En dehors de l'Europe, la situation des homosexuels recule

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Ramdams
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En dehors de l'Europe, la situation des homosexuels recule

Message non lu par Ramdams » 20 déc. 2013, 19:42:06

Le gouvernement conteste la criminalisation de l'homosexualité en Inde

La Cour suprême a récemment cassé un arrêt pris par un tribunal de New Delhi en 2009 qui dépénalisait les rapports entre adultes consentants de même sexe.

Le gouvernement demande à la Cour suprême de revenir sur sa décision et de déclarer inconstitutionnelle cette loi héritée de la législation du colonisateur britannique de 1860, estimant qu’elle «enfreignait le principe d’égalité» entre les citoyens. Dans sa requête, le gouvernement précise souhaiter une «audience publique» sur le sujet.

Le 11 décembre, la Cour suprême a cassé un arrêt pris par un tribunal de New Delhi en 2009 qui dépénalisait les rapports entre adultes consentants de même sexe. La Haute cour de la capitale indienne avait considéré en 2009 que l’article 377 du code pénal de 1860, qui criminalise les relations homosexuelles consenties, surtout la sodomie, constituait une «violation des droits fondamentaux» de la Constitution.

La décision de la Haute cour de Delhi était contestée par plusieurs groupes religieux du pays, en particulier par des dignitaires musulmans et chrétiens. La Cour suprême avait de son côté jugé cet article conforme à la loi fondamentale, et renvoyé au parlement la décision de légiférer.

Le gouvernement avait dans la foulée laissé entendre qu’il pourrait en effet confier ce soin au Parlement mais cette voie est extrêmement lente et tout vote fortement improbable avant les élections législatives prévues d’ici mai. «La position du gouvernement central sur ce sujet est que l’arrêt de la Haute court de Delhi est correct», a-t-il insisté vendredi.

Le code pénal indien qualifie l’homosexualité de comportement «contre nature» puni d’une amende et de dix années d’emprisonnement. Même si la législation est très rarement appliquée, des associations de défense des gays se plaignent de vexations, intimidations, voire harcèlements par des policiers dans un pays très conservateur.

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Dans un pays qui croule sous la surpopulation, où les gens s'entassent les uns sur les autres, il est encore étonnant qu'ils aient envie de condamner l'homosexualité. D'autant si c'est pour laisser inscrire une loi qui, de toute façon, n'est plus appliquée... C'est stupide.
En Ouganda, les personnes homosexuelles pourraient risquer la prison à vie

Les parlementaires ougandais ont voté, vendredi 20 décembre, un projet de loi durcissant la répression de certains actes considérés comme homosexuels et prévoyant l'emprisonnement à vie en cas de récidive. Le projet de loi doit maintenant être soumis au président Yoweri Museveni.

L'homosexualité est déjà condamnée en Ouganda, mais la nouvelle loi durcit les peines et criminalise sa publicité, y compris les discussions de groupes militants. Le projet, qui remonte à 2009, avait été mis entre parenthèses en raison d'une levée de boucliers internationale. Le président Barack Obama l'avait alors qualifié d'« odieux ».

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République Démocratique du Congo : l'homosexualité bientôt criminalisée ?

La RDC va-t-elle finalement criminaliser l'homosexualité et la transsexualité ? C'est l'objectif de Steve Mbikayi, député du Parti travailliste et porte-parole de la Coalition pour le vrai dialogue de Vital Kamerhe. En réponse à l'absence de législation sur le sujet, celui-ci a déposé, le 13 décembre 2013, une proposition de loi comprenant 38 articles, sur le bureau du président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku. (...)

Un ensemble de mesures pour le moins radicales. En effet, si la proposition de loi était adoptée, les homosexuels et transgenres congolais risqueraient tout simplement la prison ferme. "J'ai voulu prévenir l'avancée de l'homosexualité", explique à Jeune Afrique Steve Mbikayi. "Je crois qu'il y a un danger réel pour la RDC et j'ai le soutien de la grande majorité de la population", assure le député natif du Kasaï, qui rappelle que cette "initiative personnelle est une promesse de campagne faite à sa base, de lutter contre les antivaleurs venues de l'extérieur".

"L'apologie de l'homosexualité, par tous les moyens, est interdite", résume l'auteur du texte, qui détaille ensuite pour Jeune Afrique les peines prévues dans sa proposition de loi. Et celles-ci sont loin d'être symboliques :
- "Commettre un acte homosexuel : 3 à 5 ans de prison + une amende de un million de francs congolais" (environ mille euros).
- "Choisir un sexe autre que celui dont la nature vous a doté : 3 à 12 ans de prison + une amende".
- Mariage homosexuel contracté par tromperie : 5 à 15 ans de prison + une amende.
- Tout parent qui cède son enfant à un homosexuel ou un couple d'homosexuels : 5 a 10 ans de prison.
- Tout parent qui soumet son enfant ou l'enfant sous sa garde à des pratiques homosexuelles : 5 à 10 ans de prison + une amende.
- Toute personne qui exerce une quelconque autorité sur un mineur et qui l'aura donné en mariage avec une personne du même sexe que lui : 10 à 15 ans de prison + une amende.

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