Le G20 de Séoul

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politicien
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Message non lu par politicien » 30 oct. 2010, 17:40:00

Bonjour,
 Des européens aux asiatiques en passant par les Etats-Unis, chacun fourbit ses armes avant la tenue du Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement du G20 à Séoul les 11 et 12 novembre prochain. L'une des questions essentielles concernera la valse des monnaies qui risque, selon nombre de dirigeants d'institution internationales -Fonds Monétaire International (FMI) et Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en tête -de dégénérer en guerre commerciale.   A Gyeongju, localité coréenne, les ministres des Finances du G20 ont déjà tracé les 22 et 23 octobre dernier le chemin à suivre. Ils se sont engagés à ne pas recourir à des politiques de dévaluations compétitives. Et de réitérer leur promesse de se concerter et de coopérer étroitement. Tout en indiquant qu'ils travailleraient, en collaboration avec le FMI, à réduire les déséquilibres commerciaux. La proposition américaine de limiter à 4 % du PIB les excédents et les déficits de la balance courante d'un pays n'a cependant pas été retenue devant l'opposition de plusieurs pays du G20, en particulier l'Arabie Saoudite, la Russie, le Japon ou encore l'Inde. Ce vendredi, le président sud-coréen Lee Myung-Bak, dont le pays préside le G20, s'est déclaré dans un entretien au Financial Times, optimiste quant à la fixation de règles plus strictes sur les déséquilibres commerciaux lors du Sommet des Chefs d'Etat de Séoul. Mais, à ses yeux, la mise en place d'objectifs chiffrés est moins probables. Pourtant chacun reconnaît qu'il faut éteindre les foyers d'incendie d'une guerre des changes qui couve.  Jeudi, les dirigeants du sud-est asiatique (Asean), réunis à Hanoï, ont lancé un appel à la coopération des banques centrales pour apaiser les tensions régionales sur les marchés des changes. L'afflux de capitaux étrangers sur leurs marchés provoquent une appréciation, malvenue d'un point de vue commercial selon eux, de leur devise. De plus, ces afflux de capitaux ont déclenché une hausse rapide des cours des actions et de l'immobilier, alimentant des craintes de forte inflation et d'une bulle spéculative qui pourrait exploser si ces capitaux repartaient aussi vite qu'ils sont arrivés. De leur côté, les chefs d'Etat et de gouvernement européens, réunis ce vendredi à Bruxelles, ont exhorté les grands pays dans le monde à «éviter» une guerre des monnaies. L'Union européenne a souligné « la nécessité d'éviter toutes les formes de protectionnisme et d'éviter d'engager des mouvements de taux de change visant à gagner des avantages compétitifs à court terme». «Nous pensons que les taux change ne doivent pas se caractériser par une volatilité excessive et qu'ils doivent refléter les données économiques fondamentales», a indiqué Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe.  Le yuan sous-évalué, l'euro à son prix, estime le FMI Justement, dans un document préparé pour les Chefs d'Etat du G20 et divulgué hier, le FMI a suggéré quelques solutions en partant d'un constat. Pour l'institution internationale, « les taux de changes réels effectifs du Japon, de la zone euro et du Royaume-Uni apparaissent tous globalement conformes à leurs fondamentaux de moyen terme, tandis que le dollar américain est plutôt fort par rapport à ses fondamentaux». Un peu plus loin, il est dit explicitement que le yuan est «considérablement sous-évalué». Il a en outre relevé «des taux de changes sous-évalués dans de grandes économies émergentes» qu'il n'a pas nommées. Dès lors, pour le Fonds, les économies émergentes disposant d'importants surplus commerciaux, à l'instar de la Chine, doivent laisser leur taux de change s'apprécier tout en favorisant une hausse de la consommation interne. Les Etats-Unis sont appelés à exporter plus et à remettre de l'ordre dans leurs finances publiques. Les Européens, eux aussi, doivent s'atteler à restaurer la soutenabilité de leurs finances publiques.   Quant aux pays émergents faisant face à un afflux de capitaux, le Fonds suggère deux approches. Ou ces capitaux sont des investissements à long terme et sont donc bénéfique au pays, ou ils sont constitués de capitaux spéculatifs à court terme. Dans le premier cas, le pays est invité à laisse sa devise s'apprécier. Dans le second cas, il lui serait permis de mettre des freins à l'entrée de ces financements à court terme potentiellement déstabilisateurs s'ils étaient retirés rapidement. Le FMI est en effet en faveur du rétablissement, à titre temporaire, du contrôle des capitaux. Pour le Fonds, si l'on veut réellement rééquilibrer la croissance mondiale, il faut en passer par là. Le président sud-coréen était aujourd'hui sur la même longueur d'onde. Pour lui, les pays devraient pouvoir garder le pouvoir d'agir unilatéralement afin de contrôler l'afflux de capitaux étrangers à l'intérieur de leurs frontières. Ces mesures ne devraient pas être perçues comme un contrôle des capitaux mais comme «une politique macro-prudentielle» sous l'égide du G20. Quel que soit le résultat du sommet de Séoul où les tractations iront bon train, une chose est sûre : le rééquilibrage des taux de change et de la croissance mondiale prendra du temps.  Qu'en pensez vous ?   A plus tard,  
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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 30 oct. 2010, 17:45:00

