Présidentielle qui parle de l'Europe ?

[Nombrilist]

Le prix des carburants a déjà explosé. Et pas de GJ en vue.

[Yakiv]

Le prix des carburants a déjà explosé. Et pas de GJ en vue.

Le prix du marché a explosé.
Mais un carburant plus cher à cause d'un franc faible quand les voisins pourraient se permettre de le payer moins cher grâce à l'euro, ça ferait peut-être un peu plus réagir.

[Nombrilist]

Le prix des carburants a déjà explosé. Et pas de GJ en vue.

Le prix du marché a explosé.
Mais un carburant plus cher à cause d'un franc faible quand les voisins pourraient se permettre de le payer moins cher grâce à l'euro, ça ferait peut-être un peu plus réagir.

Je ne comprends pas. Personne ne parle de retourner au franc.

[Yakiv]

Le prix des carburants a déjà explosé. Et pas de GJ en vue.

Le prix du marché a explosé.
Mais un carburant plus cher à cause d'un franc faible quand les voisins pourraient se permettre de le payer moins cher grâce à l'euro, ça ferait peut-être un peu plus réagir.

Je ne comprends pas. Personne ne parle de retourner au franc.

Parmi les partisans souverainistes qui inspirent Johanono, comme Dupont-Aignan ou Jacques Sapir, il y avait des partisans d'une sortie de l'euro, un retour au franc ou à l' "euro-franc" (solution intermédiaire dont on avait un peu entendu parlé en 2017).

[les orteils]

La géopolitique me semble devenir inquiétante.
La Chine étend sa main sur Hong-Kong, veut faite rentrer Taïwan dans la Chine ( ses avions violent l'espace aérien taïwanais les manoeuvres navales se déroulent près de l'île), s'installe dans les pays d'Afrique, dispute des îles au Japon qui commence à se réarmer.
La Russie menace l'Ukraine, apeure les pays de l'UE de l'est. Et les USA semblent ne plus vouloir jouer les gendarmes du monde.
Les USA aidés par les britanniques viennent de nous souffler un marché de plus de 50 milliards.
Il faut savoir une fois pour toutes si les membres de l'UE veulent faire partie d'une grande puissance ou pas. L'Allemagne a toujours joué son propre jeu et la France a trop souvent été le dindon de la farce pour avoir voulu jouer le jeu de l'union.

Exactement, au jeu du chacun pour soi, l'Allemagne et la France ont tout à y perdre.

[Yakiv]

Exactement, au jeu du chacun pour soi, l'Allemagne et la France ont tout à y perdre.

J'ai déjà l'impression qu'on passe énormément de temps à "défendre nos intérêts" et que toute cette énergie dépensée nous empêche quelque part d'avoir une politique européenne plus intégrée, plus forte et plus crédible aux yeux des autres blocs (USA, Chine, Russie).

[Nombrilist]

Exactement, au jeu du chacun pour soi, l'Allemagne et la France ont tout à y perdre.

J'ai déjà l'impression qu'on passe énormément de temps à "défendre nos intérêts" et que toute cette énergie dépensée nous empêche quelque part d'avoir une politique européenne plus intégrée, plus forte et plus crédible aux yeux des autres blocs (USA, Chine, Russie).

C'est surtout l'Allemagne qui bloque tout ça. Elle défend ses intérêts à l'export.

[Yakiv]

Exactement, au jeu du chacun pour soi, l'Allemagne et la France ont tout à y perdre.

J'ai déjà l'impression qu'on passe énormément de temps à "défendre nos intérêts" et que toute cette énergie dépensée nous empêche quelque part d'avoir une politique européenne plus intégrée, plus forte et plus crédible aux yeux des autres blocs (USA, Chine, Russie).

C'est surtout l'Allemagne qui bloque tout ça. Elle défend ses intérêts à l'export.

On est toujours sur le sujet de la monnaie là ?

[Nombrilist]

Exactement, au jeu du chacun pour soi, l'Allemagne et la France ont tout à y perdre.

J'ai déjà l'impression qu'on passe énormément de temps à "défendre nos intérêts" et que toute cette énergie dépensée nous empêche quelque part d'avoir une politique européenne plus intégrée, plus forte et plus crédible aux yeux des autres blocs (USA, Chine, Russie).

C'est surtout l'Allemagne qui bloque tout ça. Elle défend ses intérêts à l'export.

On est toujours sur le sujet de la monnaie là ?

Sur le sujet de l'Europe en général. L'Allemagne (et ses alliés germaniques) bloquent tout: politique de fermeté envers la Russie et la Chine, climat (dont nucléaire, mais pas que), souplesse des traités sur l'euro, défense européenne...

[johanono]

Exactement, au jeu du chacun pour soi, l'Allemagne et la France ont tout à y perdre.

J'ai déjà l'impression qu'on passe énormément de temps à "défendre nos intérêts" et que toute cette énergie dépensée nous empêche quelque part d'avoir une politique européenne plus intégrée, plus forte et plus crédible aux yeux des autres blocs (USA, Chine, Russie).

C'est surtout l'Allemagne qui bloque tout ça. Elle défend ses intérêts à l'export.

On est toujours sur le sujet de la monnaie là ?

Le débat ne porte pas sur la politique monétaire, c'est toi qui as dérivé là-dessus.

Je suggérais simplement qu'un candidat à la présidentielle promette, non pas de renégocier les traités, mais simplement de défendre les intérêts de la France en Europe, et seulement ses intérêts.

Il s'agit donc d'analyser les décisions prises par la France dans le cadre des différentes institutions européennes (notamment le Conseil européen, mais pas seulement). On constatera que, souvent, nos gouvernements, soucieux de préserver le "couple franco-allemand" et l'harmonie européenne, ont été amenés à prendre des décisions contraires aux intérêts de la France.

