Guerre des monnaies

Venez parler ici de l'actualité étrangère et européenne
Cobalt

Message non lu par Cobalt » 08 nov. 2010, 10:56:00

On dirait que l'on va vers un apaisement.

www.slate.fr/story/29709/guerre-monnaie ... ollar-yuan
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Cobalt

Message non lu par Cobalt » 12 nov. 2010, 05:57:00

Les pays du G20, représentant 90% de l'économie mondiale, ont entamé hier leur sommet. Les présidents américain et chinois n'ont pas vraiment cédé sur leur politique monétaire.

Le cinquième sommet du G20 a débuté hier par un dîner de travail réunissant notamment les présidents américain Barack Obama et chinois Hu Jintao. Les dirigeants des économies les plus importantes de la planète - Nicolas Sarkozy est attendu aujourd'hui en Corée du Sud - doivent poursuivre leurs travaux aujourd'hui en cherchant notamment quels remèdes à apporter aux déséquilibres économiques mondiaux. De ce point de vue, le président américain a été contraint de faire face à un déluge de critiques avant même son arrivée à Séoul. Plusieurs pays, dont la Chine et l'Allemagne, ont accusé les États-Unis de faire preuve d'égoïsme en faisant tourner la planche à billets favorisant ainsi la faiblesse du dollar au détriment de leurs économies.

«Leurs propres problèmes»

Cette politique vise à «stimuler la croissance» aux États-Unis «mais aussi à l'étranger», a rétorqué hier Barack Obama. La veille, il avait déjà assuré qu'une forte reprise américaine était «la meilleure contribution» que les États-Unis pouvaient faire à la croissance mondiale. La première puissance économique mondiale entend donc limiter les excédents des puissances exportatrices, Chine et Allemagne en tête. Le président chinois Hu Jintao s'est engagé hier lors d'une rencontre bilatérale avec Barack Obama à continuer sur la voie d'une réévaluation du yuan, réclamée avec insistance par Washington. Mercredi, il s'était montré plus critique en appelant les États-Unis à «prendre leurs responsabilités et à faire face à leurs propres problèmes». La chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part demandé que le G20 s'engage fermement contre le protectionnisme.

Avec tout cela,j'aimerais bien que johanono et wesker m'explique comment leurs poulains peuvent envisager une politique protectionniste en France ?
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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 12 nov. 2010, 10:45:00

"Cette politique vise à «stimuler la croissance» aux États-Unis «mais aussi à l'étranger», a rétorqué hier Barack Obama."

Il nous prend pour des abrutis celui-là. On pourrait traduire cela par: "Laissez-nous régler nos problèmes internes à votre détriment, et après seulement, vous pourrez espérer aller mieux".

Le protectionnisme sert à sauver les emplois au sein d'un pays, mais au détriment des autres (on se permet d'exporter, mais pas d'importer). Donc, les autres font aussi du protectionnisme. Et alors, plus personne n'achète à personne, et c'est le marasme total, aucun pays n'étant auto-suffisant en tout.

Les pays qui exportent (Allemagne, Chine, Brésil) ont une trouille bleue que les pays acheteurs (dont les USA) se mettent à faire du protectionnisme.
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Cobalt

Message non lu par Cobalt » 12 nov. 2010, 10:51:00

Nombrilist a écrit :"Cette politique vise à «stimuler la croissance» aux États-Unis «mais aussi à l'étranger», a rétorqué hier Barack Obama."
Il nous prend pour des abrutis celui-là. On pourrait traduire cela par: "Laissez-nous régler nos problèmes internes à votre détriment, et après seulement, vous pourrez espérer aller mieux".

Le protectionnisme sert à sauver les emplois au sein d'un pays, mais au détriment des autres (on se permet d'exporter, mais pas d'importer). Donc, les autres font aussi du protectionnisme. Et alors, plus personne n'achète à personne, et c'est le marasme total, aucun pays n'étant auto-suffisant en tout.

