L'Onu autorise le recours à la force en Libye

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mps
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Message non lu par mps » 11 juin 2011, 09:39:00

Il est plus facile de demander à l'OTAN de pilonner la Libye que de raser les banlieues, sans doute ...  icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

Surtout que la mode est de faire droit à quelques milliers de casseurs braillards qu'à des millions de citoyens silencieux
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Lamaarmotte
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Message non lu par Lamaarmotte » 11 juin 2011, 20:14:00

  Il est bien le seul à s'impliquer de cette façon . Que ce soit en Géorgie , en Tunisie ,en Afghanistan il et sur tous les fronts.
Que fait Obama le grand Prix Nobel de la paix décoré avant s'être installé à la Maison Blanche ?  Rien , il a donné son accord de participation pour la Libye et s'est retiré sur la pointe des pieds sans bruits . Surtouts pas d'emmerdes avec les pays arabes . Forcément des ascendants régissent sa façon de réagir .

lancelot
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Message non lu par lancelot » 11 juin 2011, 23:43:00

 
Forcément des ascendants régissent sa façon de réagir .

Tu peux préciser ???

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Lamaarmotte
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Message non lu par Lamaarmotte » 12 juin 2011, 19:19:00

Obama est Musulman au départ de part son père et les gênes quoi qu'on en dise prennent parfois le dessus . Il existe toujours des sentiments qui remontent à la surface . Tu ne renies pas d'où tu viens ni ton père ni ta mère .

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 12 juin 2011, 19:34:00

La religion, c'est génétique ?

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Lamaarmotte
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Message non lu par Lamaarmotte » 13 juin 2011, 17:40:00

Nombrilist a écrit :La religion, c'est génétique ?
  Avec des prédispositions . Ensuite il y a les opportunistes comme Bush et les Evangélistes .

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politicien
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Message non lu par politicien » 12 juil. 2011, 11:45:00

Bonjour,

   
 

Ainsi que le veut la Constitution, quatre mois après le début de l'intervention militaire en Libye, le Parlement français est appelé, aujourd'hui, à autoriser ou non la poursuite de l'engagement des forces armées. Aucune surprise n'est à attendre. Un assez large consensus devrait se dégager pour la poursuite d'une opération devenue, pourtant, de plus en plus singulière au fil des mois.


Officiellement, il est interdit de parler de guerre même si, depuis le 19 mars, le territoire libyen est un champ de bataille sur lequel nos avions larguent des munitions. Officiellement, cette opération est menée sous l'égide de l'Otan, même si une large majorité de ses pays membres n'y participent pas et si les États-Unis se sont placés, pour la première fois, en retrait. Officiellement, le colonel Kadhafi n'est pas un objectif militaire en tant que tel. Enfin... il l'a été sans l'être explicitement et, apparemment, ne le serait même plus. Plus tout à fait.
Les raisons de ces ambiguïtés étaient campées dès le 19 mars et parfaitement délimitées par le texte, autant que par les non-dits, des deux résolutions (1970 et 1973) du Conseil de sécurité de l'Onu légitimant l'intervention. La première posait un veto préalable à toute intervention terrestre, la seconde autorisait le recours à tous les moyens pour protéger les populations civiles.


On savait que les États-Unis ne voulaient pas ouvrir un nouveau front. Ils ont donc adopté une attitude de retrait alors que, durant la première guerre du Golfe, les opérations en Bosnie et au Kosovo, les interventions en Afghanistan et en Irak, ce sont eux qui dirigeaient les opérations. Cette fois, l'Europe est mise face à ses responsabilités et, dans cette affaire, seuls Londres et Paris ont assumé le rôle d'ordinaire tenu par les Américains.
En ont-ils les moyens ? Jusqu'à quand ? Dans quel but ? Toutes ces questions seront en toile de fond du débat parlementaire d'aujourd'hui. L'intervention a déjà coûté à Paris plus d'un million par jour qui vient s'ajouter à l'autre million déjà dépensé pour l'Afghanistan. Les enquêtes d'opinion commencent à montrer que le soutien initial des Français s'effrite de semaine en semaine.


Car si, en quatre mois, la rébellion a progressé au Nord-Ouest (grâce notamment au récent parachutage d'armes acheminées par la France) et si le front s'est stabilisé à l'est de Tripoli, rien pour l'heure ne permet de présenter comme imminente la chute de Kadhafi. Tripoli reste à prendre.
Or, à la veille d'une année électorale, le temps presse pour Paris. Pour des raisons budgétaires, mais aussi d'opportunité politique. La France a eu un rôle moteur dans l'intervention, elle ne voudrait pas le garder dans l'enlisement. Cet enlisement porte un nom : Mouammar Kadhafi, dont le maintien au pouvoir au-delà de l'été résonnerait comme une insolence de plus en plus embarrassante.


