Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

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Hector

Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 07 juil. 2018, 23:16:37

Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

La Première ministre a réussi à reconstituer l'unité de son gouvernement conservateur, tout en maintenant une relation commerciale satisfaisante avec l'Union. De notre correspondant à Londres, Marc…



La Première ministre a réussi à reconstituer l'unité de son gouvernement conservateur, tout en maintenant une relation commerciale satisfaisante avec l'Union.


De notre correspondant à Londres, Marc Roche
Publié le 07/07/2018 à 17:58 | Le Point.fr



Theresa May pouvait arborer l'air réjoui et apaisé de celle à qui Dame Fortune rend enfin belle et bonne justice, après des jours difficiles. Après l'approbation, le 6 juillet au soir, de son plan en faveur d'un « soft Brexit », par son gouvernement réuni au grand complet dans la résidence officielle de campagne du chef du gouvernement à Chequers, la Première ministre irradiait littéralement de plaisir.


On la comprend. Elle qui a dû traverser tant de déserts depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2016, voici qu'elle triomphe enfin du destin en imposant contre vents et marée son dessein d'un Brexit « léger » dans les futures relations commerciales avec l'Union européenne. En vertu de ce plan, le Royaume-Uni resterait en partie dans le marché unique, et conserverait un alignement réglementaire avec l'UE, tout en n'acceptant ni la liberté de circulation des travailleurs ni le marché unique des services.


« La Première ministre peut crier victoire » : comme l'indique la manchette du Times de samedi, Theresa May a fait rentrer la frange Brexiter du cabinet dans le rang. Avec une habilité redoutable, elle n'a laissé le choix à ses sept ministres eurosceptiques qu'entre le respect de la solidarité gouvernementale ou la disgrâce. Elle a mis K.-O. le courant partisan d'un Brexit « dur » dont le chef de file, l'ineffable secrétaire d'État au Foreign Office, Boris Johnson, est désormais bâillonné.

Pas question de mettre en danger la poursuite de l'embellie économique



Comment celle dont l'autorité avait été très affaiblie par la perte de sa majorité parlementaire à l'issue des élections ratées du 8 juin 2017, est-elle parvenue à ses fins ?


Tout d'abord, Theresa May a su jouer des divisions et des ambitions au sein du courant eurosceptique de son gouvernement. Les deux principaux opposants à son plan, Boris Johnson, et le ministre du Brexit, David Davis, ont surestimé leur influence. Le premier s'était ridiculisé en effectuant une visite express en Afghanistan pour ne pas avoir à voter contre l'extension de l'aéroport d'Heathrow. Le second a été miné par sa fainéantise et son manque d'assiduité dans les négociations avec Bruxelles : moins de quatre heures de pourparlers au total avec son alter ego Michel Barnier lors du premier semestre 2018, alors que le temps presse.


Par ailleurs, les avertissements sur le risque de gel des investissements étrangers en cas de Brexit « dur » a eu l'effet attendu en faisant craindre la perte de dizaines de milliers d'emplois industriels directs, et de centaines de milliers indirects dans les Midlands et le nord du pays.


La peur de casser une croissance économique meilleure que prévu et le retour de la consommation, en plombant le moral des ménages, a également joué. Il n'était pas question de mettre en danger la poursuite de l'embellie conjoncturelle en empêchant la conclusion d'un futur accord commercial avec l'UE, le premier partenaire économique du royaume.

Premières fissures du front européen



Aussi, la solution préconisée par May permet de régler le casse-tête de la libre circulation entre les deux Irlande, et la poursuite du processus de paix.


Surtout, la Première ministre a su faire passer son message, « c'est moi ou Jeremy Corbyn », le leader travailliste d'extrême gauche qui pourrait accéder au pouvoir en cas de chute du gouvernement Tory. Non seulement il n'existe pas de solution de remplacement au sein de la droite, mais une nouvelle course au leadership conservateur ferait perdre trois mois, alors que l'échéance du Brexit, au 30 mars 2019, se rapproche.


Enfin, Theresa May a bénéficié des premières fissures du front européen face à Londres. Le ministre de l'Intérieur allemand, Horst Seehofer, qui préconise la flexibilité dans les pourparlers avec le Royaume-Uni, ou l'idée du chancelier autrichien, Sebastian Kurz, de prolonger la procédure de sortie de l'UE attestent les divisions larvées entre les 27, pénalisés par la crise migratoire, les dérives autoritaires en Europe de l'Est et les réticences des pays riches du Nord d'aider ceux du Sud via la réforme de la zone euro, proposée par la France et appuyée par l'Allemagne.


