Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

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Nombrilist
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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Nombrilist » 07 mai 2020, 10:51:51

artragis a écrit :
07 mai 2020, 09:03:04
@Nombrilist encore cette confusion entre "fin d'étude" et "rendre des résultats". La fin de la phase 4 est vers 2023, oui. Mais on aura des résultats après la phase 2, après la phase 3 et peut être même durant des étapes intermédiaires si on observe des choses nettes.
On y croit tous :star3:

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Yakiv
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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Yakiv » 07 mai 2020, 10:54:01

Nombrilist a écrit :
07 mai 2020, 10:51:51
artragis a écrit :
07 mai 2020, 09:03:04
@Nombrilist encore cette confusion entre "fin d'étude" et "rendre des résultats". La fin de la phase 4 est vers 2023, oui. Mais on aura des résultats après la phase 2, après la phase 3 et peut être même durant des étapes intermédiaires si on observe des choses nettes.
On y croit tous :star3:
Tu ne crois quand même pas que les résultats seraient communiqués en 2023 ?

sandy
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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par sandy » 07 mai 2020, 10:54:30

Il faut bien se dire que si on ne fait pas correctement des test sur l'homme, il ne faudra pas se plaindre des effets secondaires ensuite...
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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Nombrilist » 07 mai 2020, 11:38:17

Yakiv a écrit :
07 mai 2020, 10:54:01
Nombrilist a écrit :
07 mai 2020, 10:51:51
artragis a écrit :
07 mai 2020, 09:03:04
@Nombrilist encore cette confusion entre "fin d'étude" et "rendre des résultats". La fin de la phase 4 est vers 2023, oui. Mais on aura des résultats après la phase 2, après la phase 3 et peut être même durant des étapes intermédiaires si on observe des choses nettes.
On y croit tous :star3:
Tu ne crois quand même pas que les résultats seraient communiqués en 2023 ?
On s'en fout des résultats. Ce qu'il nous faut, ce sont des conclusions fermes et applicables. Et ça, c'est prévu pour 2023. Pas avant.

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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par johanono » 07 mai 2020, 11:52:52

Coronavirus. Madonna a été contaminée en mars à Paris

Madonna va mieux, mais elle a indiqué avoir été testée positive au Covid-19. Comme plusieurs membres de son équipe, elle a attrapé le coronavirus à Paris, lors de sa tournée mondiale, il y a sept semaines.

suite

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Yakiv
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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Yakiv » 07 mai 2020, 11:57:03

Nombrilist a écrit :
07 mai 2020, 11:38:17
Yakiv a écrit :
07 mai 2020, 10:54:01
Nombrilist a écrit :
07 mai 2020, 10:51:51
artragis a écrit :
07 mai 2020, 09:03:04
@Nombrilist encore cette confusion entre "fin d'étude" et "rendre des résultats". La fin de la phase 4 est vers 2023, oui. Mais on aura des résultats après la phase 2, après la phase 3 et peut être même durant des étapes intermédiaires si on observe des choses nettes.
On y croit tous :star3:
Tu ne crois quand même pas que les résultats seraient communiqués en 2023 ?
On s'en fout des résultats. Ce qu'il nous faut, ce sont des conclusions fermes et applicables. Et ça, c'est prévu pour 2023. Pas avant.
On pourra sans doute tirer des conclusions à partir des résultats.

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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Nombrilist » 07 mai 2020, 12:07:00

Yakiv a écrit :
07 mai 2020, 11:57:03
Nombrilist a écrit :
07 mai 2020, 11:38:17
Yakiv a écrit :
07 mai 2020, 10:54:01
Nombrilist a écrit :
07 mai 2020, 10:51:51
artragis a écrit :
07 mai 2020, 09:03:04
@Nombrilist encore cette confusion entre "fin d'étude" et "rendre des résultats". La fin de la phase 4 est vers 2023, oui. Mais on aura des résultats après la phase 2, après la phase 3 et peut être même durant des étapes intermédiaires si on observe des choses nettes.
On y croit tous :star3:
Tu ne crois quand même pas que les résultats seraient communiqués en 2023 ?
On s'en fout des résultats. Ce qu'il nous faut, ce sont des conclusions fermes et applicables. Et ça, c'est prévu pour 2023. Pas avant.
On pourra sans doute tirer des conclusions à partir des résultats.
Des hypothèses oui, des conclusions, ça m'étonnerait. Surtout que Discovery n'a toujours pas vraiment démarré en réalité.

