Ou ais je dis que la Corse était similaire? C'est simplement un cas de la même famille, car notes que les désirs d'indépendance ont toujours les mêmes motivations!... quelques soient les complexités avec les intervenants (ça c'est de la novlangue technocratique).Papibilou a écrit : ↑09 oct. 2017, 12:38:26Tout à fait d'accord .wesker a écrit : ↑08 oct. 2017, 21:21:11Les Corses refusèrent l'indépendance, du moment où ils comprirent que les allocations chômages, RSA et autres prestations de santé seraient, alors à leurs charge
Astérix, réduire la situation de la Catalogne à celle de la Corse n'est pas exactement similaire au vu des enjeux de la taille et de la complexité des relations entre les divers intervenants. Sur la légitimité de cette consultation, si demain tu interroges ton villages sur son indépendance et qu'elle l'emporte, cette consultation aura t-elle valeur juridique, ? je ne le crois pas et ceux qui prétendent le contraire ne favorisent que divisions, tensions, conflits qui eurent des effets desastreux sur l'Espagne, dans les années 30 !
Là aussi tu te trompes, je ne défends pas l'indépendance. Je me tue à expliquer que pour tuer dans l'œufs tous les désirs d'indépendance, il faut que les états soit précurseur de l'évolution des opinions, et qu'ils préparent gentiment leur constitution à pouvoir avoir la souplesse de décentraliser pour de vrai le cas échéant! Je crois même que la refonte des régions françaises contient cet esprit, n'en déplaise à certains: préparer le terrain pour une réelle décentralisation, qui ne ressemble pas aux stupides "baronnies" actuelles qui énervent tout le monde.
Ainsi, dès 1942, De Gaulle avait écrit sur la décolonisation, dont il était sur qu'elle prendrait son départ dès la fin de la guerre. Ainsi, dans ces mémoires, on peut voir qu'il avait un plan fort bien établi, d'une décolonisation pacifiée, point par point, étape par étape. Voilà ce que j'appelle un homme précurseur. Ce qu'il voulait, c'est que les pays en questions, d'Afrique ou d'ailleurs, prennent une indépendance progressive, en gardant des rapports étroit avec la France, pour ériger un autre espèce de common wealth concurrent de celui de l'Angleterre. Je note que c'est la gaucheuse 4 ème république qui a fait capoter ce plan, et qui a commis des répressions, Mendès France et Mitterrand en tête, absolument stériles en Indochine et en Algérie.
Donc, quand un pays sent qu'une région lui échappe, le mieux qu'il ait à faire, c'est de la mettre tout de suite devant le fait accomplit, et de lui dire: "ben tiens, prend la ton indépendance, mais prend le reste avec". Et devant le vertige que cela peut créer soudain aux concernés, la raison l'emporte, et le compromis a lieu. Donc tu as raison, la Corse a vu soudain les intérêts d'une autonomie totale s'évanouir, lorsqu'on lui a parlé allocation et subvention, ou manne touristique!
C'est exactement ce qui se passe en Guyanne, en Guadeloupe, à Tahiti. On donne de l'autonomie, mais aussi un maintient dans le pays et dans l'Europe. On verra bien ce que décideront les Calédoniens: moi j'ai ma petite idée!