Message non lu
par wesker » 27 juin 2016, 12:37:55
Effectivement si Podemos acceptait de se rallier aux sociaux démocrates, en l'absence de concessions significatives de la part de ces derniers, notamment sur le plan social, il se discréditerait auprès de ses électeurs et verrait son influence et audience électorale se réduire, à l'image du PCF en France qui, acceptant l'austérité dans des gouvernements sociaux démocrates finirent par perdre un nombre considérable de suffrage, au profit d'un improbable ancrage ayant abouti à rendre peu lisible le positionnement de cette formation politique.
Concernant les sociaux démocrates, ils partagent, c'est vrai, davantage de convergence avec la droite et le parti populaire qu'avec Podemos qui n'a qu'une expérience limitée des responsabilités, dès lors, pour sortir de la crise, soit les sociaux démocrates s'allieront aux conservateurs, ce qui conduirait, en cas de poursuite de politique douloureuses et de résultats tangibles à un renforcement de l'audience de Podemos et des conservateurs puisque ce serait leurs politiques qui seraient mise en oeuvre, à l'inverse s'y refuser, et négocier avec Podemos les obligerait, finalement à admettre un écart entre leurs véritables convictions, défendues, durant la campagne et la recherche d'un accord qui risquerait d'être perçu comme politicien !
La situation de cette famille politique n'est pas simple et, si les socialistes français poursuivent dans cette voie, notamment sous l'impulsion de Valls ou de Macron, il y a la probabilité que ce scénario, notamment avec Mélenchon se réalise, même si, en France c'est davantage le FN qui parvient à recevoir les suffrages de ceux qui refusent cette austérité et cette politique, sans pour autant se reconnaître dans les guerres intestines aux Républicains ou le modèle collectiviste...