Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

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politicien
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Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par politicien » 26 janv. 2015, 07:29:44

Bonjour,

J'ouvre un nouveau sujet sur la Grèce.
La victoire de Syriza en Grèce est assurée, seule la question de la majorité absolue au Parlement est encore en jeu. Selon les projections du ministère de l'intérieur, le parti de gauche radicale obtient 36,5 % des voix à l'issue des élections législatives du dimanche 25 janvier.

« Le peuple grec a écrit l'Histoire » et « laisse l'austérité derrière lui », s'est félicité Alexis Tsipras, le dirigeant de Syriza, devant des milliers de personnes rassemblées sur l'esplanade de l'Université d'Athènes. « Le verdict du peuple grec signifie la fin de la troïka ».

Les projections en siège donnent au parti d’Alexis Tsipras, qui deviendra le plus jeune premier ministre grec en plus d'un siècle, 150 sièges au Parlement, à un siège de la majorité absolue. « Il y a un énorme suspense sur la majorité absolue », a dit Michalis Kariotoglou, un responsable de Singular Logic, qui traite les résultats pour le compte du ministère de l'intérieur. « Il se peut qu'il faille attendre le décompte de la totalité des voix. »

SEPT PARTIS SERONT PRÉSENTS AU PARLEMENT

Le premier ministre sortant Antonis Samaras a reconnu sa défaite et dit espérer « que le prochain gouvernement va maintenir les acquis » économiques d'« un pays, qui est en train de sortir de la crise, qui est membre de l'Union européenne ». Son parti, Nouvelle démocratie, récolte 76 sièges.

Le parti néo-nazi Aube dorée, dont le leader est actuellement en prison, se classe durablement troisième avec 6,3 % (17 sièges, un de moins qu'en 2012) devant le nouveau mouvement centriste To Potami (5,7 %, 16 sièges) et les communistes du KKE (5,6 %, 15 sièges). Ancien parti fort, les socialistes du Pasok obtiennent 4,88 % des voix et 13 sièges, contre 33 en 2012.

Les projections donnent au total sept partis à plus de 3 % des voix, le seuil nécessaire pour obtenir au moins un siège de député. Le Mouvement des démocrates socialistes (MDS) de l'ex-premier ministre George Papandreou raterait ce seuil de justesse, ce qui pourrait aider Syriza à décrocher la majorité absolue car le pourcentage des voix nécessaire pour y parvenir dépend du score des partis non représentés.

Si Syriza n’obtient finalement pas la majorité, le parti devra mettre en place des alliances ou une coalition. Cela pourrait passer par des négociations avec un ou plusieurs petits partis comme To Potami ou les Indépendants grecs. Mais comme le note notre envoyé spécial en Grèce, « Tsipras sera suffisamment fort pour gouverner sans coalition, qu'il ait la majorité absolue ou non ».

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
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Nombrilist
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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par Nombrilist » 26 janv. 2015, 08:11:20

Bravo à la gauche grecque ! Il n'y aura pas d'alliance. Pour 2 sièges, ce serait ridicule. Il a fumé le journaliste.

manolo
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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par manolo » 26 janv. 2015, 09:07:58

Une excellente nouvelle !
La Grèce revient de loin...
Du moment qu'elles font encore le ménage toussa, où est le problème ?
Pas taper :) !

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Jean
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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par Jean » 26 janv. 2015, 10:34:41

J'espère que le parti SYRIZA aura la majorité à lui seul.

Il aura ainsi la pleine responsabilité de la situation future.

Je trouve intéressant d'observer ce qui va se passer avec un parti extrémiste au pouvoir sans avoir trop à en subir les conséquences ("trop" car on va sûrement contribuer financièrement en tant qu'européen à la renégociation de la dette au cours de laquelle on perdra des plumes) .

On peut se permette de tenter une telle expérience avec 10 millions d'européens sans déséquilibrer les 500 autres millions.

Le côté positif de ce vote est que l'on peut espérer que l'Eglise et les armateurs vont enfin payer des impôts. Quoique pour ce qui est des armateurs il est fort à parier qu'ils migrent vers un pays aussi accueillant qu'était la Grèce jusqu'à aujourd'hui.

Par mimétisme peut être que les grecs vont commencer à s'habituer à payer des impôts !?

En cas d'échec ou plus probablement de renoncement à certains principes il est fort probable que les futurs déçus de l'extrême gauche se refugient dans le dernier bastion de protestation n'ayant pas encore été au pouvoir à savoir l'extrême droite.

Par contagion, à mon avis en France le FN devrait encore progresser en 2016.