"Quant aux pays émergents faisant face à un afflux de capitaux, le Fonds suggère deux approches. Ou ces capitaux sont des investissements à long terme et sont donc bénéfique au pays, ou ils sont constitués de capitaux spéculatifs à court terme. Dans le premier cas, le pays est invité à laisse sa devise s'apprécier. Dans le second cas, il lui serait permis de mettre des freins à l'entrée de ces financements à court terme potentiellement déstabilisateurs s'ils étaient retirés rapidement."

ça, c'est bien, mais pourquoi le limiter aux pays émergents ?

"Le FMI est en effet en faveur du rétablissement, à titre temporaire, du contrôle des capitaux."

Ce serait une bonne chose, en effet.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 30 oct. 2010, 22:17:00

Le pays est invité....ça veut tout dire,nous n'avons aucun moyen d'agir contre eux,ça reste à leur appréciation,donc,si cela n'arrange pas leurs affaires on l'a in the baba ! et ça va faire boum !

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mps
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Message non lu par mps » 31 oct. 2010, 07:05:00

Il n'y a grâce au ciel, aucun moyen coercitif. Mais à partir du moment où un pays est 'invité", cela veut dire en langage diplomatique qu'il pourrait avoir quelques difficultés s'il ne se conforme pas à cette injonction.

Comme en météo, le voisinage de hautes et de basses pressions peut donner des ouragans, et c'est à éviter cela que tout le monde travaille.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 31 oct. 2010, 07:08:00

La Chine tremble déjà Image US idem !

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 08 nov. 2010, 06:43:00

Chaud devant !


Quelque 10.000 participants, dont 32 dirigeants politiques et chefs d'organisations internationales, sont attendus pour cette réunion. La Corée du Sud redoute des débordements de groupes anticapitalistes et entend prévenir tout incident que chercherait à provoquer la Corée du Nord communiste.
La manifestation de dimanche, plutôt pacifique dans l'ensemble, était considérée comme un test de l'état d'esprit des contestataires ainsi que des réactions de la police. Les forces de l'ordre étaient en état d'alerte élevé, des missiles antiaériens prêts à servir, les couloirs maritimes et aériens et les aéroports sous surveillance renforcée.
Selon un journaliste de Reuters, le calme a prévalu bien que la police ait fait usage de gaz lacrymogènes pour empêcher des manifestants de s'écarter du lieu de rassemblement principal. L'armée nationale est, elle, en état d'alerte maximum et environ 50.000 policiers - le tiers des effectifs nationaux - sont mobilisés pour des patrouilles renforcées depuis samedi.