« L'approche de Theresa May est typiquement britannique, c'est-à-dire analytique, pragmatique et empirique », nous confiait au printemps, volontiers admiratif, le coordinateur du Parlement européen sur le Brexit, Guy Verhofstadt. L'ancien Premier ministre belge ne croyait pas si bien dire. Theresa May est parvenue à joindre les deux bouts, ceux du parti conservateur écartelé entre pro et anti-Brexit, qui n'en finissent pas de s'écharper, et ceux de la relation avec l'Union européenne. Une variante du supplice de Tantale auquel la Première ministre a finalement bien résisté. La balle est désormais dans le camp de Bruxelles.





Article complet sur https://amp.lepoint.fr/2234064
C'était la seule solution, Theresa May semble parvenir à l'imposer.

Incognito
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Incognito » 07 juil. 2018, 23:24:30

Il y a énormément de points totalement inacceptables pour les 27 dans les propositions de May. On est encore loin d’un accord. Mais l’important, c’est que May soit parvenue à castrer politiquement les talibans du Brexit. Le fait est que les talibans du Brexit ne résolvent les problèmes qu’en prétendant qu’ils n’existent pas. Par exemple le problème de la frontière entre Irlande du Nord et République Irlandaise. Ou alors les problèmes des entreprises. ‘Fuck business’ n’est pas une réponse très convaincante.
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albert
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par albert » 08 juil. 2018, 06:10:54

Je ne crois pas que les partisans d'un Brexit dur aient perdu définitivement la bataille.

Le gouvernement a eu beaucoup de mal à accoucher de cet accord, qui est fragile. S'il est rejeté par l'UE comme on peut s'y attendre, tous les efforts de Theresa May seront anéantis, et la perspective d'une sortie sans accord reviendra en force. Car les talibans qui poussent le RU vers un Brexit dur sont du côté de l'UE.
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 08 juil. 2018, 09:37:20

albert a écrit :
08 juil. 2018, 06:10:54
Je ne crois pas que les partisans d'un Brexit dur aient perdu définitivement la bataille.

Le gouvernement a eu beaucoup de mal à accoucher de cet accord, qui est fragile. S'il est rejeté par l'UE comme on peut s'y attendre, tous les efforts de Theresa May seront anéantis, et la perspective d'une sortie sans accord reviendra en force. Car les talibans qui poussent le RU vers un Brexit dur sont du côté de l'UE.
Tu peux toujours rêver dans le sens qui te plait. :banane2:

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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par wesker » 08 juil. 2018, 11:17:57

Il me semble que ce sont là des considérations de comptoirs....Ils quitteront l'Union Européenne, auront leur indépendance et, je le crois s'en porteront bien mieux que de satisfaire aux divers lobbies qui n'hésitent pas à se manifester de manière significative, dans les travées de Bruxelles ou de Strasbourg.

Que le Brexit soit hard ou soft, peu importe l'essentiel est que l'indépendance soit rétablie, que l'expression démocratique soit respectée car c'est ce qui doit s'imposer y compris sur les considérations financières d'un monde qui ne peut se résumer à la cupidité, à l'avarice ou à l'avidité.

Incognito
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Incognito » 08 juil. 2018, 11:54:36

albert a écrit :
08 juil. 2018, 06:10:54
Je ne crois pas que les partisans d'un Brexit dur aient perdu définitivement la bataille.

Le gouvernement a eu beaucoup de mal à accoucher de cet accord, qui est fragile. S'il est rejeté par l'UE comme on peut s'y attendre, tous les efforts de Theresa May seront anéantis, et la perspective d'une sortie sans accord reviendra en force. Car les talibans qui poussent le RU vers un Brexit dur sont du côté de l'UE.
Posez-vous la question suivante. La Californie déclare son indépendance des Etats-Unis mais souhaite continuer de faire partie du marché unique américain. Quelle conditions est-ce que les Etats-Unis imposeraient pour que ce soit possible? La réponse est probablement que les Etats-Unis enverraient la Californie bouler, sans aucune forme de compromis possible. Soit on fait partie des Etats-Unis, soit on n’en fait pas partie.

L’UE est plus flexible que les Etats-Unis, mais elle n’est pas infiniment flexible. L’UE a donné la possibilité à 4 pays (Norvège, Icelande, Lichtenstein et Suisse) de faire partie du marché unique de l’UE sans pour autant être membre de l’UE. Mais l’UE a établi après de longues négociations dans les années 80-90 les conditions pour ce faire. Ces conditions ne sont pas spécialement confortables pour ces pays, mais elles n’ont rien d’extravagants.

