Oui un choix de vie, par opposition à l'homosexualité latine et grecque antique. Pour la grecque, cette homosexualité représente (si je ne m'abuse) un prolongement de l'éducation (éphèbe/homme mûr, cela est illustré par le duo Achille/Patrocle), ou, si c'est avéré, comme le prolongement de l'amitié (Alexandre/Héphestion) (bien que je reste réservé sur la véracité de cette relation).
Donc l'homosexualité antique n'est en rien similaire à l'homosexualité moderne. L'antique correspond à un moment de vie, par lequel tous (comprendre "de bonne famille") passent, alors qu'aujourd'hui, l'homosexualité est une décision affirmée, exclusive, et à "durée indéterminée" (dans le sens on l'on n'y fixe pas de limite temporelle par avance).
Difficile, pour moi, de concevoir que l'essentiel des grecs (dans les cités gay friendly) était homos et qu'ils n'ont cessé leur homosexualité qu'à partir d'un certain âge pour assurer une descendance.
Bien que je sois conscient de l'importance de la descendance dans une époque où la famille occupait une place cruciale, pour moi, la nécessité du mariage pour la descendance était aussi importante, essentielle, que la nécessité de passer par le statut d'éphèbe. L'un ou l'autre ne résultant pas d'un choix éminemment personnel.
Oui Balto, en effet, je n'avais pas particulièrement remarqué l'exclusivité de l'homosexualité d'aujourd'hui, même si je pense que la bisexualité antique résultait d'un besoin essentiel d'assurer la pérennité de la famille, comme tu l'as fait noter.
Le fait que les couples homosexuelles antiques soient, pour la plupart, organisés selon un modèle : mignon/homme puissant, éphèbe/homme mûr, me semble aller dans le sens de ma thèse puisque l'organisation traduit bien une coutume, une tradition; et non un choix délibéré.
"il semblerait que c'est dans les sociétés rejetant l'homosexualité que l'on retrouve cependant le plus d'homosexualité "exclusive" ."
Tu as des exemples en tête ?