Je le pense aussi. A contrario certaines personnes ne peuvent espérer réussir au concours de charisme. Je pense au patron actuel du PS que j'aurais du mal à voir comme candidat. A ce jeu un Salvini a une " g....." qui lui a bien servi.wesker a écrit : ↑02 sept. 2019, 22:11:41En vérité, l'élection présidentielle est, d'abord celle d'une personnalité, bien plus qu'une ligne ou un projet politique. Pecresse, d'ailleurs qui se pose en fédérarice d'une droite libérale refuse d'assumer ce fait.
Les libéraux croient à l'individu mais lorsque cela les dérange vantent le collectif, le rassemblement etc...mais la personnalisation de l'élection agit au détriment des idées...D'ailleurs les élections américaines, à bien des égards en sont la démonstration, que les primaires ne font que renforcer.
Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
- wesker
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Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
L'actuel Premier secrétaire ne parvient pas à être audible car il semble davantage gérer un appareil en attente d'une personnalité fédératrice. Par ailleurs, sa ligne politique fut celle des sociaux démocrate, et au delà des positionnements ne se distingue qu'à la marge de la politique actuelle.
C'est, à mon sens, parce que trop de citoyens perçoivent cette proximité idéologique qui ne résulte que de compromis européens avec leurs partenaires, souvent alliés dans des gouvernements de coalition l'explique. C'est, aussi pour cette raison que les partisans des diverses familles politiques devraient se déterminer entre les idées qu'ils croient défendre et les compromis que leur volonté d'appartenance à l'Union Européenne abouti
C'est, à mon sens, parce que trop de citoyens perçoivent cette proximité idéologique qui ne résulte que de compromis européens avec leurs partenaires, souvent alliés dans des gouvernements de coalition l'explique. C'est, aussi pour cette raison que les partisans des diverses familles politiques devraient se déterminer entre les idées qu'ils croient défendre et les compromis que leur volonté d'appartenance à l'Union Européenne abouti
Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Cette alliance me paraît moins contre nature que la précédente.
Cette alliance me paraît moins contre nature que la précédente.
Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
A ceci près que le Mouvement 5 Etoiles a fait campagne contre les partis traditionnellement au pouvoir, dont notamment le Parti démocrate. Il n'est pas certain que les électeurs qui ont voté pour le Mouvement 5 Etoiles apprécient cette alliance.Papibilou a écrit : ↑04 sept. 2019, 08:49:53https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Cette alliance me paraît moins contre nature que la précédente.
Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Les électeurs ne sont pas forcément les adhérents mais ces derniers ont largement soutenu l'alliance :johanono a écrit : ↑04 sept. 2019, 10:31:01A ceci près que le Mouvement 5 Etoiles a fait campagne contre les partis traditionnellement au pouvoir, dont notamment le Parti démocrate. Il n'est pas certain que les électeurs qui ont voté pour le Mouvement 5 Etoiles apprécient cette alliance.Papibilou a écrit : ↑04 sept. 2019, 08:49:53https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html
Cette alliance me paraît moins contre nature que la précédente.
Il faut dire que c'est la dernière chance pour le M5S de faire ses preuves. En cas d'élections anticipées, le mouvement fondrait comme neige au soleil dans la lignée des élections intermédiaires (locales et européennes), et s'éloignera pour lui et pour toujours la perspective de gouverner l'Italie. Il leur reste un peu moins de 4 ans pour faire leurs preuves maintenant.A 79,5 %, les adhérents du Mouvement 5 étoiles ont décidé d’avaliser le plus incroyable renversement d’alliance de l’histoire – pourtant riche en péripéties – de l’Italie républicaine : une coalition avec le Parti démocrate (centre gauche). En mai 2018, le même collège avait applaudi à 94 %, à un « contrat de gouvernement » avec la Ligue de Matteo Salvini (extrême droite)… Difficile d’imaginer revirement plus radical, d’autant plus que ce vote s’est assorti d’une participation record (plus de 73 000 personnes, contre à peine 44 000 l’an passé).
Bref, c'est aussi ça qui est intéressant en Italie contrairement en France où tout est écrit d'avance.
- Jeff Van Planet
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Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Sauf que dans les faits, le seul moment où on parle d'idées, c'est à la présidentielle, aux européennes ont a parlé que de clans.Yakiv a écrit : ↑02 sept. 2019, 19:48:05Quelle présomption !Jeff Van Planet a écrit : ↑02 sept. 2019, 19:45:05Ce ne sont pas des théories, c'est un état de fait.
