Aux Etats-Unis, il y a 2 problèmes qui se posent. Le premier, tu l'as souligné, c'est le rôle excessivement élevé de l'argent dans les compagnes électorales. Le second problème, c'est que ça fait 2 fois maintenant en une vingtaine d'années que celui qui récolte le moins de voix remporte les élections. Mais globalement, tu as raison, le processus électoral est assez libre, la liberté d'expression jouant pleinement son rôle.johanono a écrit : ↑06 oct. 2018, 12:49:35Orban n'a pas fait de coup d'Etat, n'embastille pas les opposants, et ne muselle pas les média. Le processus électoral en Hongrie se déroule de façon parfaitement libre. Idem aux Etats-Unis : le processus électoral américain a des défauts, parmi lesquels la nécessité d'obtenir des financements importants auprès de généreux mécènes, mais les élections sont libres dans ce pays, et Trump y a été élu de façon tout à fait démocratique. Peut-être est-ce différent en Russie, où les opposants ont en effet beaucoup de mal à s'exprimer.
Orban comme Trump tiennent mènent des politiques et tiennent des discours peu politiquement corrects. Ce qui fait dire aux tenants du politiquement correct droit-de-l'hommiste dominant qu'ils ne sont pas démocrates. Mais c'est là une escroquerie intellectuelle que d'assimiler la démocratie proprement dite au contenu d'une politique. La démocratie proprement dite, c'est un processus électoral, peu importe la politique qui en résulte.
Je ne reviens pas sur ce qui se passe en Russie.
En Hongrie, je ferais une petite synthèse du rapport européen, j'ai lu les 3 quarts du document, mais pour faire simple, ce qui s'y passe sur le plan politique ressemble de plus en plus à ce qui se passe en Russie : le pouvoir exécutif a de plus en plus de pouvoir, les médias indépendants en ont de moins en moins, ce qui fait que la propagande gouvernementale est de plus en plus forte. La Hongrie est en train de ne plus être une démocratie digne de ce nom.