La Chine populaire a récupéré Hong-Kong en 1997 en promettant aux occidentaux d'y instaurer un régime spécial de liberté avec le principe "1 pays - 2 systèmes". Ils auront donc finalement mis 25 ans pour imposer leur régime autoritaire à Hong-Kong. Mais il semble que cette période chinoise durant laquelle les Hong-Kongais aient pu goûté à un peu de liberté et d'autonomie est aujourd'hui terminée.
Concrètement, les candidats aux prochaines élections du LEGCO seront donc triés par les autorités chinoises.
https://www.lanouvellerepublique.fr/a-l ... -hong-kongLa Nouvelle république a écrit :
La Chine veut imposer sa volonté à Hong Kong
Publié le 06/03/2021 à 06:25 | Mis à jour le 06/03/2021 à 08:48
Lors de sa grand-messe, le parlement chinois doit voter une réforme lui permettant d’écarter les candidats militant pour la démocratie à Hong Kong.
La Chine a accentué vendredi son offensive pour imposer sa volonté à Hong Kong, avec une réforme électorale devant l’Assemblée nationale populaire (ANP) qui lui permettra d’écarter des élections les candidats de l’opposition militant pour la démocratie.
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Il faut dire que déjà en novembre, les élus pro-démocratie, minoritaires au LEGCO, avaient démissionné en désespoir de cause, laissant le conseil législatif entièrement aux mains des communistes.
https://www.lepoint.fr/monde/hongkong-l ... 613_24.phpLe Point a écrit :
Hongkong : le Parlement se réunit sans ses élus prodémocratie
Les députés favorables à la démocratie ont tous démissionné mercredi 11 novembre. Les élus qui restent dans l'assemblée sont donc pro-Pékin.
Le Conseil legislatif de Hongkong, jeudi 12 novembre. Les bancs des prodemocratie, a gauche, sont vides.
Publié le 12/11/2020 à 07h28 - Modifié le 12/11/2020 à 12h22
Le Conseil législatif (LegCo) de Hongkong, le Parlement de l'ancienne colonie britannique, est désormais une assemblée uniquement composée de députés acquis à la cause de Pékin. Le Conseil s'est réuni jeudi 12 novembre sans son opposition prodémocratie, puisque les 15 députés de ce bloc ont démissionné mercredi pour protester contre l'éviction de quatre de leurs collègues, dans la foulée d'une résolution prise par l'un des principaux comités législatifs de Chine, qui permet de révoquer tout législateur considéré comme une menace pour la sécurité nationale sans même passer devant un tribunal.
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