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Yakiv
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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Yakiv » 09 mai 2020, 11:14:17

Bonne nouvelle.
La Croix a écrit :
L’OMS écarte l’hypothèse d’une réinfection au Covid-19
Contrairement à ce qu’ont un moment redouté les experts, il n’y a pas eu de cas de réinfection de malades en Corée du sud. Après examen, les fragments d’ADN viral, trouvés chez ces patients sortis guéris de l’hôpital, ne se sont pas avérés contagieux.

Denis Sergent, le 08/05/2020 à 11:58

Au laboratoire, les biologistes ont mis en culture les fragments d’ARN ou les « cellules mortes de poumon » retrouvés chez tous les patients déclarés guéris.

Est-il possible d’être à nouveau infecté par un un virus, une bactérie voire un parasite, peu de temps après avoir été testé positif une première fois, puis en avoir guéri et être (théoriquement) protégé par des anticorps ou des cellules immunitaires ? Voilà une question – soulevée ces dernières semaines par le cas de dizaines de patients sud-coréens guéris puis à nouveau testés positifs au Sars-CoV-2 – qui semble réglée à la suite de la publication d’un avis de l’OMS.

L’étude approfondie des différents cas en question indique qu’on ne peut être infecté deux fois de suite. « Ce n’est pas contagieux. Ce n’est pas une réinfection. Cela fait partie du processus de récupération », a insisté Maria Van Kerkhove, responsable technique à l’OMS, selon la BBC et l’AFP.

« Ce n’est pas une réinfection »
Que s’est-il donc passé pour que l’on en doute pendant plusieurs semaines ? « Ces patients ont été hospitalisés puis sont sortis guéris après, généralement, deux tests de dépistage de virus négatifs, explique Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l’hôpital Saint-Louis. Mais revus par un médecin deux semaines plus tard, certains ont présenté des symptômes du genre fièvre, toux, maux de tête. Ils ont été à nouveau testés par un écouvillonnage naso-pharyngé et les biologistes ont retrouvé de l’ARN viral », raconte la spécialiste.

S’agit-il d’une ré-infection ? Ou les dépistages réalisés à la sortie de l’hôpital, erronés, ont-ils donné des « faux négatifs » ? Au laboratoire, les biologistes ont mis en culture les fragments d’ARN ou les « cellules mortes de poumon » retrouvés chez tous les patients déclarés guéris « pour mieux comprendre combien de temps ils abritent du virus vivant » et s’ils étaient contagieux. En effet, ce n’est parce qu’on trouve du virus vivant dans les voies respiratoires d’un patient qu’il est forcément transmissible et contagieux.

Mais la persistance de virus en cours d’expulsion
« Il semble que ces patients expulsent du matériel viral (ARN, NDLR), ayant persisté dans les poumons, dans le cadre de la phase de rétablissement », explique l’OMS. « En clair, les biologistes virologues ont conforté l’hypothèse des cliniciens infectiologues : il ne s’agit pas d’une réinfection, mais d’une persistance de débris viraux en cours d’expulsion », traduit Anne-Claude Crémieux. Une bonne nouvelle, car cela existe avec d’autres virus comme celui de la rougeole par exemple. « Ici, les patients peuvent éliminer des débris viraux pendant longtemps, ce qui est rassurant, car cela ne va pas à l’encontre du principe d’immunité », résume l’infectiologue.

La question entêtante de la durée de l’immunité
Néanmoins, avec ce coronavirus, le Sras-CoV-2, deux questions fondamentales sont encore sans réponse : quelle est la durée effective de l’immunité protectrice ? Et les patients ayant eu une forme asymptomatique de la maladie sont-ils réellement protégés ?

Les études réalisées chez des patients ayant été infectés par le Sras-Cov-1 en 2003 incitent à penser qu’il se développe bien, chez la majorité d’entre eux, une immunité adaptative à base d’anticorps neutralisants durant deux ou trois ans. Mais sans doute pas à vie.
https://www.la-croix.com/France/LOMS-ec ... 1201093215

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Camille
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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Camille » 09 mai 2020, 11:31:52

Il est dit que ces patients-ci n'ont pas été réinfectés, ce qui est différent de dire que la réinfection est impossible...

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Yakiv
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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Yakiv » 09 mai 2020, 11:42:29

Discovery peine donc à trouver des patients.
Désolé de le dire et de le répéter, mais en partie à cause du lobbying de Didier Raoult et sa bande.