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mps
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Message non lu par mps » 08 nov. 2010, 09:14:00

Sur que si des comiques veulent venir mettre le souk, ils vont apprendre ce que veut dire le respect de la Loi icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 08 nov. 2010, 10:03:00

mps a écrit :Sur que si des comiques veulent venir mettre le souk, ils vont apprendre ce que veut dire le respect de la Loi icon_biggrin
**Propos hors sujet**,comment peut on,dénigrer l'humain à ce point et se languir de les voir fusiller,j'espère que j'interprète mal tes propos.

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mps
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Message non lu par mps » 08 nov. 2010, 16:13:00

Oui, mais il est clair que cela t'excite .

Au point d'imaginer que les banleurs risquent de se faire fusilller ...

a quoi rêvent les jeunes-filles ... icon_confused
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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wesker
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Preparez vous ! Le G202 arrive

Message non lu par wesker » 11 nov. 2010, 09:55:00

D'ici peu, Sarkozy prendra la Presidence du G20.

Voilà ce qui attend les français

http://www.dailymotion.com/video/xfl2k0 ... -0_news#fr…

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 12 nov. 2010, 06:08:00

Les pays du G20 ont entamé jeudi soir à Séoul un sommet dans un climat orageux, sur fond de "guerre des monnaies" et de tensions entre pays excédentaires et déficitaires sur le plan commercial. Ces tensions s'opèrent principalement entre la Chine et les Etats-Unis.

Ce cinquième sommet du G20 a débuté par un dîner de travail réunissant notamment les présidents américain Barack Obama et chinois Hu Jintao, qui s'est conclu jeudi vers 21h30 heure locale (13h30 en Suisse).
Les dirigeants des économies les plus importantes de la planète doivent poursuivre leurs travaux vendredi en cherchant notamment quels remèdes à apporter aux déséquilibres économiques mondiaux.De ce point de vue, Barack Obama, déjà affaibli par une récente défaite électorale, a été contraint de faire face à un déluge de critiques avant même son arrivée à Séoul.


Etats-Unis accusés d'égoïsme
Plusieurs pays, dont la Chine et l'Allemagne, ont accusé les Etats-Unis de faire preuve d'égoïsme en faisant tourner la planche à billets, via l'injection de 600 milliards de dollars supplémentaires, favorisant ainsi la faiblesse du dollar au détriment de leurs économies.

Cette politique vise à "stimuler la croissance" aux Etats-Unis "mais aussi à l'étranger", a rétorqué jeudi M. Obama. La veille, il avait déjà assuré qu'une forte reprise américaine était "la meilleure contribution" que les Etats-Unis pouvaient faire à la croissance mondiale. Mais il est "difficile de faire ça si nous commençons à voir les importants déséquilibres économiques qui ont contribué à la crise se développer à nouveau", a également averti Barack Obama.
La première puissance économique mondiale entendait donc limiter les excédents des puissances exportatrices, Chine et Allemagne en tête, mais été contrainte de renoncer à des objectifs chiffrés, face aux critiques de Pékin et de Berlin.




Image Près de 3000 manifestants ont protesté contre le sommet à Séoul. [Reuters]



Réévaluation "progressive" du yuan


"Fixer politiquement des plafonds aux excédents ou aux déficits des comptes courants n'est ni économiquement justifié ni politiquement approprié", a affirmé la chancelière allemande Angela Merkel. Le G20 pourrait du coup déboucher au mieux sur un accord a minima demandant au Fonds monétaire international (FMI) d'élaborer des directives pour réduire les écarts entre pays déficitaires et excédentaires.
Barack Obama a souhaité que le communiqué final du sommet, qui faisait l'objet jeudi d'âpres négociations au niveau ministériel, "commence à mettre en place des mécanismes qui nous aideront à identifier et à encourager une telle croissance équilibrée et durable".
Le président chinois Hu Jintao s'est engagé de son côté lors d'une rencontre bilatérale avec Barack Obama à continuer sur la voie d'une réévaluation du yuan, réclamée avec insistance par Washington. Mais, a-t-il averti, cela ne pourra se faire que dans un "environnement extérieur favorable" et de manière progressive.


