Trumperies
- Jeff Van Planet
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Re: Trumperies
Trump est quand même un gros message d'espoir: même un avec un QI d’huître trisomique tu peux devenir milliardaire et construire un empire.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: Trumperies
En effet, j'ai compris (en lisant Todd il y a quelques années en fait) que ce n'est pas l'intelligence qui permettait de s'enrichir mais sa capacité à exercer une domination sociale dont l'intelligence est loin d'en être le principal moteur.Jeff Van Planet a écrit : ↑27 déc. 2018, 08:43:27Trump est quand même un gros message d'espoir: même un avec un QI d’huître trisomique tu peux devenir milliardaire et construire un empire.
Re: Trumperies
Mensonge ou réalité ?
Trump s’attribue à tort l’embellie des emplois industriels
Outre-Atlantique, la création d’emplois manufacturiers a atteint un record depuis plus de dix ans. Un rebond entamé bien avant 2017.
Sauver les emplois industriels: c'était l'une des promesses centrales de Donald Trump pendant la campagne présidentielle américaine de 2016. Et c'est elle qui l'a aidé à conquérir le Midwest, remportant du coup l'élection. Qu'en est-il à mi-parcours de sa présidence? La réponse est plus compliquée qu'il n'y paraît. L'an dernier, les Etats-Unis ont créé plus d'emplois manufacturiers qu'ils ne l'avaient fait depuis 1997. Depuis l'élection de Trump, le gain net est de 436.000 jobs. Le mois dernier, l'emploi manufacturier a enregistré son dix-neuvième mois de croissance ininterrompue, un exploit inédit depuis le milieu des années 1990.
Mais s’agit-il vraiment d’un "effet Trump"? Le rebond des emplois industriels avait débuté bien avant: entre le creux de la vague post-récession (mars 2010) et l’élection de 2016, l’administration de Barack Obama a en effet enregistré la création nette de 888.000 emplois manufacturiers. La bonne santé de l’économie américaine précède donc Trump, même s’il est vrai que les cadeaux massifs de la réforme fiscale de 2017 ont encore amélioré les bénéfices des entreprises.
Et puis, le come-back de l’industrie est à relativiser: comme le rappelle une étude de la Réserve fédérale, "les Etats-Unis ont perdu près de 6 millions d’emplois manufacturiers entre 2000 et 2010, ils en ont regagné près d’1 million depuis".
Causes structurelles
L’embellie des dernières années a de multiples causes. Certaines sont conjoncturelles (gaz de schiste bon marché, chômeurs prêts à accepter des jobs moins payés), d’autres structurelles, comme une intensification de la production à flux tendus, la présence des usines sur le sol américain permettant de s’adapter immédiatement aux besoins changeants des clients.
Le problème, pour Trump, est que les chiffres d’ensemble recouvrent des réalités diverses: certaines régions créent des emplois, d’autres continuent d’en détruire. L’automobile a ainsi supprimé plus de 9000 jobs depuis la victoire de Trump. Boeing a vu près de 2.700 emplois disparaître. Et United Technologies, plus de 1.400.
Même dans les dossiers où le président est intervenu directement pour tordre le bras aux entreprises tentées par la délocalisation, les résultats ont été pour le moins modestes. Les entreprises, qui craignaient la vindicte de Trump après son élection, ont appris à ignorer ses menaces. Pendant la campagne, Trump avait promis d’empêcher la fermeture d’une usine d’appareils à air conditionné de l’Indiana, appartenant à United Technologies. Tout juste élu, il avait crié victoire quand la firme avait promis de sauver 1.100 jobs. Au bout du compte, 600 salariés ont été licenciés et les 800 restants n’ont été sauvés que grâce à la robotisation, largement financée par un cadeau fiscal.
L’élection est encore loin. D’ici là, l’industrie américaine peut continuer à carburer et confirmer un redressement entamé depuis 2010. Ou bien la machine peut s’enrayer, sur fond de protectionnisme et de ralentissement de l’économie américaine. Réponse en novembre 2020.