Les pays qui exportent (Allemagne, Chine, Brésil) ont une trouille bleue que les pays acheteurs (dont les USA) se mettent à faire du protectionnisme.

Oui,bien sur,et tu remarqueras que wesker et johanono ne se sont encore pas exprimés sur le sujet alors qu'il crie haut et fort leur conviction envers ce modèle totalement obsolète en l'état actuel des choses.
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Cobalt

Message non lu par Cobalt » 19 nov. 2010, 09:26:00

Pourquoi la Fed a raison contre tous
Source : La Tribune.fr -



Par Jacques Delpla, membre du Conseil d'analyse économique.



La Réserve fédérale a raison de relancer massivement la planche à billets pour sortir les États-Unis de la crise actuelle. Européens et Asiatiques ont sévèrement condamné cette décision mais n'ont proposé aucun plan alternatif. Même si la stratégie de la Fed est imparfaite, elle est la seule disponible aux États-Unis. Ne nous trompons pas, malgré ses dénégations officielles, la Fed vient de s'embarquer sur un programme XXL de rachat de dettes publiques (et privées), afin de les réduire par un coup d'inflation majeur. Plutôt un bon coup d'inflation pour solder le passé qu'une répétition de la crise de déflation par la dette des années 1930. Revenons au coeur du sujet : les États-Unis (et l'OCDE) sortent depuis 2007 de la plus grande bulle de crédit de l'Histoire. La vraie question est : "Comment sortir de cette bulle gigantesque ?". En 2008, on croyait à une crise de liquidité. Aujourd'hui, on voit bien qu'il s'agit d'une crise de solvabilité. À défaut du deus ex machina d'une croissance massive et inattendue, à défaut de nier le problème (cf. Japon depuis 1990), trois solutions sont possibles pour réduire cet excès de dette.

La première (qui a ma préférence) serait une transformation instantanée de cette dette excessive en fonds propres, par un "debt equity swap" généralisé pour l'ensemble des débiteurs privés (dilution massive des actionnaires qui ont décidé de la bulle) et une réduction (conditionnelle) des dettes des États surendettés. C'est en substance ce que propose l'Allemagne. Les actionnaires et créanciers imprudents qui ont créé cette bulle subiraient les conséquences de leurs risques pris dans le passé (et pour lesquels ils ont été bien rémunérés) et la machine de la croissance pourrait repartir sur des bases saines. Les États-Unis ne le peuvent pas à cause de leur système juridique pointilleux et parce que le Trésor américain ne veut pas faire défaut formellement sur sa dette.

La deuxième solution est l'orthodoxie : forcer les débiteurs à rembourser jusqu'à épuisement complet, quitte à saigner à blanc l'économie. Bernanke n'en veut pas. D'une part, il sait bien que son pays est viscéralement hostile aux hausses d'impôts. D'autre part, il sait que cette stratégie orthodoxe se terminerait en récession et déflation par la dette, comme en 1929-1933. Toute la recherche académique du jeune Bernanke fut centrée sur cet épisode, comment éviter une nouvelle Grande Dépression. Nul doute que c'est son projet aujourd'hui.