Merkel contre le protectionnisme


Mercredi, Hu Jintao s'était montré plus critique en appelant les Etats-Unis à "prendre leurs responsabilités et à faire face à leurs propres problèmes". La chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part demandé que le G20 s'engage fermement contre le protectionnisme, que plusieurs pays redoutent dans le sillage d'une "guerre des monnaies".
"Il y a des craintes que nous soyons bel et bien entrés dans des dévaluations compétitives qui rappellent la Grande dépression" des années 30, a averti le premier ministre japonais, Naoto Kan. Le président brésilien sortant Luiz Inacio Lula da Silva s'est montré tout aussi dramatique en jugeant que le monde courait "à la faillite" si les pays riches ne relançaient pas davantage leur demande intérieure, au lieu de privilégier les exportations.

bonbout
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Message non lu par bonbout » 13 nov. 2010, 18:58:00

icon_cheesygrin Faudrait que la Présidence du G20 de la France ait son représentant :

Bayrou dénonce "la désinvolture" du "passage éclair" de Sarkozy au G20
Le président du Mouvement démocrate François Bayrou a dénoncé samedi "la désinvolture" du "passage éclair" du président Sarkozy au G20 de Séoul et regretté l'absence de "stratégie européenne" sur "la guerre économique des monnaies".
Arrivé vendredi matin à Séoul, le président Sarkozy n'a pas assisté jeudi soir au dîner des chefs d'Etats et de gouvernement et a quitté la capitale coréenne avant la fin du sommet.
"Nous sommes particulièrement troublés ou choqués par le fait que Nicolas Sarkozy, qui va au nom de la France exercer la présidence du G20, n'ait fait à Séoul qu'un passage éclair", a expliqué l'ex-candidat à la présidentielle lors d'un point de presse en marge d'un Conseil national de son parti.
"C'est comme si, ce qui se faisait dans cette instance avant lui n'avait pas d'importance, ce qui traduit une désinvolture qui nous a particulièrement frappés parce qu'il ne nous semble pas que cela puisse présager à une influence utile et juste de la France", a-t-il ajouté.
"Il nous semble que les dirigeants qui ont été ainsi négligés, sous-estimés, ne doivent pas être portés à donner beaucoup de crédit pour l'instant à la présidence française", a fait valoir le député des Pyrénées-Atlantiques.
"Et pourtant, jamais il n'y a eu plus de nécessité, plus d'urgence à voir naître une stratégie monétaire internationale car la guerre économique des monnaies est belle et bien déclarée", a-t-il lancé.
"On voit la stratégie chinoise et celle des états-Unis, on ne voit rien de la stratégie européenne parce qu'elle n'existe pas", a-t-il regretté en s'étonnant que le président Français n'ait "pas prévu d'organisation de concertation européenne de premier plan" à ce sujet.

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Message non lu par mps » 14 nov. 2010, 11:34:00

Bayrou ignore-t-il que le travail se fait en coulisses, et pas la bouche pleine à un dîner ? icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

La France a la main pour un an, et va TRAVAILLER !  Pas parader comme l'aurait sans doute fait Bayrou.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Georges
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Message non lu par Georges » 14 nov. 2010, 20:56:00

mps a écrit :Bayrou ignore-t-il que le travail se fait en coulisses, et pas la bouche pleine à un dîner ? icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin
La France a la main pour un an, et va TRAVAILLER !  Pas parader comme l'aurait sans doute fait Bayrou.
Je pense plutôt qu'avec notre petit coq la parade va primer.

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Message non lu par mps » 15 nov. 2010, 08:53:00

Si tu crois que ces éructations, c'est "penser" ... icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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