Le miracle irlandais
- politicien
- Site Admin
- Messages : 34347
- Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
- Compte Twitter : @LActuPolitique
Bonjour,
Le processus n'a pas traîné. A peine quelques heures après la demande d'aide financière de Dublin, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) ont accepté, dans la nuit de dimanche à lundi, de venir en aide à l'Irlande afin de redresser ses comptes publics et de soutenir son secteur bancaire. L'objectif surtout est d'éviter une propagation de la crise dans la zone euro. A l'instar de la Grèce en mai dernier, l'île anglo-saxonne devrait donc se voir renflouer d'une enveloppe inférieure à 100 milliards d'euros.
"Je dirais que nous parlons d'une somme comprise entre 80 et 90 milliards d'euros", a précisé une source européenne haut placée, à Bruxelles. Le Premier ministre irlandais a confirmé l'information peu après minuit, avant l'ouverture de la bourse de Tokyo: "Les autorités européennes ont accédé à notre demande", a ainsi déclaré Brian Cowen, ajoutant: "J'espère que l'accord sera finalisé prochainement, dans les semaines à venir."
Stabiliser la zone euro à tout prix
Des experts de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI devront boucler d'ici la fin novembre un plan de prêts à l'Irlande, qui sera échelonné sur trois ans, a confirmé de son côté Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. "Accorder une aide à l'Irlande est justifié par le besoin de préserver la stabilité financière de l'Europe ", a-t-il justifié. La Grande-Bretagne, qui ne fait pas partie de la zone euro, fournira une aide bilatérale de 8,15 milliards d'euros, au titre de l'assistance à "un ami dans le besoin".
Conséquence de ces annonces, l'Euro a entamé un net rebond lors de l'ouverture de la bourse de Tokyo, lundi matin. La devise européenne cote environ 1,37 dollar sur les marchés interbancaires en Asie, soir une hausse de 0,65%. Un premier effet positif qui cache mal l'appréhension des dirigeants européens. Ils craignent que les problèmes de l'Irlande ne se propagent à d'autres membres de la zone euro ayant un déficit budgétaire important, comme l'Espagne ou le Portugal, menaçant l'UE d'une crise systémique. "Le fait que l'Irlande puisse disposer d'un plan d'aide significatif apaise les inquiétudes, réduit l'incertitude et renforce la confiance des marchés", a toutefois jugé le ministre portugais des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, dont le pays s'attend à finir l'année avec une dette égale à 82% de son PIB.
A plus tard,
Le processus n'a pas traîné. A peine quelques heures après la demande d'aide financière de Dublin, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) ont accepté, dans la nuit de dimanche à lundi, de venir en aide à l'Irlande afin de redresser ses comptes publics et de soutenir son secteur bancaire. L'objectif surtout est d'éviter une propagation de la crise dans la zone euro. A l'instar de la Grèce en mai dernier, l'île anglo-saxonne devrait donc se voir renflouer d'une enveloppe inférieure à 100 milliards d'euros.
"Je dirais que nous parlons d'une somme comprise entre 80 et 90 milliards d'euros", a précisé une source européenne haut placée, à Bruxelles. Le Premier ministre irlandais a confirmé l'information peu après minuit, avant l'ouverture de la bourse de Tokyo: "Les autorités européennes ont accédé à notre demande", a ainsi déclaré Brian Cowen, ajoutant: "J'espère que l'accord sera finalisé prochainement, dans les semaines à venir."
Stabiliser la zone euro à tout prix
Des experts de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI devront boucler d'ici la fin novembre un plan de prêts à l'Irlande, qui sera échelonné sur trois ans, a confirmé de son côté Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires. "Accorder une aide à l'Irlande est justifié par le besoin de préserver la stabilité financière de l'Europe ", a-t-il justifié. La Grande-Bretagne, qui ne fait pas partie de la zone euro, fournira une aide bilatérale de 8,15 milliards d'euros, au titre de l'assistance à "un ami dans le besoin".