Incognito
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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par Incognito » 26 janv. 2015, 11:23:27

Syriza forme une coalition avec le parti de droite anti-austérité ANEL. Le futur gouvernement aura donc une solide majorité au parlement.

Je trouve que c'est un premier succès pour Tsipras.
Dieu est mort. Marx est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien ... (Woody Allen)

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Ramdams
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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par Ramdams » 26 janv. 2015, 11:39:34

Je viens de lire ça. Comme quoi, les journalistes sont mauvais, ils ne sont jamais sortis de l'optique d'une alliance avec les centristes de To Potami ou, à la rigueur, avec le PASOK. Tsipras gouvernera donc avec l'appui de la droite nationaliste, populiste et eurosceptique (ce qui signifie pas pour autant un gouvernement de coalition entre les deux partis). La gauche radicale qui s'allie avec la droite populiste... une réaction, monsieur Mélenchon ? :lol:

Au moins, les Grecs en ont fini avec les étiquettes gauche/droite. Ils ont, de ce point de vue, une avance considérable sur nous.

C'est évidemment une très bonne nouvelle, c'est un signe d'hostilité lancé contre l'UE.

freeze
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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par freeze » 26 janv. 2015, 12:37:30

La gauche européenne est enfin de retour
Bravo a nos camarades grecques !!

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johanono
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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par johanono » 26 janv. 2015, 12:40:40

Et Demis Roussos est mort. Peut-être a-t-il été achevé par la perspective de voir Syriza accéder au pouvoir ? icon_mrgreen

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albert
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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par albert » 26 janv. 2015, 14:05:53

Le message d'espoir de SYRIZA - Par Jacques Sapir
Syriza a donc vaincu et obtient 149 sièges. Alexis Tsipras, son charismatique dirigeant, est le grand triomphateur des élections de ce dimanche 25 janvier. Beaucoup de gens se sont réjouis, dont chez certains avec une impudeur outrancière. On a vu ainsi des dirigeants du PS français, n’est-ce pas MM. Cambadélis et Désir, qui il y a deux ans encore établissaient un véritable blocus à l’égard de Syriza voler au secours de la victoire. Il y a des gens « sans vergogne » comme l’on dit dans le midi de la France… Il est vrai que la défaite des « socialistes » grecs du PASOK est exemplaire (moins de 5% des suffrages) tout comme est clair la gifle donné à la droite libérale de la Nouvelle Démocratie (deux mensonges pour un seul titre). Mais, cette victoire ouvre surtout une nouvelle séquence politique pour la zone Euro.

Que fera Syriza ?

Le programme de Syriza n’est nullement révolutionnaire. Mais dans le contexte de la Grèce aujourd’hui il marque une véritable rupture. Dans le domaine social, il prévoit, une hausse du salaire minimum à 750 euros (contre moins de 600 actuellement), un 13e mois pour les retraites de moins de 700 euros et un relèvement du seuil annuel de revenus imposables pour les particuliers, abaissé à 5 000 euros, et qui s’établirait désormais à 12 000 euros. Le coût de cet ensemble de mesures est estimé par Syriza à un peu moins de 12 milliards d’euros. Mais, le point essentiel est que Syriza se déclare opposé à payer environ les deux tiers de la dette publique grecque. C’est là que le conflit potentiel avec les institutions européennes pourrait se concentrer. Car, les autorités européennes sont en fait plus sensibles à la question de la dette grecque qu’à celle de mesures macroéconomiques, mesures qui apparaissent largement inévitable.

Il est évident que la Grèce ne peut porter sa dette publique, qui ne cesse de s’accroître non pas en raison du déficit budgétaire (hors dette) mais du fait du poids des intérêts. Ceci est connu des économistes depuis la fin de 2009. Il convient donc d’annuler une large partie de cette dette, ce que de nombreux économistes disent. Mais, cette annulation va poser problème par rapport aux institutions européennes qui détiennent de fait (via la BCE, le Fond Européen de Stabilité Financière ou FESF et le Mécanisme Européen de Stabilité ou MES) une large partie de cette dette. Si la Grèce faisait défaut (ou répudiait tout ou partie de sa dette) cela imposerait une contribution financière aux contribuables de la zone Euro, sauf si la BCE acceptait de reprendre ces titre, et devenait dans les faits ce que l’on appelle une « bad bank » ou une structure chargée de porter des titres qui n’ont plus aucune valeur (ce que l’on appelle une « structure de défaisance »). Mais, une telle solution compromettrait gravement l’existence de la zone Euro. On comprend alors pourquoi les différents gouvernements, et les gouvernements allemand et français, sont contre une telle solution. Ils proposeront sans doute au gouvernement grec de surseoir aux paiements, tant du principal que des intérêts, pour une période pouvant aller de 5 ans à 20 ans. Mais le gouvernement grec n’a aucun intérêt à accepter ce « moratoire » pour une période de moins de trente ans.

