UK: Cameron peut il encore gagner ?

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Message non lu par Libéral » 01 mai 2010, 13:31:00

David Cameron peut-il encore gagner?

Mots clés : élections, conservateurs, britaniques, ROYAUME-UNI, David Cameron
PAR YVES DE KERDREL
30/04/2010 | Mise à jour : 19:01 Réactions (13)

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Parfois surnommé «Tory Blair», le jeune leader conservateur caracole depuis des mois devant Gordon Brown dans les sondages. Mais, à quelques jours des élections, il est déstabilisé par la percée de l'europhile Nick Clegg, chef de file des libéraux-démocrates. Portrait d'un surdoué de la politique.
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Jeudi 6 mai, les Britanniques pourraient bien renouer avec l'une des périodes les plus noires de leur histoire politique. Celle qui vit le pays incapable de choisir un parti de gouvernement. Comme ce fut le cas, pour la dernière fois, en 1974. Avec comme résultat du scrutin législatif un hung parliament. Littéralement: un parlement suspendu.
Pour tous les Britanniques, c'est le pire des scénarios. D'abord parce que la tradition outre-Manche s'articule autour d'un monde politique bipolaire. C'est la raison pour laquelle la Chambre des communes est conçue avec deux camps se faisant face. Ensuite, parce que la dernière existence d'une chambre ingouvernable a coïncidé avec la faillite financière de la Grande-Bretagne, obligeant le FMI à venir poser ses valises sur les bords de la Tamise. Enfin, parce qu'en pleine crise économique, pas un Britannique n'a envie de voir se rajouter une crise politique.
Rien ne laissait envisager un tel scénario il y a encore six mois, lorsque le parti conservateur affichait plus de 25 points d'avance dans les sondages sur les travaillistes. David Cameron, qui n'est âgé que de 43 ans, comme Tony Blair lorsqu'il devint Premier ministre pour la première fois, se voyait arriver au 10 Downing Street sur un tapis rouge. Ce jeune surdoué de la politique, qui semble avoir été toujours entouré, depuis sa naissance en 1966, par les bonnes fées de la fortune et de la chance, aurait-il perdu sa fameuse vista? C'est ce que commencent à penser quelques Britanniques qui réclament pourtant à cor et à cri un changement que seul Cameron est capable d'incarner.
Car David Cameron est un être étrange. A la fois enfant gâté de la politique et inspirateur d'une sorte de «conservatisme compassionnel» qui le place à cent lieues des dogmes de Margaret Thatcher. Fils d'un agent de change au sein de la prestigieuse société de Bourse Panmure Gordon, il est l'héritier de toute une lignée de financiers qui ont fait fortune dans le commerce de grains, avant de redorer leur blason dans la banque et à la Bourse. Sa famille, de petite noblesse provinciale, a ainsi formidablement profité de la révolution industrielle et de l'émergence de la City pour reconquérir une certaine fortune, mais également du prestige. Au point que chez les Cameron, on se targue d'être cousins de la reine d'Angleterre, car une de leurs aïeules irlandaises fut pendant vingt ans la maîtresse du roi Guillaume IV.