Conséquence de ces annonces, l'Euro a entamé un net rebond lors de l'ouverture de la bourse de Tokyo, lundi matin. La devise européenne cote environ 1,37 dollar sur les marchés interbancaires en Asie, soir une hausse de 0,65%. Un premier effet positif qui cache mal l'appréhension des dirigeants européens. Ils craignent que les problèmes de l'Irlande ne se propagent à d'autres membres de la zone euro ayant un déficit budgétaire important, comme l'Espagne ou le Portugal, menaçant l'UE d'une crise systémique. "Le fait que l'Irlande puisse disposer d'un plan d'aide significatif apaise les inquiétudes, réduit l'incertitude et renforce la confiance des marchés", a toutefois jugé le ministre portugais des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, dont le pays s'attend à finir l'année avec une dette égale à 82% de son PIB.
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Si, tu as bien entendu. L'Irlande veut à tout prix maintenir son impôt sur les sociétés à 12,5 %. Une mesure qui a fait affluer chez elle un tas d'entreprises, et créé une foule d'emplois.
Elle a probablement raison.
Mais elle doit à présent faire face à une crise politique interne : les Verts, dont l'apport est nécessaire au gouvernement, réclament des élections anticipées ! Comme si c'était le moment ! icon_evil
Elle a probablement raison.
Mais elle doit à présent faire face à une crise politique interne : les Verts, dont l'apport est nécessaire au gouvernement, réclament des élections anticipées ! Comme si c'était le moment ! icon_evil
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Un impot plus bas qu'ailleurs pour attirer les entreprises est totalement débile au sein de l'europe surtout quand après avoir joué à ce petit jeu on vient donner des leçons alors que l'on affaiblit ses pays voisins puis que l'on se prend une baffe dans la tronche parce que l'on ne sait pas gérer.
Qu'ils crèvent ces irlandais.
Qu'ils crèvent ces irlandais.
Quoiqu'il en soit c'est ce que sarko essaie de faire,plus de taxe professionelle,c'est bien pour les artisans etc...mais bon qu'il y ait eu trop d'impôt pour certain est une chose qu'on l'abolisse en est une autre,on cours à la catastrophe.lancelot a écrit :Un impot plus bas qu'ailleurs pour attirer les entreprises est totalement débile au sein de l'europe surtout quand après avoir joué à ce petit jeu on vient donner des leçons alors que l'on affaiblit ses pays voisins puis que l'on se prend une baffe dans la tronche parce que l'on ne sait pas gérer.
Qu'ils crèvent ces irlandais.
...Irlande : l'aide de l'Europe et du FMI atteindra 85 milliards d'euros, pas sûr que cela calmera les marchés
.
[table cellspacing="1"][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Comment Dublin a permis à Google de réduire ses impôts en Europe [/td][/tr][/table]
Les taux des obligations d'État irlandais, espagnols et portugais sont nettement repartis à la hausse ce mardi. Les incertitudes sur les contours exacts de l'aide à Dublin ont miné les marchés, tandis que les spéculations sur un recours de Madrid et de Lisbonne à une aide s'exacerbent
L'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) dégageront 85 milliards d'euros de prêts pour l'Irlande, qui pourront être employés à recapitaliser les banques irlandaises et à étayer les finances publiques, a annoncé mardi soir la radiotélévision irlandaise RTE.
Le média précise que le paquet UE/FMI procurera 48 milliards d'euros pour financer le déficit public durant les trois prochaines années et 15 à 20 milliards d'euros pour recapitaliser le système bancaire. Ce dernier pourra en outre s'appuyer sur un fonds d'urgence de 20 milliards d'euros.
"Le paquet permettrait de porter le niveau de fonds propres des banques irlandaises de 8 à 12% et ce afin de remonter la confiance des déposants du système financier", explique la RTE sur son site.
L'information n'a pu être confirmée dans l'immédiat.
Le ministère des Finances irlandais a déclaré mardi dans la soirée que les négociations étaient toujours en cours avec le FMI et l'UE et que les détails donnés dans les médias étaient prématurés. "Je vois qu'il y a toutes sortes de spéculations mais c'est juste de la spéculation", a déclaré Eoin Dorgan, porte-parole du ministère. "Les équipes techniques tentent encore de définir ce que sera le paquet et nous pensons que ces discussions prendront quelques semaines; elles n'ont débuté que lundi", a-t-il ajouté.