Philippe Boulet-Gercourt (correspondant à New York)
Donald Trump
Article complet sur https://www.challenges.fr/monde/etats-u ... els_651995
- Jeff Van Planet
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Re: Trumperies
c'est le principe même de la politique: parler, parler et s'attribuer les mérites de ce que les autres font bien tout en accusant les autres de ce qui ne va pas.
De toutes façons il y aura toujours des gens pour y croire.
De toutes façons il y aura toujours des gens pour y croire.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: Trumperies
Le nombre d'emplois créés est quand même grand. C'est difficile de dire que la politique de T rump n'a pas d'effet positif ou négatif. Ou alors la politique ne sert à rien ?
Re: Trumperies
Je l'ai déjà dit et je le redis : ça fait mal de le dire, mais il réussit. C'est terrible à dire, on aurait tellement souhaité l'inverse.
Re: Trumperies
Les autres pays ont une politique pour l'environnement. C'est cher à payer et ça pénalise la production. Le pays qui fait tout l'inverse fait du gras sur le dos de autres. il supprime la reglementation financiere et nous prepare la prochainhe crise mondiale. C'est peut être une partie de l'explication.
Il réussit mais c'est un enfoiré.
Il réussit mais c'est un enfoiré.
Re: Trumperies
L'absence de politique pour l'environnement elle aussi coute un bras .
https://www.youtube.com/watch?v=UID6qe_ZsCY&feature=youtu.be
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: Trumperies
A court terme , les contraintes environnementales ont peu d'effet sur les tornades et beaucoup sur l'économie. T rump gère le présent et se moque de la suite.
- Jeff Van Planet
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Re: Trumperies
j'attribuerai plus facilement les mérites à la FED qu'à trump. car la politique n'a que très peu d'influence sur le court terme. Comprendre en dessous de 5 ans .
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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- Baltorupec
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Re: Trumperies
C'est ce que font 90 % des politiques.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Trumperies
Je pense effectivement qu'une politique se juge avec 2 à 5 ans de latence.
Bref, en milieu - fin de mandat.
Mais si c'est très difficile à intégrer pour les citoyens en démocratie.
Bref, en milieu - fin de mandat.
Mais si c'est très difficile à intégrer pour les citoyens en démocratie.
- Nombrilist
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Re: Trumperies
A tout le moins, ce n'est pas la catastrophe que tout le monde annonçait.
- El Fredo
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- Contact :
Re: Trumperies
Ça dépend du secteur en fait, certains soufrent énormément de ses mesures protectionnistes prises sans la moindre réflexion globale.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Re: Trumperies
La politique de la FED n'a pas beaucoup varié depuis Obama. Au contraire elle a stoppé les achats de dette (sauf erreur ?). Dans l'UE la BCE continue à acheter de la dette (moins qu'avant).
Mais lorsque Trump annonce qu'il lève les contraintes écologiques et tord le bras des entreprises pour freiner les délocalisations, ça peut avoir un effet sur les décisions. Ajoutons y la forte baisse des impôts qui permet d'augmenter le résultat net et facilite l'embauche. Ajoutons encore la suppression des freins à la spéculation qui amène les investisseurs à être moins regardant sur la performance réelle des entreprises et des particuliers auxquels il apportent de l'argent ...
Il y a un risque sur la dette de l'état + un risque sur les banques + un risque sur l'écologie.
Je ne crois pas que les taxes à l'importation touchent beaucoup de secteurs. Par contre elles créent une pression sur toutes les entreprises pour les inciter à produire aux USA.
Mais lorsque Trump annonce qu'il lève les contraintes écologiques et tord le bras des entreprises pour freiner les délocalisations, ça peut avoir un effet sur les décisions. Ajoutons y la forte baisse des impôts qui permet d'augmenter le résultat net et facilite l'embauche. Ajoutons encore la suppression des freins à la spéculation qui amène les investisseurs à être moins regardant sur la performance réelle des entreprises et des particuliers auxquels il apportent de l'argent ...
Il y a un risque sur la dette de l'état + un risque sur les banques + un risque sur l'écologie.
Je ne crois pas que les taxes à l'importation touchent beaucoup de secteurs. Par contre elles créent une pression sur toutes les entreprises pour les inciter à produire aux USA.
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