Pour moi, le constat factuel, c'est qu'on ne parle plus de politique lorsqu'on personnifie la vie politique.
Les gens votent toujours pour un candidat donc un physique, une allure, une prestance, etc, le débat politique ne compte plus dès lors.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Le Parti Démocrate italien est ouvertement europhile, très libéral et aura donc, à mon sens, du mal à s'entendre durablement avec une formation qui est ouvertement hostile à l'architecture fédérale, qui est plutôt opposée au néolibéralisme si destructeur et qui a fait sa campagne sur le rejet des formations politiques traditionnelles.
Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Donc tu as vu les gens débattre d'idées lors des présidentielles toi ? Moi pas.Jeff Van Planet a écrit : ↑04 sept. 2019, 19:40:09Sauf que dans les faits, le seul moment où on parle d'idées, c'est à la présidentielle, aux européennes ont a parlé que de clans.
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Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Bah quand même. Mélenchon, Macron et Hamon ont bien développé des idées (revenu universel, taxation du capital, taxation des robots, planification écologique...).Yakiv a écrit : ↑05 sept. 2019, 07:01:47Donc tu as vu les gens débattre d'idées lors des présidentielles toi ? Moi pas.Jeff Van Planet a écrit : ↑04 sept. 2019, 19:40:09Sauf que dans les faits, le seul moment où on parle d'idées, c'est à la présidentielle, aux européennes ont a parlé que de clans.
Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Les candidats ont débattu bien entendu.Nombrilist a écrit : ↑05 sept. 2019, 07:31:46Bah quand même. Mélenchon, Macron et Hamon ont bien développé des idées (revenu universel, taxation du capital, taxation des robots, planification écologique...).Yakiv a écrit : ↑05 sept. 2019, 07:01:47Donc tu as vu les gens débattre d'idées lors des présidentielles toi ? Moi pas.Jeff Van Planet a écrit : ↑04 sept. 2019, 19:40:09Sauf que dans les faits, le seul moment où on parle d'idées, c'est à la présidentielle, aux européennes ont a parlé que de clans.
Mais est-ce que les électeurs ont pris en compte quoi que ce soit ?
Ça fait un moment qu'on n'en a plus parlé, mais la ligne Macron, ce n'est rien d'autre que la ligne Bayrou / Valls / voire Hollande.
Alors pourquoi Macron a-t-il "tout casser" alors que les autres sont tombés dans les Abymes ? Parce que Macron avait le physique adéquat et donnait l'apparence du neuf.
Par exemple, si Hollande s'était représenté pour incarner exactement le même programme politique que celui de Macron (à sa place), il n'aurait pas été élu, tout aurait été différent, etc.
Ce n'est donc qu'une question de physique des candidats.
Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Ce n'est pas qu'une question de physique. Macron a rassemblé tous les électeurs modérés de gauche et de droite. Cela fait du monde.Yakiv a écrit : ↑05 sept. 2019, 08:38:43Les candidats ont débattu bien entendu.Nombrilist a écrit : ↑05 sept. 2019, 07:31:46Bah quand même. Mélenchon, Macron et Hamon ont bien développé des idées (revenu universel, taxation du capital, taxation des robots, planification écologique...).Yakiv a écrit : ↑05 sept. 2019, 07:01:47Donc tu as vu les gens débattre d'idées lors des présidentielles toi ? Moi pas.Jeff Van Planet a écrit : ↑04 sept. 2019, 19:40:09Sauf que dans les faits, le seul moment où on parle d'idées, c'est à la présidentielle, aux européennes ont a parlé que de clans.
Mais est-ce que les électeurs ont pris en compte quoi que ce soit ?
Ça fait un moment qu'on n'en a plus parlé, mais la ligne Macron, ce n'est rien d'autre que la ligne Bayrou / Valls / voire Hollande.
Alors pourquoi Macron a-t-il "tout casser" alors que les autres sont tombés dans les Abymes ? Parce que Macron avait le physique adéquat et donnait l'apparence du neuf.
Par exemple, si Hollande s'était représenté pour incarner exactement le même programme politique que celui de Macron (à sa place), il n'aurait pas été élu, tout aurait été différent, etc.
Ce n'est donc qu'une question de physique des candidats.