Le conflit entre la Grèce et les pays de la zone Euro apparaît inévitable. La volonté du gouvernement Grec de refuser le plan « d’aide » (qui porte mal son nom puisqu’une grande part des sommes – 77% - est allée aux banques européennes) ainsi que la tutelle de la « Troïka » (la BCE, le Fond Monétaire International et la Commission Européenne) constituent ici une position de principe pour Athènes. On voit mal Alexis Tsipras transiger sur cette question.

De la discorde chez l’adversaire.

Dans ce conflit, il est clair que l’ennemi (ici les pays de la zone Euro) est divisé. Les français veulent éviter un choc budgétaire (par la matérialisation des procédures fédérales sur le FESF et le MES) et seraient partisans de transformer la BCE en une structure de défaisance. L’Allemagne s’y oppose absolument. La France et l’Italie pourraient soutenir une certaine expansion de la politique budgétaire grecque, ce qui est une autre pomme de discorde avec l’Allemagne. Sur le fond, l’Allemagne, mais on l’oublie souvent, la Finlande et l’Autriche, campe sur la position qu’un accord ne peut être renégocié, même si des arrangements sont possibles sur les conditions de cet accord. En réalité, le problème dépasse la Grèce. Si cette dernière obtient de nouvelles conditions, cela validera la stratégie de Podemos en Espagne, parti nouvellement crée qui est en pleine ascension, mais aussi celle du Movimente 5 Stelle de Beppe Grillo, en Italie. C’est surtout cela qui effraie les dirigeants allemands.

La politique qui sera adoptée en définitive tiendra plus compte des effets induits par le succès de Syriza (sur l’Espagne et l’Italie) que des mesures concrètes qui pourraient être prises à Athènes. Or, si l’Allemagne (et ses alliés) veulent stopper la contagion, elle doit faire preuve de fermeté. Mais, cette fermeté peut justement précipiter la crise entre la Grèce et la zone Euro.

Le choix de Tsipras

Tout ceci se résume en réalité au choix d’Alexis Tsipras. Il peut décider d’aller à l’affrontement avec les institutions européennes, fort de sa légitimité, comme il peut décider de commencer dès à présent à transiger. Cette seconde hypothèse le condamne à mort politiquement. C’est pourquoi, en dépit des espoirs de nombre d’européistes, elle n’apparaît pas très réaliste. On a dit, dans ce blog, qu’une trahison de plus serait une trahison de trop. Alexis Tsipras le sait parfaitement. Il a choisi le lundi 26 de s’allier avec les « Grecs Indépendants », et non avec « To Potami », petit parti centriste né de la décomposition du PASOK. Les « Grecs Indépendants » sont un parti souverainiste de droite, correspondant peu ou prou aux positions exprimées en France par Nicolas Dupont-Aignan. Il a donc une majorité au Parlement grec et surtout il affiche un choix très clair d’une politique de fermeté dans ses relations futures avec les institutions européennes.

C’est un choix important. En acceptant de transiger sur des réformes sociétales pour mettre au premier plan la question de l’affrontement avec les institutions européennes, Alexis Tsipras montre quelles sont ses priorités, prouve son absence de sectarisme, et envoie un message clair aux peuples européens. La question fondamentale est donc bien celle de la souveraineté et cela conditionne les alliances qui peuvent être passées.

Ce message est un message d’espoir.

Un message digne d’émulation.
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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par les orteils » 26 janv. 2015, 15:46:26

Ramdams » 26 Jan 2015, 11:39:34 a écrit :. La gauche radicale qui s'allie avec la droite populiste... une réaction, monsieur Mélenchon ? :lol:

Au moins, les Grecs en ont fini avec les étiquettes gauche/droite. Ils ont, de ce point de vue, une avance considérable sur nous.

C'est évidemment une très bonne nouvelle, c'est un signe d'hostilité lancé contre l'UE.
Quand on dit que les extrêmes se rejoignent, on n'a pas toujours tort.
Cette expérience sera intéressante à plus d'un titre : sur la capacité du pays à appliquer une autre politique que celle relevant de la pensée unique, sur l'attitude de l'Europe.

