Le Royaume-Uni vote pour sortir de l'UE, un séisme pour l'Europe et le monde

[wesker]

Hector, tu es si persuadé et parfois dogmatique qu'en dépit des réalités tu continues de croire qu'ils vont, d'un coup regretter et vouloir se maintenir dans une Union Européenne dans laquelle en vérité les britanniques ne sont jamais véritablement reconnus.

En réalité, cela ressemble à homme qui, ayant rompu avec sa compagne consulte les voyantes en continuant de croire ou espérer qu'elle va revenir. C'est assez éloigné de la nécessaire remise en question, adaptation qui est nécessaire pour continuer de saines relations et s'en trouver bien mieux que la situation inconfortable précédente, Hector, car, contrairement aux légendes, l'immense majorité, quasiment tous dans le monde ont leur monnaie, leurs frontières, entretiennent de solides relations avec leurs partenaires dans des zones économiques, commerciales préférentielles etc...Sans que ces partenariats ne se traduisent par l'alignement de tous, sur un seul, fut ce au détriment de la pauvreté, du chômage et des difficultés dont ne faisons qu'entrevoir les prémices dans cette fin septembre.

[sandy]

Hector...
Le prends pas mal, mais tes dires donnent l'image d'une Europe qui se comporterais en predatrice, je comprends bien les britannique de vouloir la fuir, c'est salutaire!

[wesker]

Disons qu'au regard de ce qui se pratique partout ailleurs dans le monde, des zones économiques et commerciales existent, entre des pays qui souhaitent mettre en commun leur complémentarité, mais ils conservent leur monnaie, leur souveraineté fiscale, migratoire, mais aussi sociale, quand nous sommes invités à nous aligner sur le moins disant.

[politicien]

Brexit: la "pérennité", "essentielle" pour les agences qui vont quitter Londres

La Commission européenne vient de publier son évaluation "objective" des 23 villes candidates pour accueillir les deux agences européennes qui devront quitter Londres à cause du Brexit, en amont d'une…





La Commission européenne a insisté samedi sur les éléments "essentiels" à la continuité du bon fonctionnement des agences de l'Union européenne basées à Londres qui devront quitter le Royaume-Uni après le Brexit, lors de la publication de son évaluation des candidatures à leur accueil. Pas moins de 23 villes ont postulé pour être le nouveau siège de l'Agence européenne du médicament (AEM) et de l'Autorité bancaire européenne (ABE), contraintes de déménager en prévision du Brexit, prévu fin mars 2019.


L'évaluation de la Commission publiée samedi n'est "ni un classement ni une liste restreinte", souligne l'institution, qui passe les candidatures aux cribles de six critères définis par les 27 Etats membres eux-mêmes.


> Lire aussi : Brexit : 23 villes dont Lille et Paris candidates pour l'Agence du médicament et l'Autorité bancaire

La pérennité avant tout


Dans ses quelques "commentaires" toutefois, la Commission "estime pertinent de mettre l'accent sur les éléments essentiels pour assurer la pérennité des activités pendant la phase de relocalisation et à échéance immédiate". Outre la disponibilité et l'accessibilité du nouveau siège, la Commission note notamment l'importance de "la possibilité pour les agences de conserver leur personnel actuel".


Ainsi, les établissements scolaires, les opportunités sur le marchés du travail pour les conjoints, la capacité d'attirer des nouveaux employés "devraient jouer un rôle important".

(...)


Article complet sur http://www.latribune.fr/economie/union- ... 52401.html

[Hector]

J'espère qu'on aura une agence.

[wesker]

Il y a peu, tu croyais que les britanniques renonceraient aux Brexit Hector !

Désormais tu t'interroges sur ce que nous pourrons obtenir à l'issue de négociations qui sont, par définition, imprévisible tant qu'elles n'ont pas abouties, néanmoins ce que nous savons est que le Royaume Uni ne connaît aucunement le désastre qui lui fut annoncé, p as davantage qu'il ne s'est isolé du reste du monde.

[sandy]

Il y a peu, tu croyais que les britanniques renonceraient aux Brexit Hector !

Désormais tu t'interroges sur ce que nous pourrons obtenir à l'issue de négociations qui sont, par définition, imprévisible tant qu'elles n'ont pas abouties, néanmoins ce que nous savons est que le Royaume Uni ne connaît aucunement le désastre qui lui fut annoncé, p as davantage qu'il ne s'est isolé du reste du monde.

Les pro europe aime a faire croire qu'en sortir serai un desastre, mais c'est comme la fin du monde...
XD

[Incognito]

Tout va tellement bien que le Royaume Uni a demandé une transition de deux ans (au moins) après mars 2019, pendant laquelle rien ne changera sauf que le Royaume Uni n'aura plus aucun pouvoir de décision dans les instances européennes.

[Hector]

Il y a peu, tu croyais que les britanniques renonceraient aux Brexit Hector !

Désormais tu t'interroges sur ce que nous pourrons obtenir à l'issue de négociations qui sont, par définition, imprévisible tant qu'elles n'ont pas abouties, néanmoins ce que nous savons est que le Royaume Uni ne connaît aucunement le désastre qui lui fut annoncé, p as davantage qu'il ne s'est isolé du reste du monde.

Je n'écarte toujours pas cette hypothèse. Mais la France doit rester pragmatique et essayer d'obtenir un bout du cake au cas où le processus irait au bout !

[wesker]

Incognito...Le délai de 2 ans est celui qui est prévu par les traités, rien à avoir avec le fait d'aller bien ou pas.

[albert]

Brexit : l'offensive britannique pour une rupture avec l'UE sans accord

lun. 23 oct. 2017, 17:25:46

VIDÉO - Les «brexiteurs» zélés s'impatientent et recommandent de claquer la porte des négociations.