L'Irlande, vivement attaquée sur le marché obligataire, a accepté dimanche l'aide de l'UE et du FMI.
Par ailleurs, le Financial Times croit savoir que Dublin prendra une participation majoritaire dans Bank of Ireland. Le gouvernement irlandais veut éviter une nationalisation intégrale de la banque mais l'injection de fonds dont elle bénéficiera, par le biais d'un programme de renflouement, laissera à l'Etat une participation importante, ont déclaré des hauts fonctionnaires du gouvernement, selon le quotidien financier.
L'annonce officielle de la demande d'aide de l'Irlande ce week-end n'aura en tout calmé les marchés que quelques heures. Le CAC 40 a chuté mardi de près de 2,5%. Les taux d'intérêts des pays fragiles de la zone euro, notamment l'Espagne, se sont envolés. Et l'euro a chuté sous la barre de 1,34 dollar.
Pis, le phénomène de contagion aux autres pays dits « périphériques » a pris une nouvelle ampleur, malgré les dizaines de milliards d'euros qui devraient être mis à la disposition de Dublin via le fonds de 750 milliards d'euros (FESF) annoncé en mai, précisément, pour éviter une aggravation de la crise grecque d'alors.
Également engluée dans des difficultés budgétaires, l'Espagne a en effet vu ce mardi l'écart de taux entre ses obligations d'État à 10 ans et celui des titres allemands - une mesure du risque de la dette espagnole - bondir à 234 points de base (soit 2,34 % de plus), un nouveau plus-haut cette année et surtout depuis l'entrée du pays dans la zone euro. « Les tensions s'inscrivent dans la dynamique de la séance de lundi. Après un mouvement de détente à la suite de l'annonce de l'aide à l'Irlande, les intervenants se sont très vite rendu compte que cela n'annonçait pas la fin de la crise. Ils se demandent déjà quelle sera la prochaine cible », explique René Defossez, stratégiste taux chez http://bourse.latribune.fr/stocks/valeu ... 85&MARKET=…Natixis. « La situation actuelle ressemble fortement à celle prévalant en avril dernier, quand le premier plan de sauvetage de la Grèce de 40 milliards d'euros n'avait pas convaincu », ajoute-t-il.
Depuis le bref répit qui avait fait baisser lundi le taux à 10 ans irlandais à son plus bas niveau depuis le 9 novembre, les mauvaises nouvelles se sont accumulées. Lundi soir, le Premier ministre, Brian Cowen, en grande difficulté politique, a annoncé qu'il dissoudrait son gouvernement après le vote du Budget 2011, le 7 décembre.
Crise immobilière et bancaire
Quelques heures avant, Moody's avait estimé que le plan d'aide à l'Irlande allait « cristalliser davantage de dettes liées au secteur bancaire dans les comptes du gouvernement » et prévenait qu'elle allait probablement dégrader de plusieurs crans la note Aa2 de l'Irlande. « Les discussions de la semaine passée ont abouti ce week-end à une demande formelle de l'Irlande, mais en réalité rien de concret n'a été annoncé et on est revenu dans l'incertitude, dans un contexte aggravé par la mise en garde de Moody's », estime Nicolas Forest, stratégiste taux chez http://bourse.latribune.fr/stocks/valeu ... 34&MARKET=…Dexia. « L'aide à Dublin a en outre induit des anticipations de sauvetage du Portugal, tandis que la crise immobilière et bancaire irlandaise fait écho à la situation difficile sur ce point de l'Espagne », poursuit-il.