Il ne reste à Bernanke, pour réduire le poids réel des dettes, que l'inflation massive de l'économie américaine. C'est commencé : la Fed avait déjà acheté pour 12% de PIB de dettes en 2008-2009. Aujourd'hui, elle en rajoute pour 4% du PIB d'ici à juin. Et comme la crise de la dette ne sera pas finie d'ici là, les rachats de dette continueront : QE3, QE4... QEn. Dans un premier temps, ces rachats ne seront pas inflationnistes : ils boosteront l'économie. Puis, une fois croissance et inflation revenues, la Fed ne revendra pas cette dette, contrairement à ce qu'elle proclame aujourd'hui ; elle n'épongera pas les liquidités car alors la Fed replongerait l'économie américaine dans la récession et la faillite. Est-ce à dire que Bernanke prépare le retour à la longue stagflation des années 1970 ? Non ! Bernanke connaît trop bien les coûts en termes de croissance d'une inflation continue. Il veut seulement réduire le stock historique de dette. Sa solution rêvée serait probablement, d'un coup de baguette magique, d'augmenter instantanément tous les prix et salaires d'un facteur N, d'ajuster le dollar de 1/N et de revenir, juste après, à une inflation de 2%, grâce à une politique monétaire crédible. Dans la pratique, ce sera plus compliqué et plus étalé, mais je ne doute pas que ce soit le plan de Bernanke : mieux vaut restructurer (i.e. réduire) rapidement la dette de l'Amérique par un bon coup d'inflation pour rebondir après, plutôt que de passer une ou deux décennies de récession. La Chine et les pays à excédents paieront ! C'est mauvais pour les exportateurs européens, mais c'est très positif pour les émetteurs européens de dette sûre (les Trésors allemand et français dont les taux à 10 ans pourraient descendre en dessous de 2%). Et c'est finalement positif pour l'ensemble du monde : mieux vaut solder le passé de la bulle et faire repartir la croissance sur des bases assainies.



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Message non lu par mps » 19 nov. 2010, 09:40:00

Il y a des moments de dèche où un choix s'impose : dire la vérité aux gens et se faire mal voir, ou faire semblant que tout va bien et émettre de la fausse monnaie.

Les USA se lancent dans un truc foireux, qui rapplle douloureusement l'expérience des assignats en France icon_cry

http://fr.wikipedia.org/wiki/Assignat
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Message non lu par El Fredo » 19 nov. 2010, 09:59:00

On voit que tu n'y comprends pas grand chose. L'assouplissement quantitatif n'a rien à voir avec les assignats, et la FED n'a pas d'autre choix sinon de se préparer à une ou plusieurs décennies perdues à la japonaise (*), ce qui est mauvais pour tout le monde y compris pour nous. Et si l'Europe en souffre ou échoue à résoudre ses problèmes la faute en incombe aux politiciens qui ont cédé aux exigences allemandes en restreignant volontairement la mission de la BCE à la seule lutte contre l'inflation, alors que la FED y ajoute la stabilité économique et le plein emploi. La zone Euro mourra dans la pureté et l'orthodoxie économique avec une inflation nulle (zéro x zéro = zéro).

(*) D'ailleurs le Japon a réussi à s'extirper de leur spirale infernale justement grâce à une politique d'assouplissement quantitatif.
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Message non lu par mps » 19 nov. 2010, 10:58:00

Ouaip ... Tout cela aurait un sens si l'argent allait à la production au sens large.
Malheureusement, il est majoritairement dirigé vers la satisfaction de l'électeur, au-delà du raisonnable.

Ces sommes e seront jamais récupérables, et c'est l'effet boule de neige garanti ! 
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Message non lu par El Fredo » 19 nov. 2010, 11:04:00

:mdr:
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Message non lu par pierre30 » 23 nov. 2010, 11:39:00

Monsieur Depla est sympa : il se réjouit parce que les USA ne paieront pas leurs dettes.

Si le plan qu'il décrit fonctionne, la valeur du dollar chutera de 30%. Les créanciers perdront 30% des fonds qu'ils ont prêté.

Qui sont ces créanciers ?
On pense à la Chine et à ses réserves en dollars et autres produits financiers qui ont financé le train de vie de l'Amérique.
Il y a aussi le Moyen Orient et ses pétro-dollars.
Mais on oublie les banques européennes qui ont acheté de la dette US parce que c'était un placemant "sûr" !

Les européens ont aimé sauver le Grêce et l'Irlande. Ils vont adorer sauver les USA ! N'oublions pas que nos banques, lorsqu'elles se trouveront malades, seront à nouveau sauvées par les contribuables.

Merci M. Bernanke ! Merci M. Obama !

====================================================

C'était le scénario optimiste.

Voici le pessimiste :

L'inflation US détruira dans un premier temps une partie des réserves mondiales en dollars et autres valeurs de la dette américaine.

