Le gouvernement français a décidé d'annuler sa venue aux commémorations du vingtième anniversaire du génocide rwandais

[Adeline]

Le gouvernement français a décidé d'annuler sa venue aux commémorations du vingtième anniversaire du génocide rwandais, après les déclarations du président Paul Kagame l'accusant d'avoir participé aux massacres.
« La France est surprise par les récentes accusations portées à son encontre par le président du Rwanda » qui « sont en contradiction avec le processus de dialogue et de réconciliation engagé depuis plusieurs années entre nos deux pays », a précisé samedi 5 avril un porte-parole du Quai d'Orsay.

« Dans ces conditions, Mme Taubira, garde des sceaux, ne se rendra pas ce lundi à Kigali », a-t-il ajouté, alors que la ministre avait été choisie par François Hollande pour représenter le pays aux cérémonies.

intégralité de l'article ...

Qu'en pensez vous ?

[mordred]

Sais pas. Ce n'était pas des soldats français mais des soldats de l'ONU. Et l'ONU a laissé également faire toutes sortes de massacres en ex-Yougoslavie; presque sous ses yeux. L'ONU ne sert à rien.
Quand les belges sont partis du Rwanda-Burundi, ils ont laissé aux commandes une ethnie, délaissant la seconde. Résultat...

[Lucas]

Le gouvernement a bien fait, il faut arrêter de se faire marcher sur les pieds.

[johanono]

Depuis des années, le président rwandais se permet d'insulter régulièrement la France qu'il juge responsable du génocide. Peut-être la France n'a-t-elle pas fait assez pour empêcher ce génocide, mais jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas elle qui a armé les criminels hutus. C'est donc un peu réducteur de rendre la France responsable de ce génocide. Le fait de critiquer la France permet au président rwandais d'entretenir sa popularité à peu de frais.

Il ne sert donc à rien d'aller là-bas pour se faire insulter à nouveau par le président rwandais. Il est logique que le gouvernement français ait annulé sa participation aux commémoration, mais on peut même se demander pourquoi il avait prévu d'y participer dans un premier temps, tant il était évident que ces commémoration serviraient de tribune au président rwandais.