Le RU veut faire partie du marché unique de l’UE uniquement en ce qui concerne le commerce de marchandises. Déjà c’est un concept qui n’existe pas. Mais en plus ils ne veulent pas respecter toutes les conditions que l’UE a définie pour les 4 autres pays membres du marché unique mais non-membres de l’UE.

Mais bien entendu, s’il n’y a pas d’accord, ce sera la faute des talibans de l’UE. Et quoi encore?
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par El Fredo » 08 juil. 2018, 12:08:03

Un accord commercial qui ne concerne que le secteur industriel alors que 85% de l'économie UK dépend des services, y a pas à dire c'est des champions nos brexiteurs tories.
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par wesker » 08 juil. 2018, 13:05:09

Incognito a écrit :
08 juil. 2018, 11:54:36
albert a écrit :
08 juil. 2018, 06:10:54
Je ne crois pas que les partisans d'un Brexit dur aient perdu définitivement la bataille.

Le gouvernement a eu beaucoup de mal à accoucher de cet accord, qui est fragile. S'il est rejeté par l'UE comme on peut s'y attendre, tous les efforts de Theresa May seront anéantis, et la perspective d'une sortie sans accord reviendra en force. Car les talibans qui poussent le RU vers un Brexit dur sont du côté de l'UE.
Posez-vous la question suivante. La Californie déclare son indépendance des Etats-Unis mais souhaite continuer de faire partie du marché unique américain. Quelle conditions est-ce que les Etats-Unis imposeraient pour que ce soit possible? La réponse est probablement que les Etats-Unis enverraient la Californie bouler, sans aucune forme de compromis possible. Soit on fait partie des Etats-Unis, soit on n’en fait pas partie.

L’UE est plus flexible que les Etats-Unis, mais elle n’est pas infiniment flexible. L’UE a donné la possibilité à 4 pays (Norvège, Icelande, Lichtenstein et Suisse) de faire partie du marché unique de l’UE sans pour autant être membre de l’UE. Mais l’UE a établi après de longues négociations dans les années 80-90 les conditions pour ce faire. Ces conditions ne sont pas spécialement confortables pour ces pays, mais elles n’ont rien d’extravagants.

Le RU veut faire partie du marché unique de l’UE uniquement en ce qui concerne le commerce de marchandises. Déjà c’est un concept qui n’existe pas. Mais en plus ils ne veulent pas respecter toutes les conditions que l’UE a définie pour les 4 autres pays membres du marché unique mais non-membres de l’UE.

Mais bien entendu, s’il n’y a pas d’accord, ce sera la faute des talibans de l’UE. Et quoi encore?

cette comparaison n'a pas lieu d'être, d'abord parce que la Californie est un territoire des USA, ensuite parce que l'histoire des Etats Unis est différente et que l'ensemble des citoyens de ce pays constitue une nation, ont une culture, une langue commune et des valeurs sur lesquelles ils se construisent, alors que les pays européens sont des peuples différents, qui ont des convergences en matière économique, industrielle, commerciale, sécuritaire et essayent de se mettre d'accord pour relever ces défis mais ils ne sont pas un peuple unique.

Par ailleurs, au cours de l'histoire que ce soit de l'Antiquité Romaine à l'Empire Ottoman, les ensembles artificiels qui essayèrent d'imposer à des peuples différents une culture, des valeurs, une monnaie, une langue et une politique similaire s'effondrèrent tous, face à la réticence des peuples et à leurs besoins de liberté, de différence....J'entendais, tout à l'heure un responsable LR, une formation politique souvent prompte à vanter le modèle allemand mais très réservé de transposer le mode de scrutin à la proportionnelle. Les nations et leurs histoires sont faites ainsi et aucun intérêts économiques ne sauraient leur faire oublier qui elles sont.

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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Incognito » 08 juil. 2018, 13:48:54

Comme d’habitude, des platitudes, encore des platitudes et rien que des platitudes. L’UE a proposé au RU un accord commercial style CETA depuis le mois de mars si je me souviens bien. Ce genre d’accord respecte au maximum la souveraineté des signataires, tout en essayant de faciliter au maximum le commerce international entre les signataires. Le principe général de ces accords est: si vous voulez exporter chez moi, vous appliquez mes règles. Le gouvernement britannique a conclu de son propre chef que ce type d’accord n’est pas satisfaisant pour l’économie britannique.
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Hector

Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 08 juil. 2018, 15:29:44

wesker a écrit :
08 juil. 2018, 13:05:09
Incognito a écrit :
08 juil. 2018, 11:54:36
albert a écrit :
08 juil. 2018, 06:10:54
Je ne crois pas que les partisans d'un Brexit dur aient perdu définitivement la bataille.