Cela explique la politique des deux fers au feu pratiquée depuis quelques semaines. D'un côté, Paris accentue la pression militaire au point de livrer des armes au Conseil national de transition ; de l'autre, on multiplie les contacts, on négocie en coulisse une sortie de scène de l'imprévisible Guide libyen. Il y a quatre mois, il fallait sauver Benghazi. Ce fut fait. La question posée aujourd'hui aux parlementaires est d'autant moins simple que le départ de Kadhafi, souhaité par tous, ne peut pas venir du ciel.

Ouest France


   
Martine Aubry, candidate à la primaire PS pour 2012, a indiqué que les députés socialistes voteraient mardi pour la poursuite de la participation de la France à l'intervention militaire en Libye tout en exprimant "des réserves" sur "l'impréparation et la tardiveté " de l'opération.

   "Les socialistes vont voter pour, tout en disant +trop tardif+", a déclaré Mme Aubry sur RTL. Il y a eu "impréparation, tardiveté, mais aujourd'hui nous y sommes et nous savons qu'il ne pourra pas y avoir de paix, qu'il ne peut pas y avoir d'équilibre en Libye sans le départ de Kadhafi, donc il faut poursuivre", a-t-elle dit, ajoutant: "Mais nous répèterons, en votant oui, ce que sont nos réserves sur la façon dont tout ceci a eu lieu". Le Parlement doit autoriser mardi après-midi la poursuite de la participation française à l'opération militaire sous commandement de l'Otan en Libye, dont l'issue reste très incertaine quatre mois après le début des frappes aériennes. 
AFP
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mps
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Message non lu par mps » 12 juil. 2011, 12:34:00

Pas mal, l'article que je poste, mêlme si bien entendu la population de Benghazi est toujours restée majoritairement loyale à Khadafi, et s'est planquée à l'arrivée des troublions.

2 La France a-t-elle choisi la bonne stratégie ?
Pour certains observateurs, la question serait plutôt : « Avons-nous une stratégie ? », tant l’intervention semble peu lisible. « Ce qui se passe en Libye est typique de la façon dont nous menons les guerres depuis une dizaine d’années : nous n’avons plus d’objectifs clairs, plus de buts de guerre. Nous les redéfinissons au fur et à mesure », analyse Benoist Bihan, historien, spécialiste de stratégie militaire. La résolution 1973 a, de fait, été le fruit de concessions multiples. Pour obtenir le feu vert du Conseil de sécurité, la coalition a opté exclusivement pour des frappes aériennes, la présence de troupes au sol étant rédhibitoire pour de nombreux pays. Un choix par défaut facilement contré par les forces de Kadhafi. Celles-ci ont, par exemple, répondu en cachant leurs chars dans des régions urbaines.

En cause, également, la fiabilité des membres du Conseil national de transition (CNT) issu des insurgés. Certains observateurs n’hésitent pas à pointer la légèreté avec laquelle la coalition a choisi ses interlocuteurs. « Il est clair que parmi les adversaires de Kadhafi se trouvent des mouvements islamistes durs, analyse Bertrand Badie, professeur de relations internationales à Sciences-Po. Nous sommes sans doute en train d’armer des acteurs dont on n’est pas sûrs qu’ils soient réellement nos alliés comme l’ont fait déjà les Américains en Afghanistan lorsqu’ils ont favorisé l’émergence de Ben Laden. »

Dans ce cas, comment expliquer un tel aventurisme ? Et si le CNT n’était pas appelé à succéder à Kadhafi ? C’est la thèse de Luis Martinez, directeur de recherche à Sciences-Po et à la tête du Centre de recherche sur l’­Afrique et la Méditerranée (Ceram), situé à Rabat. « Depuis le début, Nicolas Sarkozy n’a jamais eu l’intention de voir les insurgés prendre le pouvoir à Tripoli.

En apparence, la France appelle à un changement de régime, mais, en réalité, elle espère que les Libyens vont s’entendre. En aidant a minima les insurgés et en fragilisant Kadhafi, l’Otan fait en sorte qu’il n’y ait pas de vainqueur et que les deux camps soient obligés de trouver une issue. » Pourquoi ? Par crainte d’une trop grande déstabilisation du pays en cas d’arrivée des insurgés à Tripoli.

http://www.lavie.fr/hebdo/2011/3436/gue ... nuer-06-07…

Cette affaire est complèutement ridicule et sdcandaleuse.
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