Quelques exemples parmi d'autres (liste non exhaustive) :

- On a vu que le mécanisme du marché européen de l'électricité aboutit à ce que le prix de l'électricité française (d'origine nucléaire) augmente, à cause de l'augmentation des prix du pétrole et du gaz. Ce mécanisme, très défavorable à la France, a été décidé en Conseil européen. Il s'agit de décisions de 2002 et 2009 (voir ICI), qui ont également entériné l'ouverture à la concurrence.

- La suppression des quotas laitiers est entrée en vigueur en 2015, entraînant une grave chute des revenus de nos producteurs. La France a laissé faire...

- On pourrait évoquer une actualité plus récente : la crise de la pêche à Jersey. Qu'attend donc la France pour mettre en place des mesures de rétorsion contre les Anglais ? La France, pays officiellement indépendant, doit être capable de le faire, non ? Mais non, il ne faut pas froisser les autres pays européens, donc on préfère attendre un hypothétique accord européen, qui viendra peut-être dans cinq ans, une fois que nos pêcheurs auront cessé leur activité et détruit leurs navires.

- Le rachat d'entreprises françaises par des entreprises étrangères. Théoriquement, l’État dispose des moyens juridiques pour s'opposer à ces opérations. Ces dernières années, il ne l'a fait que trop rarement, si bien qu'on ne compte plus tous les fleurons industriels français passés sous pavillon étranger. Et pourquoi donc ? Probablement pour ne pas froisser nos partenaires européens.

En analysant bien, on pourrait trouver bien d'autres exemples.

[Papibilou]

Pas forcément. Le Frexit présente le mérite de la cohérence, oui. Mais on peut dire aussi que la France souhaite rester dans l'UE et que, dans ce cadre, elle défendre vaille que vaille ses intérêts.

Il me semble que c'est bien ce qu'ont fait l'Allemagne et le RU avant le Brexit.
Néanmoins,
- le plan de relance
- la coordination des commandes de vaccins
sont bien des domaines ou l'UE a joué un rôle positif.
Concernant la défense européenne, la tiédeur des USA en Europe face aux exigences russes devrait valoir un regain d'intérêt des pays de l'Europe de l'est envers cette solution. A condition que les allemands n'y voient pas uniquement l'occasion d'être les leaders de la production.

[johanono]

Effectivement, l'Allemagne donne l'impression de beaucoup mieux défendre ses intérêts.

[Yakiv]

Le débat ne porte pas sur la politique monétaire, c'est toi qui as dérivé là-dessus.

Je suggérais simplement qu'un candidat à la présidentielle promette, non pas de renégocier les traités, mais simplement de défendre les intérêts de la France en Europe, et seulement ses intérêts.

Il s'agit donc d'analyser les décisions prises par la France dans le cadre des différentes institutions européennes (notamment le Conseil européen, mais pas seulement). On constatera que, souvent, nos gouvernements, soucieux de préserver le "couple franco-allemand" et l'harmonie européenne, ont été amenés à prendre des décisions contraires aux intérêts de la France.

Quelques exemples parmi d'autres (liste non exhaustive) :

- On a vu que le mécanisme du marché européen de l'électricité aboutit à ce que le prix de l'électricité française (d'origine nucléaire) augmente, à cause de l'augmentation des prix du pétrole et du gaz. Ce mécanisme, très défavorable à la France, a été décidé en Conseil européen. Il s'agit de décisions de 2002 et 2009 (voir ICI), qui ont également entériné l'ouverture à la concurrence.

- La suppression des quotas laitiers est entrée en vigueur en 2015, entraînant une grave chute des revenus de nos producteurs. La France a laissé faire...

- On pourrait évoquer une actualité plus récente : la crise de la pêche à Jersey. Qu'attend donc la France pour mettre en place des mesures de rétorsion contre les Anglais ? La France, pays officiellement indépendant, doit être capable de le faire, non ? Mais non, il ne faut pas froisser les autres pays européens, donc on préfère attendre un hypothétique accord européen, qui viendra peut-être dans cinq ans, une fois que nos pêcheurs auront cessé leur activité et détruit leurs navires.

- Le rachat d'entreprises françaises par des entreprises étrangères. Théoriquement, l’État dispose des moyens juridiques pour s'opposer à ces opérations. Ces dernières années, il ne l'a fait que trop rarement, si bien qu'on ne compte plus tous les fleurons industriels français passés sous pavillon étranger. Et pourquoi donc ? Probablement pour ne pas froisser nos partenaires européens.

En analysant bien, on pourrait trouver bien d'autres exemples.

Il y a 2 grands sujets phares sur lesquels la gauche et les souverainistes reprochent à la France de ne "pas défendre ses intérêts".
C'est la monnaie (j'en ai parlé) et le budget (critères de Maastricht, pacte de stabilité, etc).

Le reste est assez anecdotique. Tu parles des quotas laitiers par exemple, mais c'est oublier très vite que la France s'est gavée pendant des dizaines et des dizaines d'années sur le budget européen au travers de la PAC qui a largement rémunéré l'agriculture française. Alors si les choses se rééquilibrent un peu aujourd'hui, c'est un peu gros de reprocher à la France l'abandon de ses intérêts au profit de l'Europe.

[Kadavre]

c'est oublier très vite que la France s'est gavé pendant des dizaines et des dizaines d'années sur le budget européen

C'est faux car la France a toujours donné plus à l'Europe que ce qu'elle a reçu.

[Hector]

Ce qu'on donne à ou reçoit de l'UE est peanuts en comparaison des budgets et hélas déficits nationaux.