Theresa May, devant le 10 Downing Street, lundi à Londres. MARY TURNER/REUTERS


VIDÉO - Les «brexiteurs» zélés s'impatientent et recommandent de claquer la porte des négociations.



Correspondant à Londres


Deal or no deal? Après celle de la sortie ou non de l'Union européenne, la question qui déchire désormais le Royaume-Uni est de savoir s'il faut partir un accord en poche avec les 27 ou en claquant la porte.


Plus les pourparlers sur le divorce patinent, plus la seconde option gagne du terrain. Et Theresa May se retrouve à jouer les équilibristes entre pressions contradictoires. Sur sa droite, elle doit résister aux assauts quotidiens des partisans de la rupture brutale, y compris au sein de son gouvernement. Sur sa gauche, les travaillistes de Jeremy Corbyn refusent d'avance toute sortie sans accord de libre-échange.

62 % des Britanniques pour un départ sans accord




Article complet sur http://www.lefigaro.fr/international/20 ... accord.php

Devant le chantage financier que l’UE fait au RU en refusant d’ouvrir les négociations tant que le RU n’accepte pas de payer des dizaines de milliards pour solder le divorce, de plus en plus de Britanniques pensent que leur pays devrait claquer la porte des négociations. On se souvient que Theresa May avait elle-même déclaré qu’il valait mieux une sortie sans accord qu’un mauvais accord. C’est ce que déclare John Redwood, un ancien ministre : « S’ils n’en veulent pas (d’un accord), on peut très bien s’en passer, parce que c’est comme cela qu’on commerce déjà avec le reste du monde, sur la base des règles de l’OMC. On s’en sortira très bien sans accord. L’UE a plus besoin d’accès à notre marché que l’inverse. » Le fait est que le RU a une balance commerciale déficitaire avec l’UE.

[wesker]

Ce type de négociations ne peut être que difficiles et douloureuses étant entendu que l'Union Européenne ne souhaite pas que certains pays puissent envisager ce type de scénario. Les responsables politiques britanniques doivent pourtant faire respecter le vote des citoyens sur cette question et rechercher, trouver des nécessaires compromis avec des pays avec lesquels ils resteront liées, commercialement, diplomatiquement et autres.

De part et d'autres il faudra accepter la situation et donc consentir à des évolutions sur ces questions. attendons encore avant de considérer que tel ou tel serait perdants ou gagnants d'une négociation dont l'objectif doit être de parvenir à une solution satisfaisante pour les intervenants

[politicien]

Brexit : le Royaume-Uni a fixé la date et l'heure exacte de sa sortie de l'UE

Le Royaume-Uni souhaite fixer au 29 mars 2019 à 23h la date exacte du Brexit. Pas de quoi rassurer les Européens, qui attendent des avancées bien plus concrètes.




Le Royaume-Uni souhaite fixer au 29 mars 2019 à 23h la date exacte du Brexit. Pas de quoi rassurer les Européens, qui attendent des avancées bien plus concrètes.





Le gouvernement britannique souhaite que le Brexit ait officiellement lieu le 29 mars 2019 à 23 heures (minuit heure française). Cette précision doit faire l'objet d'un amendement au projet de loi de sortie de l'Union européenne, sur lequel travaillent les parlementaires britanniques, a indiqué dans un communiqué le ministre en charge du Brexit, David Davis. Certains députés s'inquiétaient que la date de mise en oeuvre du Brexit ne soit pas inscrite dans la loi, a indiqué son ministère. "Nous avons écouté les membres du public et du Parlement, et nous avons apporté ce changement pour éviter toute confusion", a précisé David Davis.


Cette information n'est pas de nature à rassurer les négociateurs européens, qui n'ont pas caché leur inquiétude croissante face à la fragilité de leur interlocuteur. Theresa May est actuellement fragilisée après deux démissions au sein de son gouvernement. Un nouveau round de négociations avait débuté jeudi et s'achevera vendredi par une conférence de presse commune du négociateur en chef de l'UE Michel Barnier et son homologue britannique David Davis.

Barnier et Davis pas sur la même longueur d'onde


(...)



Article complet sur http://www.lejdd.fr/international/ue/br ... ue-3488603

[wesker]

Une échéance" est désormais fixée, elle laisse, à mon sens le temps de poursuivre et de finaliser les négociations qui portent, naturellement sur des sujets divers et techniques, de vérifier les ajustements juridiques, au grand dam de celles et ceux qui prétendaient que ce processus n'irait pas à son terme ou qui refusait de voir cette réalité possible.

Naturellement, le pire, comme toujours sera annoncé sans connaître la teneur des échanges qui se poursuivront, ce n'est que dans la durée qu'on sera en mesure d'évaluer les conséquences et l'impact de ces négociations, mais nous sommes déjà loin du scénario catastrophe qui nous avait été annoncé en cas de vote en faveur du Brexit. Les récentes négociations commerciales auprès du Canada ont même démontré les limites d'un fonctionnement fédéral qui se doit de concilier 27 intérêts nationaux parfois contradictoires, et qui révèle que la puissance et l'influence, dans une négociation ne dépend pas de la densité de population ni de la taille de la zone économique.

On évoque, généralement, la chine, les Etats Unis, ou le Japon pour justifier de l'Union Européenne mais ce dont nous parlons relève, clairement de la compétence des Etats et non des zones économiques préférentielles auxquelles ces pays se rattachent.

[albert]

Cette date n’est pas très importante puisqu’il y aura vraisemblablement ensuite une période de transition. L’article 50 ayant été activé en mars 2017, la date de mars 2019 (2 ans plus tard) découle du traité de Lisbonne.