Le gouvernement a eu beaucoup de mal à accoucher de cet accord, qui est fragile. S'il est rejeté par l'UE comme on peut s'y attendre, tous les efforts de Theresa May seront anéantis, et la perspective d'une sortie sans accord reviendra en force. Car les talibans qui poussent le RU vers un Brexit dur sont du côté de l'UE.
Posez-vous la question suivante. La Californie déclare son indépendance des Etats-Unis mais souhaite continuer de faire partie du marché unique américain. Quelle conditions est-ce que les Etats-Unis imposeraient pour que ce soit possible? La réponse est probablement que les Etats-Unis enverraient la Californie bouler, sans aucune forme de compromis possible. Soit on fait partie des Etats-Unis, soit on n’en fait pas partie.

L’UE est plus flexible que les Etats-Unis, mais elle n’est pas infiniment flexible. L’UE a donné la possibilité à 4 pays (Norvège, Icelande, Lichtenstein et Suisse) de faire partie du marché unique de l’UE sans pour autant être membre de l’UE. Mais l’UE a établi après de longues négociations dans les années 80-90 les conditions pour ce faire. Ces conditions ne sont pas spécialement confortables pour ces pays, mais elles n’ont rien d’extravagants.

Le RU veut faire partie du marché unique de l’UE uniquement en ce qui concerne le commerce de marchandises. Déjà c’est un concept qui n’existe pas. Mais en plus ils ne veulent pas respecter toutes les conditions que l’UE a définie pour les 4 autres pays membres du marché unique mais non-membres de l’UE.

Mais bien entendu, s’il n’y a pas d’accord, ce sera la faute des talibans de l’UE. Et quoi encore?

cette comparaison n'a pas lieu d'être, d'abord parce que la Californie est un territoire des USA, ensuite parce que l'histoire des Etats Unis est différente et que l'ensemble des citoyens de ce pays constitue une nation, ont une culture, une langue commune et des valeurs sur lesquelles ils se construisent, alors que les pays européens sont des peuples différents, qui ont des convergences en matière économique, industrielle, commerciale, sécuritaire et essayent de se mettre d'accord pour relever ces défis mais ils ne sont pas un peuple unique.

Par ailleurs, au cours de l'histoire que ce soit de l'Antiquité Romaine à l'Empire Ottoman, les ensembles artificiels qui essayèrent d'imposer à des peuples différents une culture, des valeurs, une monnaie, une langue et une politique similaire s'effondrèrent tous, face à la réticence des peuples et à leurs besoins de liberté, de différence....J'entendais, tout à l'heure un responsable LR, une formation politique souvent prompte à vanter le modèle allemand mais très réservé de transposer le mode de scrutin à la proportionnelle. Les nations et leurs histoires sont faites ainsi et aucun intérêts économiques ne sauraient leur faire oublier qui elles sont.
*

Je n'ai jamais lu une telle ânerie. La Californie est un Etat membre de la fédération des USA , et pourrait très bien s'en retirer. C'est d'ailleurs à l'étude plus ou moins.

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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par wesker » 08 juil. 2018, 16:52:06

Le jour où cela se produira, Hector, je t'offrira le restaurant ! ! ! hahaha

Contrairement à l'Union Européenne, peu de chose distinguent un Californien d'un New Yorkais ils partagent les mêmes valeurs, parlent la même langue, ont une culture et une histoire similaire, alors que tu auras beaucoup de mal à faire croire qu'un Slovène a la même culture qu'un portugais.

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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Jeff Van Planet » 08 juil. 2018, 17:13:38

C'est souvant que l'on voit des new yorkais avec des santiags éperonnées se baladant avec une arme à la main, alors que l'on voit ça plus souvent au texas. Bref celui qui nous fait croire que les ricains sont tous des ricains tous pareil essaye de me prendre pour un crétin.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 08 juil. 2018, 18:36:06

wesker a écrit :
08 juil. 2018, 16:52:06
Le jour où cela se produira, Hector, je t'offrira le restaurant ! ! ! hahaha

Contrairement à l'Union Européenne, peu de chose distinguent un Californien d'un New Yorkais ils partagent les mêmes valeurs, parlent la même langue, ont une culture et une histoire similaire, alors que tu auras beaucoup de mal à faire croire qu'un Slovène a la même culture qu'un portugais.
Tu n'as sans doute jamais franchi l'Atlantique, alors écrase un peu. Il y a de profondes différences culturelles, économiques, politiques et sociales à l'intérieur des USA, entre les états et les villes, de l'Est à l'Ouest et du Nord au Sud.