Aussi parce que les essais se font concurrence entre eux.
Après, peu importe que ce soit Discovery, Solidarity ou Recovery qui apporte des résultats, l'important serait d'obtenir des résultats rapidement.
Franceinfo a écrit :
Coronavirus : pourquoi l'essai européen Discovery, voué à trouver un traitement, patine
Lancé le 22 mars, le projet européen Discovery ambitionnait de tester quatre traitements sur plus de 3 000 patients atteints du Covid-19. Moins de 800 ont été recrutés à ce jour, presque exclusivement en France.

franceinfo
Mis à jour le 09/05/2020 | 10:23


Les premiers enseignements étaient attendus début avril. Un mois plus tard, l'ambitieux essai Discovery, qui vise à comparer l'efficacité de quatre traitements contre le coronavirus sur des milliers de patients en Europe, n'a toujours pas livré le moindre verdict. Et contrairement à ce qu'a annoncé Emmanuel Macron lundi 4 mai, les résultats ne seront sans doute pas disponibles le 14 mai.

Plusieurs raisons, scientifiques, administratives et financières, expliquent ce retard. Principale difficulté : le recrutement de patients à l'échelle européenne. Lors de son lancement le 22 mars, Discovery ambitionnait d'enrôler 3 200 malades hospitalisés pour Covid-19 (dont au moins 800 en France) dans plusieurs pays dont "la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Espagne et peut-être d'autres" pays, selon l'Inserm, qui coordonne le projet. Mais au 7 mai, l'essai n'a pu recruter que 742 patients, quasi exclusivement en France. Franceinfo vous explique pourquoi cet essai s'enlise.

Des pays européens pas coordonnés
Si plusieurs pays s'étaient dits intéressés pour participer à cet essai, c'est en France qu'il a été mis en place en premier, sous la responsabilité de la professeure Florence Ader, infectiologue à l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon. La période du 1er au 22 mars a été exclusivement dédiée à la mise en place du projet en France, explique-t-elle dans une vidéo publiée sur le site de l'Inserm, se félicitant d'avoir réussi à mettre sur pied un essai clinique randomisé en seulement 22 jours, dans des délais bien plus courts que ceux habituellement observés.

Ce n'est qu'à ce moment-là que les autres pays ont été invités à participer. "On a essayé de proposer une sorte d'alliance pour unir nos forces", affirme Florence Ader. Trop tard, car entre-temps, certains pays se sont engagés dans d'autres essais parallèles ou concurrents. L'Espagne et l'Italie ont ainsi décidé de suivre le protocole Solidarity, coordonné par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui teste les mêmes médicaments mais avec une méthodologie moins contraignante. Le Royaume-Uni a quant à lui décidé de mettre au point son propre protocole, baptisé Recovery.

Avec l'Allemagne, l'Autriche, le Portugal ou la Belgique, les discussions sont toujours en cours. A ce jour, un seul patient européen a été recruté hors de France, au Luxembourg, le 30 avril. "Franchement, Covid et l'Europe, c'est un échec ! Chaque pays a travaillé pour lui, et on a beaucoup de mal à coopérer", regrette dans une interview au Monde le professeur Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Bichat, membre des deux comités scientifiques nommés pour éclairer le gouvernement et directeur du consortium Reacting, qui coordonne l'essai Discovery.

Le "buzz" contre-productif de l'hydroxychloroquine
Initialement, l'essai Discovery ne devait comporter que quatre "bras", c'est-à-dire quatre groupes de patients, répartis aléatoirement. Le premier groupe, appelé groupe témoin, auquel seuls des soins standards sont prodigués, doit permettre de comparer l'efficacité des trois traitements administrés à chacun des autres groupes :
- le remdesivir, un antiviral initialement conçu pour le virus Ebola
- une combinaison lopinavir et ritonavir, utilisée contre le VIH
- la même combinaison lopinavir et ritonavir, associée à l'interféron bêta, susceptible de bloquer le processus inflammatoire.

Alors qu'elle ne devait pas être testée, l'hydroxychloroquine a finalement été intégrée à l'essai, en pleine polémique sur cette molécule utilisée notamment par le professeur Didier Raoult à l'Institut hospitalo-universitaire de Marseille.

