté israélien, le blogueur Shmuel Rosner, du journal Jerusalem Post, a été l'un des premiers à réagir au discours. "Israël sera généreux sur la taille de l'Etat palestinien, mais comment? Nétanyahou ne l'a pas précisé", s'est-il interrogé : "Si beaucoup de terres restent dans des mains israéliennes, où Nétanyahu trouvera-t-il le territoire supplémentaire requis pour une telle générosité?" Surtout le blogueur est revenu sur la déception supposée de Barack Obama face à ce discours. Les déclarations laissent Obama "les mains vides, sans 'idées' à partir desquelles travailler".

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