Pourquoi la Chine se laisserait-elle plumer ?

Pourquoi le Moyen Orient ferait-il de même ?

Lorsque le dollar va plonger, la Chine et les autres vont se débarasser de leurs réserves libellées en Dollars comme le font tous les traders lors d'un Krach.

Le dollar n'étant plus suffisamment stable, ces pays traiteront alors les échanges dans une autre monnaie : le YUAN. Celui-ci, adossé à une économie en pleine bourre (malgré les secousses provoquées par Bernanke) et à un marché intérieur plein de promesses deviendrait la monnaie de réserve pour le monde.

Le dollar vaudra alors moins que le papier qui permet de l'imprimer et l'économie US et de l'occident sera anéantie.

Avec l'hyper-inflation sur le dollar, les entreprises US ne pourront plus s'approvisionner en matières premières. Celles qui y parviendront ne pourront plus compter sur les ventes pour faire des profits. Elles deviendront ingérables et ne pourront plus maintenir leur activité.



Bernanke a misé l'économie occidentale au poker. Et en plus il bluffe !

===========================================================

Mais il y a pire : les USA sont une puissance militaire. Se laisseront-ils crever sans l'utiliser ?
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Message non lu par El Fredo » 23 nov. 2010, 12:06:00

Parler d'hyperinflation dans le contexte d'un assouplissement quantitatifs, c'est, comment dire ... faire preuve d'ignorance ?
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Message non lu par Cobalt » 23 nov. 2010, 13:08:00

El Fredo a écrit :Parler d'hyperinflation dans le contexte d'un assouplissement quantitatifs, c'est, comment dire ... faire preuve d'ignorance ?

Peut être El Fredo,mais quel est ton avis ?
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Message non lu par El Fredo » 23 nov. 2010, 13:48:00

Je l'ai donné plus haut. En gros les USA n'ont pas le choix et s'ils persistent dans l'inaction c'est le monde entier qui en pâtira. De plus la réelle menace qui pèse sur l'économie US est la déflation et certainement pas l'hyperinflation. L'AQ va certainement générer de l'inflation mais dans la situation actuelle c'est plutôt une bonne chose, j'ajouterais que c'est souhaitable.
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Message non lu par pierre30 » 23 nov. 2010, 13:57:00

Donc tu penses que le scénario optimiste va se réaliser. C'est possible.

C'est généreux de vouloir éponger les dettes des américains qui se sont gavés aux frais du monde entier.


Pour ce qui est de l'hyper-inflation, ce n'est certes pas le QE2 qui va la provoquer. Mais si M. Depla a raison, et si Bernanke nous fait un QE3, QE4, QE5, ..... , alors plus rien n'est impossible et cela dépendra de l'attitude des créanciers.
Modifié en dernier par pierre30 le 08 nov. 2010, 10:55:00, modifié 1 fois.

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Message non lu par El Fredo » 23 nov. 2010, 14:16:00

En fait ce qui m'intrigue dans cette affaire c'est la façon dont tout le monde tombe sur les USA, qui certes ont une lourde responsabilité dans la crise, alors que dans le même temps la Chine maintient la tête de tout le monde sous l'eau avec sa politique de sous-évaluation du Renminbi et de restriction du crédit, sans compter que s'ils daignaient lâcher un peu de l'énorme stock de dollars qu'ils détiennent la FED n'aurait tout simplement pas à procéder à un quelconque assouplissement quantitatif. Car n'oublions pas que dans un monde fini les déficits des uns sont les excédents des autres, et la Chine assure sa prospérité économique sur le dos de tout le monde en refusant de jouer le jeu avec les mêmes règles. Donc personnellement j'appelle de mes voeux une telle guerre des monnaies, car il est peu probable que ce soit la Chine qui en sorte vainqueur. Par contre la zone Euro sera certainement le dindon de la farce à cause de sa politique inepte (ou plutôt de son absence de politique).
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