"A cause du buzz, on m'a demandé de rajouter le bras hydroxychloroquine", explique la professeure France Mentré, épidémiologiste à l'hôpital Bichat et responsable méthodologique de l'essai Discovery, dans une interview à "C à Vous", sur France 5. Une demande émanant directement des autorités sanitaires et du Conseil scientifique placé auprès du gouvernement. L'idée était également de s'aligner sur le protocole de l'essai Solidarity supervisé par l'OMS, qui, lui, teste l'hydroxychloroquine.

Résultat, au lieu de comporter quatre bras, Discovery en compte cinq, ce qui réduit mécaniquement les cohortes de patients testés. Lundi 11 mai, un comité de surveillance et de suivi des données (Data safety monitoring board), totalement indépendant des équipes assurant la conduite de l'essai, doit se pencher sur les résultats cliniques des 730 premiers patients de l'étude.

Au vu des données récoltées, ce comité peut signaler qu'une molécule se démarque des autres en raison de son efficacité, ou au contraire suggérer l'abandon d'un traitement en raison de son inefficacité ou d'effets secondaires. Si les résultats ne sont pas suffisamment probants, il invite généralement à poursuivre l'essai en recrutant de nouveaux patients. "Il y a moins de 150 patients par bras, c'est très peu. Il y a donc beaucoup de chances qu'ils nous disent de continuer", explique France Mentré. Voilà pourquoi les résultats promis par Emmanuel Macron ne seront sans doute pas disponibles le 14 mai.

Au-delà de ces difficultés méthodologiques, le débat sur l'hydroxychloroquine qui a fait rage en France a freiné les recrutements de patients. En arrivant à l'hôpital, certains patients avaient déjà été traités avec de l'hydroxychloroquine en médecine de ville et n'ont donc pas pu être intégrés dans l'essai. D'autres, qui n'avaient encore reçu aucun traitement, voulaient absolument faire partie du bras "hydroxychloroquine", explique France Mentré, ce qui ne correspond pas à la méthodologie d'un essai randomisé.

Une épidémie qui ralentit
C'est une bonne nouvelle sur le front de la santé publique, mais une difficulté pour l'essai Discovery. Avec le ralentissement de l'épidémie, le nombre d'hospitalisations diminue chaque semaine. Celui de candidats potentiels à cet essai clinique est donc de moins en moins important.

"Depuis quinze jours, les inclusions plafonnent", observe Florence Ader. Une situation "anticipée du fait du confinement, et cohérente avec la situation épidémiologique", selon elle. A moins d'une reprise de l'épidémie, il sera difficile d'inclure dans les semaines à venir de nombreux nouveaux patients. Les pays européens qui se disent toujours intéressés pour participer à l'essai (Allemagne, Portugal, Autriche, Belgique) sont eux aussi dans une phase descendante de l'épidémie et n'apporteront donc pas de gros bataillons de patients dans l'immédiat. Or, les méthodologistes de l'essai Discovery ont calculé qu'il faudrait au moins 600 patients par bras pour parvenir à des résultats incontestables.

Pas de remède miracle pour l'instant
S'il est trop tôt pour parler d'échec de l'essai Discovery, il semble d'ores et déjà qu'aucun des quatre traitements testés n'offre une efficacité spectaculaire à ce stade. Dans le contexte d'urgence mondiale provoquée par la pandémie, des résultats partiels auraient pu être communiqués si l'une des molécules avait démontré une action significative contre la maladie.

Malgré les espoirs suscités par cet essai clinique, Florence Ader prévient qu'il ne faut pas s'attendre à une "molécule miracle". Sinon, les chercheurs qui ont démarré des essais plus tôt, en Chine et en Italie, "l'auraient déjà trouvée", a-t-elle expliqué lors d'une audition au Sénat. Interrogé par l'AFP, Yazdan Yazdanpanah le confirme : "Si c'était des molécules hyper efficaces, on l'aurait su déjà".
https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... 55025.html

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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Yakiv » 09 mai 2020, 12:43:34

Les résultats des hôpitaux de New York sont tombés.
L'hydroxychloroquine n'empêche pas les malades atteints du coronavirus arrivant aux urgences de mourir ou d'être intubés.

https://www.lexpress.fr/actualite/socie ... 25626.html

Lien vers l'étude (en anglais).
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/N ... tured_home

@artragis, @Nombrilist ou d'autres. Comprenez vous la méthodologie ? Savez vous si les groupes avec et sans chloroquine étaient à peu près équivalents sur le plan de l'avancée de la maladie ou s'il s'agit de la même étude qui a été contrainte d'établir des corrections statistiques pour tenir compte de ces différences ?