Mais nous sommes d'accord : la ligne Macron est une centriste que Bayrou ou Valls, voire Hollande ou Juppé, n'auraient pas reniée.
Ceci dit, il appartient aux électeurs de s'emparer du débat. Si les électeurs préfèrent voter selon la tronche du candidat plutôt que selon les idées, c'est leur problème. Mais au moins, ils auront eu le choix, ils auront eu la possibilité de s'exprimer.
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Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Pas d'accord, si Macron a séduit c'est aussi parce qu'il n'avait pas d'étiquette idéologique collée aux basques comme les autres professionnels de la politique en face de lui. Ca lui a laissé une liberté de proposition que n'avaient pas les autres et ça lui a épargné toute accusation de trahison des valeurs/principes/idéaux comme celles qui ont plombé la fin du quinquennat Hollande. Sans même parler de l'aspect bilan tant politique que personnel (coucou Fillon). Et le physique de jeune premier achève de matérialiser l'impression générale de nouveauté et de liberté d'action. Une bonne partie de son électorat a voté pour lui car elle considère que le pays est paralysé par l'impuissance du personnel politique trop enfermé justement dans les cadres idéologiques et partisans.Yakiv a écrit : ↑05 sept. 2019, 08:38:43Ça fait un moment qu'on n'en a plus parlé, mais la ligne Macron, ce n'est rien d'autre que la ligne Bayrou / Valls / voire Hollande.
Alors pourquoi Macron a-t-il "tout casser" alors que les autres sont tombés dans les Abymes ? Parce que Macron avait le physique adéquat et donnait l'apparence du neuf.
Par exemple, si Hollande s'était représenté pour incarner exactement le même programme politique que celui de Macron (à sa place), il n'aurait pas été élu, tout aurait été différent, etc.
Ce n'est donc qu'une question de physique des candidats.
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Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Yakiv a raison sur ce point, on ne débat plus des projets, des idées ou des contenus, on se contente d'élire des positionnements, des personnes, des slogans. Mais la responsabilité n'incombe pas aux politiques, pour le coup, ce sont les citoyens qui ne s'interessent pas à ces sujets là, qui ne posent pas de questions, concrètes, précises, ce sont aussi les médias qui n'organisent plus de rencontres face aux français, ou qui n'osent plus surprendre les professionnels de la politique.
Que ce soit, en France ou ailleurs, la responsabilité d'un pays incombe aussi largement à celle de son peuple qui doit décider d'abandonner son avenir ou au contraire de s'y interesser.
Que ce soit, en France ou ailleurs, la responsabilité d'un pays incombe aussi largement à celle de son peuple qui doit décider d'abandonner son avenir ou au contraire de s'y interesser.
Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Macron a rallié du monde sur son physique.
Par contre, il a également rallié des politiques modérés de gauche et de droite par effet d'opportunisme.
En fait, le pouvoir d'attraction d'un homme politique agit comme le pouvoir d'attraction d'un corps céleste. Lorsqu'un corps céleste devient plus massif, alors il devient aussi capable d'attirer à lui des corps un peu plus éloignés qu'il n'était pas capable d'attirer avant, lorsqu'il était plus petit et moins massif.
En politique, c'est la même chose. Lorsque le centre était incarné par Bayrou, c'est lui qui subissait la force d'attraction du pôle conservateur (dont il a longtemps été affilié). Depuis que le centre est incarné par Macron, il est devenu par lui-même une force d'attraction s'exerçant à la fois sur le pôle de gauche et de droite (avec les dégâts engendrés sur LR et le PS que l'on connaît).
Oui mais on peut éventuellement trouver de nouvelles règles qui permettront aux électeurs de s'intéresser un peu plus aux idées qu'aux personnes.
Lorsqu'on produit de la m...., l'offre est au moins autant responsable que la demande.
Re: Italie: fin de la coalition populiste et élections à venir
Excellent raisonnement.wesker a écrit : ↑05 sept. 2019, 18:45:14Yakiv a raison sur ce point, on ne débat plus des projets, des idées ou des contenus, on se contente d'élire des positionnements, des personnes, des slogans. Mais la responsabilité n'incombe pas aux politiques, pour le coup, ce sont les citoyens qui ne s'interessent pas à ces sujets là, qui ne posent pas de questions, concrètes, précises, ce sont aussi les médias qui n'organisent plus de rencontres face aux français, ou qui n'osent plus surprendre les professionnels de la politique.
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