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albert
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Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par albert » 08 juil. 2018, 18:41:39

Si la Californie voulait quitter les USA, on aurait droit au scénario Catalogne vs Madrid puissance 1 million. Mais ça n'a rien à voir avec le retrait du RU de l'UE, heureusement.

Le RU n'a jamais voulu autre chose qu'appartenir à une simple zone de libre-échange. C'est pour cela qu'il a adhéré à la CEE. Et si les termes du contrat ont évolué au fil des années d'intégration de l'UE, ce n'est pas de son fait, c'est même à son corps défendant.

A mon avis, le "soft Brexit" qui vient de sortir du chapeau de Theresa May a peu de chances d'être validé par l'UE. Ceux qui s'en réjouissent vont vite déchanter.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

Hector

Re: Grande-Bretagne : Theresa May parvient à imposer le « soft Brexit »

Message non lu par Hector » 08 juil. 2018, 18:52:16

Etats-Unis : vers une Californie indépendante ?

28 janv. 2017, 13:25:00

Le secrétaire d'Etat de la Californie a donné son feu vert jeudi pour lancer un processus de sécession et donner à la Californie son indépendance. Ce mouvement s'est notablement amplifié depuis…

Image




Les indépendantistes californiens viennent de marquer des points. Le secrétaire d'Etat de la Californie, Alex Padilla, a donné son feu vert jeudi pour que les militants d'une «Nation de Californie» - mouvement aussi surnommée «Calexit» (NLDR : sortie de l’État de Californie des États-Unis) - démarrent le processus pour faire sécession. Près de 600 000 signatures doivent être recueillies pour que la mesure soit soumise au vote lors des prochaines élections en novembre 2018. Les californiens, en majorité démocrates, défendent leur initiative, soulignant que la Californie est le principal contributeur de l'État fédéral.


>>>A LIRE AUSSI : décret anti-immigration de Trump : l'ONU en appelle à la tradition d'accueil des Etats-Unis


Ce sont précisément 585 407 signatures qui doivent être recueillies d'ici au 25 juillet, soit 8% des électeurs qui avaient voté en 2014 lors de l'élection du secrétaire d'Etat de la Californie. L'Etat de l'ouest américain est le plus peuplé des Etats-Unis avec 40 millions d'habitants. S'il était un pays, elle disposerait à elle seule de la sixième économie mondiale.

Une sécession longue et peu probable


Si l'initiative était effectivement soumise au vote, un «Oui» conduirait à une modification de la Constitution de l'Etat, selon laquelle «la Californie est une partie inséparable des Etats-Unis» et «la Constitution des Etats-Unis est la loi suprême du pays», selon un communiqué du bureau d'Alex Padilla. Les électeurs auraient alors à décider lors d'un référendum en 2019 si la Californie doit devenir un Etat indépendant. Alex Padilla a reconnu que cette éventualité, hautement improbable, aurait de sérieuses répercussions sur l'Etat, et que de nombreux obstacles légaux subsisteraient.


D'autant que si jamais le référendum avait bien lieu et que le «Calexit» virait en tête, il faudrait ensuite ajouter un amendement à la Constitution des Etats-Unis. Or toute modification de la Constitution des Etats-Unis exige l’assentiment des deux tiers du Congrès et de 38 des 50 Etats américains. Autant dire que le projet a très peu de chances d’aboutir.


Les partisans du Calexit, dont la campagne s'intitule «Yes California», poussent pour l'indépendance de leur Etat car ils l'estiment peu en phase avec le reste des Etats-Unis et pensent que la Californie pourrait prospérer toute seule. L'idée d'une Californie indépendante est devenue très séduisante pour beaucoup dans la foulée de la victoire de Donald Trump. Sa rivale démocrate Hillary Clinton a remporté en Californie 4,2 millions de voix de plus que le milliardaire républicain lors du scrutin du 8 novembre dernier, soit près de deux fois plus de voix.


VIDEO. La Californie peut-elle faire sécession? (Vidéo en anglais)











Article complet sur http://www.leparisien.fr/international/ ... 631491.php
A lire.

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