Ce n'est pas une restructuration de la dette grecque, mais une quasi-annulation qui s'impose. Avec quelles conséquences pour l'UE ? Pour la gouvernance de l'UE ? Commet celle-ci acceptera-t-elle la relance annoncée ? Relance sans capitaux d'ailleurs, si ce n'est la lutte contre la fraude fiscale.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)

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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par Narbonne » 26 janv. 2015, 15:46:52

Sur France 2, ils ont dit que l'état français avait prêté 40 milliards à la Grèce et que cela rapportait 800 millions d'intérêt par an. C'est énorme.

Font ils faire payer des impôts aux armateurs et à l'église ?
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par mordred » 26 janv. 2015, 15:51:28

johanono » 26 Jan 2015, 13:40:40 a écrit :Et Demis Roussos est mort. Peut-être a-t-il été achevé par la perspective de voir Syriza accéder au pouvoir ? icon_mrgreen
Un peu de respect pour les défunts svp.
"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).

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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par politicien » 26 janv. 2015, 17:39:12

Bonjour,
Alexis Tsipras, 40 ans, dirigeant de la gauche radicale Syriza arrivée en tête des législatives, a été désigné lundi Premier ministre de Grèce après avoir prêté serment auprès du président de la République Carolos Papoulias, selon des images diffusées par la télévision publique Nerit. "Je servirai toujours la Grèce et l'intérêt du peuple grec", a déclaré Alexis Tsipras en costume bleu, sans cravate comme à son habitude, lors d'une prestation civile de serment, une première en Grèce, pays orthodoxe, où cette cérémonie revêt d'ordinaire un caractère religieux.

La victoire sans appel du parti de gauche Syriza ouvre une nouvelle ère dans les rapports entre Athènes et l'Union européenne, pouvant aller de la négociation serrée à l'affrontement intransigeant. La Grèce a mis fin en un temps record au risque d'impasse politique très redoutée si Syriza, qui a manqué la majorité absolue de deux sièges, n'avait pu trouver d'alliés. Mais sans rassurer ses partenaires, loin de là. Car c'était la ligne la plus ferme vis-à-vis des créanciers UE et FMI qui semblait l'emporter avec l'annonce d'un accord de gouvernement entre Syriza et la droite souverainiste représentée par le petit parti des Grecs indépendants.

Les deux formations vont cumuler une majorité de 162 sièges (149 + 13) sur 300 sans que la répartition des postes au sein du futur gouvernement soit encore connue. Fort de cette coalition constituée quelques heures seulement après la victoire de Syriza aux législatives anticipées dimanche, Alexis Tsipras a été officiellement nommé Premier ministre à 14 heures GMT.

(...)

La pression venant des tenants d'une ligne inflexible vis-à-vis d'Athènes sera forte : "Les Grecs ont le droit d'élire qui ils veulent. Nous avons le droit d'arrêter de financer leurs dettes", a averti le vice-président du groupe conservateur (CDU) de Angela Merkel au Bundestag, Hans-Peter Friedrich, dans le quotidien populaire Bild. Bild ne faisait pas dans la demi-mesure : "La zone euro n'est pas un tripot, dans lequel chacun pourrait jouer comme il le veut (...) Un accord est un accord !" soulignait le journal en faisant référence aux deux programmes successifs signés en 2010 puis 2012 par Athènes avec ses créanciers UE/FMI selon lesquels la Grèce s'engage à un assainissement budgétaire drastique et une réorganisation de son État, en échange de 240 milliards d'euros de prêts internationaux.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
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Ramdams
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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par Ramdams » 26 janv. 2015, 21:07:54

Ah, les deux partis vont gouverner ensemble. Je pensais au départ que les Grecs indépendants apportaient leur soutien sans participer à la coalition, en échange de quelques postes non ministériels sympas. Leur alliance ne semble pas choquer outre-mesure. Néanmoins, je doute de sa longévité... Syriza devra accorder des ministères qui ne sont pas trop clivants. Peut-être la Culture, quelque chose dans ce genre.

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Re: Grèce : victoire historique d'Alexis Tsipras

Message non lu par politicien » 26 janv. 2015, 21:28:39

Bonjour,
La parti grec Syriza a le soutien du Fonds monétaire international. Dans un communiqué, il s'est dit prêt lundi 26 janvier, à "continuer de soutenir" la Grèce et "espère" entamer des discussions avec son nouveau gouvernement fraîchement élu.

Le parti Syrisa qui a remporté dimanche une victoire écrasante aux législatives grecques est opposé aux plans d'austérité imposés notamment par le FMI. Le parti promet notamment une restructuration de la dette du pays, à laquelle ses partenaires européens sont farouchement opposés.

(...)

http://www.lepoint.fr/monde/victoire-de ... 804_24.php
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