Mardi, l'Espagne a péniblement émis 3,2 milliards d'euros de titres de dette à 3 et 6 mois à des taux supérieurs d'environ 80 points de base à ceux qui prévalaient fin octobre. Des taux durablement élevés pourraient mettre en difficulté Madrid, qui doit refinancer environ 35 % de sa dette l'an prochain. Évoluant en sens inverse des prix, le taux des obligations à 10 ans espagnol a grimpé de 17 points de base, à 4,90 %, son plus haut niveau depuis la mi-juin, quand les craintes de contagion de la crise grecque étaient à leur paroxysme. Les taux à 10 ans portugais et irlandais ont, eux, rebondi à 6,90 % et 8,43 %, leur plus haut niveau depuis le 12 novembre. Ce jour-là, en plein G20 de Séoul, les dirigeants européens avaient dû faire voix commune pour rassurer les marchés sur l'accord intervenu fin octobre lors du sommet de l'UE visant à créer un mécanisme permanent pour prendre le relais du FESF expirant en 2013. Et notamment sur l'idée prônée par Berlin de faire supporter aux investisseurs privés une partie du coût des futurs sauvetages, qui avait mis le feu aux poudres sur les marchés.
Source : La Tribune.fr - 23/11/2010 | 23:56
__________________________________________
http://www.lemonde.fr/web/sequence/0,2-3234,1-0,0.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... -irlande-d…
.
[table cellspacing="1"][tr][td colspan="1" rowspan="1"]Comment Dublin a permis à Google de réduire ses impôts en Europe [/td][/tr][/table]
Les taux des obligations d'État irlandais, espagnols et portugais sont nettement repartis à la hausse ce mardi. Les incertitudes sur les contours exacts de l'aide à Dublin ont miné les marchés, tandis que les spéculations sur un recours de Madrid et de Lisbonne à une aide s'exacerbent
L'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) dégageront 85 milliards d'euros de prêts pour l'Irlande, qui pourront être employés à recapitaliser les banques irlandaises et à étayer les finances publiques, a annoncé mardi soir la radiotélévision irlandaise RTE.
Le média précise que le paquet UE/FMI procurera 48 milliards d'euros pour financer le déficit public durant les trois prochaines années et 15 à 20 milliards d'euros pour recapitaliser le système bancaire. Ce dernier pourra en outre s'appuyer sur un fonds d'urgence de 20 milliards d'euros.
"Le paquet permettrait de porter le niveau de fonds propres des banques irlandaises de 8 à 12% et ce afin de remonter la confiance des déposants du système financier", explique la RTE sur son site.
L'information n'a pu être confirmée dans l'immédiat.
Le ministère des Finances irlandais a déclaré mardi dans la soirée que les négociations étaient toujours en cours avec le FMI et l'UE et que les détails donnés dans les médias étaient prématurés. "Je vois qu'il y a toutes sortes de spéculations mais c'est juste de la spéculation", a déclaré Eoin Dorgan, porte-parole du ministère. "Les équipes techniques tentent encore de définir ce que sera le paquet et nous pensons que ces discussions prendront quelques semaines; elles n'ont débuté que lundi", a-t-il ajouté.
L'Irlande, vivement attaquée sur le marché obligataire, a accepté dimanche l'aide de l'UE et du FMI.
Par ailleurs, le Financial Times croit savoir que Dublin prendra une participation majoritaire dans Bank of Ireland. Le gouvernement irlandais veut éviter une nationalisation intégrale de la banque mais l'injection de fonds dont elle bénéficiera, par le biais d'un programme de renflouement, laissera à l'Etat une participation importante, ont déclaré des hauts fonctionnaires du gouvernement, selon le quotidien financier.
L'annonce officielle de la demande d'aide de l'Irlande ce week-end n'aura en tout calmé les marchés que quelques heures. Le CAC 40 a chuté mardi de près de 2,5%. Les taux d'intérêts des pays fragiles de la zone euro, notamment l'Espagne, se sont envolés. Et l'euro a chuté sous la barre de 1,34 dollar.
Pis, le phénomène de contagion aux autres pays dits « périphériques » a pris une nouvelle ampleur, malgré les dizaines de milliards d'euros qui devraient être mis à la disposition de Dublin via le fonds de 750 milliards d'euros (FESF) annoncé en mai, précisément, pour éviter une aggravation de la crise grecque d'alors.