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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Nombrilist » 09 mai 2020, 12:55:42

@Yakiv , il faut arrêter de mettre tout sur le dos de Raoult. La médecine, ce n'est pas le supermarché. Si un médecin prescrit un médicament, c'est que lui-même croit en son efficacité. Des médecins du monde entier en prescrivent à leur patients Covid. Raoult n'est pas le chef suprême de la médecine mondiale, à ce que je sache. Le choix du traitement relève de la responsabilité individuelle de chaque médecin.

Sinon, au 6 mai, concernant le hall of unfamous des décès liés au Covid, la Belgique - dont on ne parle jamais - caracole en tête avec 746 décès par million d'habitant.
1: Belgique 746 décès / m. hab (mais l'Etat de New-York explose tous les compteurs avec 1050 décès / m. hab)
2: Espagne 563 décès / m. hab.
3-4: Italie-UK 471-500 décès / m. hab (on retrouve le UK qui n'a pas voulu confiner tout de suite)
5: France 392 décès / m. hab
6-7-8: Pays-Bas - Suède - Irlande 295-312 décès / m. hab (on retrouve deux pays qui ont voulu faire les malins à ne pas confiner)
9-10: USA - Suisse 214-236 décès / m. hab (statistique pas très pertinent à propos des US)
11: Luxembourg 165 décès / m. hab
12-16: Canada - Portugal - Equateur - Allemagne - Danemark 90-127 décès / m. hab (à noter que le Danemark déconfine alors qu'il connaît une recrudescence du nombre de morts)

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/ar ... 55770.html

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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Yakiv » 09 mai 2020, 13:02:08

Nombrilist a écrit :
09 mai 2020, 12:55:42
@Yakiv , il faut arrêter de mettre tout sur le dos de Raoult. La médecine, ce n'est pas le supermarché. Si un médecin prescrit un médicament, c'est que lui-même croit en son efficacité. Des médecins du monde entier en prescrivent à leur patients Covid. Raoult n'est pas le chef suprême de la médecine mondiale, à ce que je sache. Le choix du traitement relève de la responsabilité individuelle de chaque médecin.
Il l'est devenu auprès d'un très grand nombre de Français, que tu le veuilles ou non.
De ce fait, le comportement d'une bonne partie des malades s'en trouve influencé et des médecins se retrouvent ainsi à devoir "négocier" chloroquine ou pas chloroquine auprès de leurs patients.

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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Nombrilist » 09 mai 2020, 13:50:45

Yakiv a écrit :
09 mai 2020, 13:02:08
Nombrilist a écrit :
09 mai 2020, 12:55:42
@Yakiv , il faut arrêter de mettre tout sur le dos de Raoult. La médecine, ce n'est pas le supermarché. Si un médecin prescrit un médicament, c'est que lui-même croit en son efficacité. Des médecins du monde entier en prescrivent à leur patients Covid. Raoult n'est pas le chef suprême de la médecine mondiale, à ce que je sache. Le choix du traitement relève de la responsabilité individuelle de chaque médecin.
Il l'est devenu auprès d'un très grand nombre de Français, que tu le veuilles ou non.
De ce fait, le comportement d'une bonne partie des malades s'en trouve influencé et des médecins se retrouvent ainsi à devoir "négocier" chloroquine ou pas chloroquine auprès de leurs patients.
Un vrai médecin, ça ne négocie pas. Je ne sais pas d'où ça sort cette affirmation. Tu as des caméras cachées dans les bureaux des médecins?

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Re: Coronavirus chinois : un "cousin germain" du Sras loin d'avoir livré tous ses secrets

Message non lu par Yakiv » 09 mai 2020, 14:05:00

Nombrilist a écrit :
09 mai 2020, 13:50:45
Un vrai médecin, ça ne négocie pas. Je ne sais pas d'où ça sort cette affirmation. Tu as des caméras cachées dans les bureaux des médecins?
Un docteur l'expliquait dans une émission télé, par contre je suis désolé je ne me souviens plus de la source.
Mais son propos était intéressant, il expliquait que pour certains de ses patients, il avait analysé les risques de la chloroquine, le niveau de stress et le bénéfice sur la santé mentale de ces patients s'il leur cédait un traitement à base de chloroquine.
En gros, il a volontairement utilisé la chloroquine comme un placebo avec ceux qui voulaient à tout prix de la chloroquine.

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