Yakiv a écrit : ↑02 nov. 2018, 22:41:39
Enfin, pour répondre à ce qui a été dit un peu plus haut, le protectionnisme, c'est comme tout, il faut savoir le doser. In medio stat virtus. Personne n'a jamais parlé d'autarcie ici. Par contre, je signale au passage que les pays avec lesquels nous échangeons le plus au delà de l'Europe, à commencer par la Chine, ne sont pas assez stupides pour ne pas nous tarifer des droits de douane significatifs, eux. Et pourtant cela ne les empêche en aucun cas de commercer avec nous qui sommes, à l'inverse, suffisamment stupides pour leur appliquer un droit de douane proche de 0.
Là je peux partager une idée de protectionnisme réfléchit.
Mais précisément, nos droits de douane proche de zéro, n'est ce pas les bas salaires Européens, donc italiens, qui en profitent, et qui rend leur pouvoir d'achat un peu meilleur? Alors hausser des droits de douane pour ensuite renforcer les minimas sociaux et la redistribution... avec de la dette...
J'en ai fini avec cette parenthèse sur le protectionnisme et la dette, qui n'est pas sans rapport avec l'actualité italienne. C'est précisément cette actualité italienne qui nous oblige littéralement à évoquer ces sujets, ou qui nous en donne une opportunité à saisir. Sinon, c'est commenter la couleur des chrysanthèmes. Enfin selon le sens que j'ai du débat politique. Mais je reconnais qu'il faut se recentrer.
Quoi qu'il en soit, l'Italie jette un pavé dans la marre des marchés, au moment même ou la crainte d'un nouveau crash mondial revient dans les milieux de la finance. Et il est impossible de ne pas parler de l'impact d'un nouveau crash sur les dettes des états. L'Italie est assez importante pour créer un cataclysme mondial, au nom de ses petits problèmes internes.