Le KGB a tenté de le recruter quand il était encore étudiantImage
Avec sa femme Samantha, styliste, ils attendent un quatrième enfant après avoir perdu un fils handicapé.
C'est dire si David Cameron n'a pas eu une enfance trop difficile. A l'âge de 7 ans, il rejoint une école primaire à Winkfield, où étaient passés juste avant lui les princes Andrew et Edward. Puis, comme toute âme bien née au royaume de Sa Majesté, ses parents l'inscrivent à Eton, le collège de la société huppée où il faut débourser 30 000 livres par an pour la scolarité, et où les poches des uniformes sont cousues, afin que l'on y apprenne un certain «maintien».
Cette rigueur ne convient pas forcément à David Cameron. Enfant turbulent et bavard sa mère avoue aujourd'hui «que dès l'âge de 5 ans, on ne savait comment faire pour qu'il arrête de parler» , il est pris la main dans le sac en train de fumer du cannabis. Il a 16 ans. Malgré ses très bons résultats scolaires, les professeurs d'Eton lui infligent une punition: recopier 500 fois un texte en latin, qu'il affirme être encore en mesure de réciter aujourd'hui.
Après avoir passé haut la main l'équivalent du baccalauréat, il part travailler quelques mois à Hongkong et revient en visitant la Russie. Là, sur une plage de Yalta, où Churchill se rendit célèbre quarante ans plus tôt, deux Russes l'abordent dans un anglais parfait. Ce n'est que quelques jours plus tard qu'il comprendra avoir été l'objet d'une tentative de recrutement de la part du KGB.
De retour à Londres, il lui reste quelques semaines à perdre avant de rejoindre Oxford où il s'est inscrit en sciences politiques. Tous les jours, il assiste alors en spectateur aux débats à la Chambre des communes.
Mais c'est à Oxford que le jeune David Cameron est définitivement touché par le virus de la politique. Il suit les cours du collège de Brasenose, où il fait la connaissance de nombre de ses colistiers d'aujourd'hui, comme Nick Boles, George Osborne ou bien Boris Johnson. Surtout, le soir, il rejoint le club de rhétorique qui, depuis des siècles, entretient les traditions oratoires de l'élite politique conservatrice. Un autre club lui fait concurrence, c'est l'Oxford Union, mais on n'y débat déjà qu'entre travaillistes. David Cameron a choisi son camp. Et même si, de l'avis d'un de ses condisciples, Boris Johnson, actuel maire de Londres, était de loin le meilleur, David Cameron remporte le premier prix. Ce qui souligne sa capacité à galvaniser un auditoire avec des discours sans notes, à la manière de Churchill.
A Oxford, il s'illustre par ses joutes oratoires et son diplôme obtenu avec la mention très bien. Mais pas seulement. Comme quelques camarades, tous issus de familles fortunées, il rejoint le Bullingdon Club, une société plusieurs fois centenaire, dont les membres, habillés en queue-de-pie, se réunissent le samedi soir autour de festins très arrosés. Le but de ces dîners, c'est de lâcher quelques instants sa bonne éducation. «Au bout de quelques heures, commente l'un des anciens membres de ce club, qui souhaite rester anonyme, les assiettes volent, les verres se fracassent, les bouteilles passent à travers les fenêtres.» Le lendemain, un des membres du club passe indemniser le restaurateur avec un gros chèque.
Après Oxford, David Cameron se fait embaucher au Parti conservateur pour des menus travaux. Il écrit notamment des discours pour John Major, et commence à se constituer un réseau, un carnet d'adresses. Puis il devient conseiller spécial du chancelier de l'Echiquier Norman Lamont, et d'autres ministres de John Major, avant de rejoindre le secteur privé en 1994, en tant que directeur de la communication et des affaires publiques du groupe de communication Carlton. Pendant sept ans, il va donc construire «l'image d'un groupe d'images». Ce qui explique encore aujourd'hui sa fascination pour la communication.
Michael Green, l'un des dirigeants de Carlton, se souvient des entretiens qu'il avait régulièrement avec Cameron. «J'essayais de le convaincre de rester dans le secteur privé, où il ne pouvait avoir que des postes brillants, mais il était totalement déterminé à retourner un jour en politique.» Ce qui adviendra lors des élections de 2001, où le Parti conservateur lui propose la circonscription de Witney dans l'Oxfordshire, acquise de tous temps au parti tory.

Pour redresser le pays, il prône le conservatisme «compatissant»
A 34 ans, il devient l'un des plus jeunes élus de son parti. Et, quatre ans plus tard, avec ses alliés de toujours, rencontrés à Oxford, George Osborne, Boris Johnson, ou Nick Boles, il tente un coup de force et emporte la présidence du Parti conservateur à l'issue d'un discours fulgurant de vingt minutes.

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Une partie de baby-foot dans un centre d'accueil pour enfants: Cameron se donne une image sociale.
Sa fougue, son ambition, sa jeunesse, sa détermination et sa modernité lui valent d'être comparé à Tony Blair, alors chef du Parti travailliste (le Labour). Au point que la presse l'affuble du joli surnom de «Tory Blair». Lui-même, fêtant sa victoire avec ses amis, n'hésite pas à se qualifier comme «l'héritier de Blair». Nick Boles explique très bien à quel point il a voulu rompre avec toutes les idées classiques du Parti conservateur. «Nous étions tous persuadés que le dogmatisme hérité de Margaret Thatcher éloignait les conservateurs de la population britannique. Ils appréciaient le changement que nous incarnions, mais ils nous voulaient plus proches d'eux», commente celui qui fait aujourd'hui office de directeur de cabinet de David Cameron. En Grande- Bretagne, malgré l'effondrement des travaillistes dans les sondages, à cause du ralliement de Tony Blair à George Bush, les conservateurs ont alors du mal à percer, et incarnent ce nasty party (parti puant) qui fait écho aux heures les plus difficiles du début des années 80.
Un après-midi, lors d'un débat enflammé aux Communes, il affronte Tony Blair et lui lance cette phrase qui deviendra célèbre: «Je voudrais vous parler du futur; il fut un temps où vous étiez le futur.» Avec sa bande d'Oxford et des amis avocats, David Cameron fait le constat d'une société britannique en déliquescence «the broken society», comme il le répète désormais dans tous ses discours. Et, à partir de là, il développe cette sorte de «conservatisme compatissant»: de la rigueur, oui; mais de l'Europe, non. Et de l'aide scolaire pour les enfants; une sécurité sociale qui fonctionne; des hôpitaux publics au service de tous... Et ce discours plaît.
Dans le même temps, David Cameron, qui a dirigé la communication de Carlton pendant sept ans, prend la sienne à bras-le-corps. Il se fait photographier à vélo dans les rues de Londres (même si son chauffeur le suit en voiture), ou faisant la cuisine dans son cottage, ou encore sur la banquise avec des chiens de traîneau pour alerter l'opinion sur le réchauffement climatique. Un reportage attire même l'attention sur la petite éolienne qu'il a fait installer sur le toit de sa maison de Notting Hill.
Et puis, un jour de février 2009, la communication prend une autre tournure. La Grande-Bretagne apprend que David et Samantha Cameron viennent de perdre leur aîné âgé seulement de 6 ans. Depuis sa naissance, le petit Ivan était atteint d'une maladie orpheline, le syndrome d'Ohtahara qui associe une paralysie cérébrale à des crises d'épilepsie. Gordon Brown, son adversaire, qui a lui aussi perdu un enfant et dont l'un autre souffre d'une maladie génétique, suspend les débats au Parlement et déclare qu' «aucun parent ne devrait connaître ça». David Cameron disparaît de la scène politique pendant un mois. Il est profondément affecté. Mais il ressort de ce drame convaincu qu'il faut maintenir et développer le NHS (le service de santé publique). Ce qui va le rapprocher des classes les plus populaires. «Je sais tout ce que ma famille doit à l'hôpital, déclare-t-il alors. Je connais le prix d'un système de santé où, au milieu de la nuit, on ne vous demande pas votre portefeuille avant de vous prendre l'enfant que vous portez dans vos bras.»

Produit de la communication ou homme de convictions?
Aujourd'hui, avec son épouse Samantha, qui attend un quatrième enfant pour le mois d'octobre, il montre à nouveau le visage d'une famille épanouie. Même si «Sam Cam», comme les journaux britanniques surnomment sa femme, ne s'implique pas du tout dans sa campagne. Elle est styliste chez le maroquinier de luxe Smythson, vit comme une bobo, fuit les mondanités bien qu'étant la fille d'un baron de Sa Majesté, et arbore fièrement un tatouage de dauphin à la cheville...

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Il a multiplié les visites aux soldats en Irak et en Afghanistan (ici dans un vol pour Kandahar)
Il reste que David Cameron porte en lui un mystère. Un mystère qui est la clé du scrutin du 6 mai prochain. Le très libéral magazine The Economist raillait il y a quelques jours sa facilité à changer d'avis sur certains sujets clés. Son approche de l'Europe n'a jamais été claire. Très europhobe il y a encore quelques mois, il cache ses convictions depuis peu de temps, surtout depuis que l'europhile Nick Clegg grimpe dans les sondages.
A l'automne dernier, il a fait un grand discours d'inspiration churchillienne reprenant même l'expression «du sang, de la sueur et des larmes». La terrible dégradation des finances publiques du Royaume-Uni l'a amené à prôner le gel des salaires des fonctionnaires, une hausse des impôts et l'allongement de la durée de cotisation pour le départ en retraite. Mais sa chute immédiate dans les sondages l'a aussitôt obligé à corriger le tir. Si bien que David Cameron finit par passer davantage pour un surdoué de la communication que pour un homme de convictions. Et la popularité surprise du libéral Nick Clegg a fini de le déstabiliser.
Si l'on ajoute à cela un découpage des circonscriptions très défavorable aux conservateurs, on voit mal aujourd'hui comment celui qui incarne le renouveau de la politique en Grande-Bretagne pourrait retrouver la vista qui ne l'avait, jusqu'ici, jamais quitté. Sauf à laisser définitivement au magasin des accessoires l'image d'un nouveau Tony Blair, dont, finalement, les Britanniques gardent un souvenir plus que mitigé.

Séduisant mais guère sérieux le Cameron, les britanniques pourraient bien créer une surprise ce jeudi 6 mai.

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Message non lu par mps » 01 mai 2010, 15:20:00

C'est au pied du mur qu'on voit le wonder boy icon_confused

Aucun rapport entre le vote des gens, qii va automatiquement à des types sympas, bons orateurs, au discours agréable, et un "bon Premier", homme de dossier et de réalisme.

C'est l'éternel paradoxe des démocraties.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par Libéral » 01 mai 2010, 16:52:00

Oui, mais ils semble que les british échaudés par Tony Blair/Gordon Brown ne vont se faire avoir si facilement par Cameron. Je ne sais pas du tout ce que vaut et veut Clegg et son parti Lib Deb. Une viste de leur site web ne m'a rien appris, c'est de la com de me....

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Message non lu par mps » 01 mai 2010, 17:37:00

Je n'ai guère suivi cette campagne, et relativise toujours les "programmes", dont la mise en oeuvre est sujette à tant de paramètres ne dépendant pas de la volonté des gouvernements, est pas définition aléatoire.

L'avis des peuples est souvent lié, non à la qualité des dirigeants, mais à leurs succès ! Le pire crétin en haute conjoncture sera estimé (même s'il aurait pu faire 100 fois mieux), et tout dirigeant si génial soit-il, en basse conjoncture sait qu'il va prendre une claque. 

Pour revenir à l'Angleterre après ce constat universel, les choses sont encore plus compliquées, le Labour ayant eu ses meilleurs succès dans une politique de droite ; Thatcher a été décriée par la droite, mais a servi d'exemple à la gauche. Cameron devra naviguer entre petite soeur des pauvres et moteur économique ... Un pays intellectuellement bien pous intéressant, qui a plus le sens de l'Etat que la militance à la noix de bien d'autres.

So, wait & see icon_confused
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Message non lu par Georges » 01 mai 2010, 21:55:00

"L'avis des peuples est souvent lié, non à la qualité des dirigeants, mais à leurs succès ! Le pire crétin en haute conjoncture sera estimé (même s'il aurait pu faire 100 fois mieux)"

D'accord avec toi, c'est pour ça que Sarkozy a été élu.

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Message non lu par mps » 01 mai 2010, 23:18:00

Non, c'est pour cela qu'il est décrié.

Pour les lobotomisés, il incarne "la crise".
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par artragis » 02 mai 2010, 12:12:00

N.Sarkozy n'est pas le summum de la compétence non plus, il a surtout fait de la démagogie et du people. Il manque aussi de capacité de déléguer. Enfin il a eu une politique très idéologique là où la France n'en avait eu depuis fort longtemps, même De Gaulle en faisait de moins en moins.
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Message non lu par Libéral » 02 mai 2010, 12:44:00

artragis a écrit :N.Sarkozy n'est pas le summum de la compétence non plus, il a surtout fait de la démagogie et du people. Il manque aussi de capacité de déléguer. Enfin il a eu une politique très idéologique là où la France n'en avait eu depuis fort longtemps, même De Gaulle en faisait de moins en moins.
Certes. Mais après une telle phrase, que voulez vous espérer changer en France ?

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Message non lu par artragis » 02 mai 2010, 13:02:00

Certes. Mais après une telle phrase, que voulez vous espérer changer en France ?
à 18 ans, pas héritier d'un gros groupe à influence nationale ou internationnale, si je peux changer quelque chose plus tard, ça ne sera pas à la France mais dans une commune ou au maximum un département faut pas non plus se leurer.
Quant à ma phrase, oui elle est assez bateau, mais que dire face aux annonces qui sont plus des "effets d'annonce" de notre président?
Je l'ai déjà dit, tout dans sa politique n'est pas mauvais, j'ai défendu pour ma part le bouclier fiscal, l'autoentreprenariat, l'indépendance des universités (2 universités française dans le top 50 mondial, alors qu'elles en étaient parti au début des années 2000). Maintenant, sans parler du principe de précaution sur lequel je n'arrive pas à me placer, ce qu'on voit c'est que lorsque le président a dû prendre des décisions (je dis bien a dû, pas a voulu, la conjucture le lui obligeait), il n'a pris que les décisions de très court terme (6 mois au plus) et a abandonné toute idée de cour/moyen terme (2-3 ans minimum), tout comme ont fait les allemands et les américains.
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Message non lu par wesker » 11 mai 2010, 20:10:00

Au vu des resultats, on ne peut pas dire que Cameron ait perdu les élections, bien au contraire...En revanche, les britanniques ne lui ont pas accordé majoritairement leur confiance pour le contraindre à négocier avec d'autres sensibilités...Apparemment, l'accords que les anglais ont exprimés semblent s'orienter en faveur des libéraux démocrates....Difficile exercice d'équilibrisme mais le respect des attentes des anglais passent avant les considerations politiciennes.

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