Également engluée dans des difficultés budgétaires, l'Espagne a en effet vu ce mardi l'écart de taux entre ses obligations d'État à 10 ans et celui des titres allemands - une mesure du risque de la dette espagnole - bondir à 234 points de base (soit 2,34 % de plus), un nouveau plus-haut cette année et surtout depuis l'entrée du pays dans la zone euro. « Les tensions s'inscrivent dans la dynamique de la séance de lundi. Après un mouvement de détente à la suite de l'annonce de l'aide à l'Irlande, les intervenants se sont très vite rendu compte que cela n'annonçait pas la fin de la crise. Ils se demandent déjà quelle sera la prochaine cible », explique René Defossez, stratégiste taux chez http://bourse.latribune.fr/stocks/valeu ... 85&MARKET=…Natixis. « La situation actuelle ressemble fortement à celle prévalant en avril dernier, quand le premier plan de sauvetage de la Grèce de 40 milliards d'euros n'avait pas convaincu », ajoute-t-il.
Depuis le bref répit qui avait fait baisser lundi le taux à 10 ans irlandais à son plus bas niveau depuis le 9 novembre, les mauvaises nouvelles se sont accumulées. Lundi soir, le Premier ministre, Brian Cowen, en grande difficulté politique, a annoncé qu'il dissoudrait son gouvernement après le vote du Budget 2011, le 7 décembre.
Crise immobilière et bancaire
Quelques heures avant, Moody's avait estimé que le plan d'aide à l'Irlande allait « cristalliser davantage de dettes liées au secteur bancaire dans les comptes du gouvernement » et prévenait qu'elle allait probablement dégrader de plusieurs crans la note Aa2 de l'Irlande. « Les discussions de la semaine passée ont abouti ce week-end à une demande formelle de l'Irlande, mais en réalité rien de concret n'a été annoncé et on est revenu dans l'incertitude, dans un contexte aggravé par la mise en garde de Moody's », estime Nicolas Forest, stratégiste taux chez http://bourse.latribune.fr/stocks/valeu ... 34&MARKET=…Dexia. « L'aide à Dublin a en outre induit des anticipations de sauvetage du Portugal, tandis que la crise immobilière et bancaire irlandaise fait écho à la situation difficile sur ce point de l'Espagne », poursuit-il.
Mardi, l'Espagne a péniblement émis 3,2 milliards d'euros de titres de dette à 3 et 6 mois à des taux supérieurs d'environ 80 points de base à ceux qui prévalaient fin octobre. Des taux durablement élevés pourraient mettre en difficulté Madrid, qui doit refinancer environ 35 % de sa dette l'an prochain. Évoluant en sens inverse des prix, le taux des obligations à 10 ans espagnol a grimpé de 17 points de base, à 4,90 %, son plus haut niveau depuis la mi-juin, quand les craintes de contagion de la crise grecque étaient à leur paroxysme. Les taux à 10 ans portugais et irlandais ont, eux, rebondi à 6,90 % et 8,43 %, leur plus haut niveau depuis le 12 novembre. Ce jour-là, en plein G20 de Séoul, les dirigeants européens avaient dû faire voix commune pour rassurer les marchés sur l'accord intervenu fin octobre lors du sommet de l'UE visant à créer un mécanisme permanent pour prendre le relais du FESF expirant en 2013. Et notamment sur l'idée prônée par Berlin de faire supporter aux investisseurs privés une partie du coût des futurs sauvetages, qui avait mis le feu aux poudres sur les marchés.
Source : La Tribune.fr - 23/11/2010 | 23:56
__________________________________________
http://www.lemonde.fr/web/sequence/0,2-3234,1-0,0.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... -irlande-d…
Il se pourrait bien que le socialisme retrouve ses lettres de noblesse en tous cas il font front semble t'il en Irlande,il y a également une grève générale au Portugal le néo-libèralisme est un fleau qui sera peut être endigué par l'Europe si peu à peu les socialastes reprennet le pouvoir.
http://www.google.fr/search?q=grève générale au portugal&hl=fr&prmd…
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... rlandais-a…
http://www.google.fr/search?q=grève générale au portugal&hl=fr&prmd…
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... rlandais-a…
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré