[/align]Filmée puis diffusée sur Internet, la mort d'un vendeur de poisson broyé par une benne à ordures a suscité une vague de protestations dans tout le pays. Les autorités affirment de leur côté leur volonté de «punir les responsables».
L'indignation monte au Maroc. Après la mort d'un vendeur de poisson broyé par une benne à ordures, des milliers de manifestants ont investi les rues de plusieurs grandes villes du pays dimanche, jour de la tenue des funérailles de la victime. Dans la ville d'Al-Hoceima où s'est déroulé le drame, les protestataires ont rendu hommage au «martyr Mouhcine» en marchant plusieurs heures jusqu'à Imzouren, lieu retenu pour l'inhumation.
Ce drame largement diffusé sur les réseaux sociaux a suscité un tollé de protestations dans plusieurs villes de la région du Rif. Dès vendredi soir, une marée humaine a défilé dans le calme dans les rues d'Al-Hoceima. «Criminels, assassins», «Arrêtez la hogra (l'arbitraire)», ou encore «Ecoute makhzen (palais royal)», pouvait-on entendre dans le cortège selon l'Agence France-Presse. Des manifestations de moindre ampleur ont également eu lieu à Casablanca, Marrakech et Rabat. «Nous sommes tous Mouhcine!» scandaient notamment les manifestants. «Bienvenue à la COP22, ici on broie les gens», pouvait-on entendre en référence à la 22ème conférence sur le climat qui se tiendra à Marrakech dans une semaine.
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