Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

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Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par politicien » 03 juil. 2013, 20:17:09

Bonjour,
Est-ce la fin de l'austérité à tout prix ? La démission, lundi 1er juillet, du ministre portugais des finances, a autant surpris qu'inquiété. D'abord surpris, car Vitor Gaspar était l'incarnation de la rigueur exigée par la troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), ce qui lui valait les satisfecit répétés de ses créanciers internationaux. Puis inquiété, car sans lui, la politique de Lisbonne en matière d'austérité risque quelque peu de s'assouplir, au grand dam de ses bailleurs de fonds.

M. Gaspar le reconnaît lui-même : malgré une application stricte des recommandations de la troïka, "la répétition des dérapages a miné ma crédibilité en tant que ministre des finances", a-t-il admis dans sa lettre de démission au premier ministre. Et d'avouer, à demi-mot, que l'austérité n'a pas suffi : "les niveaux de chômage [17,6 % en mai] et du chômage des jeunes sont très graves [42,1 % en mai]" et nécessitent une "réponse efficace et urgente au niveau européen et national".

L'AUSTÉRITÉ NE SUFFIT PLUS

Ce constat, Lisbonne a commencé à le tirer dès le mois de janvier, date à laquelle la politique d'austérité est remise en question. Deux recours contre le budget 2013 sont déposés par des députés de l'opposition de gauche à quelques jours d'intervalle devant la Cour constitutionnelle, qui tranche en avril : elle invalide plusieurs mesures de rigueur jugées discriminatoires (1,3 milliard d'euros au total), qui touchent les primes des fonctionnaires et des retraités, les allocations chômage et maladie.

En février, le chef du Parti socialiste portugais, principale formation d'opposition, plaide même pour une renégociation du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros sur trois ans, accordé au Portugal en mai 2011.

LA TROÏKA NE LÂCHE RIEN...

Mais le vent du changement n'a pas le temps de se lever, qu'il est de nouveau freiné par de nouvelles mesures d'austérité, votées début juin, pour compenser celles rejetées par la Cour constitutionnelle. Et permettre, encore, de respecter les objectifs budgétaires fixés par les créanciers internationaux, qui veillent toujours au grain, grâce à leurs missions d'évaluation trimestrielles.

Résultat, la croissance ne cesse de dégringoler, le déficit de grimper et la récession de s'engluer. "Il apparaît clairement que les pays qui ont connu la croissance la plus faible en 2011 et 2012 [et dont fait partie le Portugal] sont également ceux où la restriction a été la plus forte", souligne l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) dans ses perspectives pour 2013-2014, publiées mi-avril. Et de souligner que les objectifs de déficit public du pays pour 2013 et 2014 ont été "révisés en mars 2013 pour la deuxième fois en six mois, en raison de l'effondrement de la croissance (- 3,2 % en 2012, - 2,5 % prévu en 2013)" – une décision de la troïka qui va "permettre au pays de mener une politique moins rigoureuse".

(...)

... LA POPULATION NON PLUS
De son côté, la population ne désarme pas et continue à multiplier, en plus des grèves générales – quatre en deux ans –, les journées d'action par secteur. Mi-juin, c'était les enseignants, mi-juillet ce seront les dockers. Autre signe de mécontentement croissant, les Portugais, jusqu'ici majoritairement pro-Europe, commencent à s'interroger sur les bienfaits de leur adhésion à la monnaie unique. L'ouvrage de l'économiste portugais Joao Ferreira do Amaral, intitulé Pourquoi nous devons sortir de l'euro, fait partie des meilleures ventes de livres dans le pays, souligne ainsi Latribune.fr.

Et, une fois n'est pas coutume, les patrons plaident eux aussi pour un changement de stratégie, à savoir un plan de relance pour les aider directement, mais aussi pour soutenir une consommation qui décline. Un programme bien éloigné de celui de Lisbonne, qui a mis au menu de 2013 une hausse généralisée des impôts.

(...)

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par Nombrilist » 03 juil. 2013, 20:20:31

A part ça, un vent de tournant de la rigueur était censé s'être amorcé il y a déjà deux mois. Vous serez où au printemps 2014 ?

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par El Fredo » 04 juil. 2013, 09:50:46

La Commission sera la dernière à lâcher. Le FMI a déjà fait son mea culpa sur l'austérité, et la BCE fait où on lui dit de faire. Dans le pire cas on va se payer de l'austérité inutile jusqu'au bout du mandat de la Commission Barroso, car je doute fort que ceux-ci reconnaissent leurs erreurs avant ça. Mais ce qui est sûr c'est que l'austérité est morte dans les esprits, seul persiste une histoire d'égo (en politique personne ne reconnait jamais ses erreurs au risque de perdre la face).
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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par pwalagratter » 04 juil. 2013, 11:03:32

Une simple histoire d'égo c'est plutôt indécent lorsque des millions de personnes se retrouvent sans travail, sans logement pour certains et sans avenir pour le reste.

Mars 2014 c'est encore un peu loin. Il n'existe pas de procédure de destitution pour virer Barroso ?

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par El Fredo » 04 juil. 2013, 11:43:19

Non, et puis de toute façon la droite européenne (PPE etc) est majoritaire au Parlement européen. La gauche avait voté majoritairement contre Barroso.
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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par Nombrilist » 05 juil. 2013, 00:34:09

Donc on est mort.

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par politicien » 07 juil. 2013, 10:07:03

Bonjour,
La coalition de droite au pouvoir au Portugal a scellé samedi un accord assurant la survie du gouvernement, chargé depuis deux ans de mettre en oeuvre une sévère cure de rigueur exigée par ses créanciers internationaux en dépit d’un fort mécontentement social. Au terme d’une semaine agitée par la démission de deux ministres-clés, les appels à la responsabilité venus d’Europe et la frayeur des marchés financiers, le Premier ministre, Pedro Passos Coelho, est parvenu vendredi à un « accord politique » avec son partenaire de coalition, Paulo Portas.

Ce dernier, qui avait démissionné cette semaine de son poste de ministre des Affaires étrangères, provoquant une grave crise politique au Portugal, pays sous assistance financière, est désigné vice-Premier ministre, a annoncé le Premier ministre portugais. « J’ai proposé Paulo Portas au poste de vice-Premier-ministre avec la responsabilité de coordonner les politiques économiques et les relations avec la ’troïka’ » des créanciers du Portugal, a indiqué Pedro Passos Coelho dans une déclaration aux médias aux côtés de Paulo Portas.

Paulo Portas est le chef du petit parti conservateur CDS-PP, dont l’alliance avec le Parti social-démocrate (PSD) du Premier ministre assure à la coalition de centre droit, au pouvoir depuis juin 2011, la majorité absolue au Parlement.

(...)

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par politicien » 10 juil. 2013, 18:49:43

Bonjour,
Le Portugal a demandé l'aide de l'Europe et du Fonds monétaire international (FMI) le 7 avril 2011. Le 17 mai 2011, un programme d'aide de 78 milliards d'euros a été mis en place jusqu'en juillet 2014 moyennant des conditions très dures définies dans un protocole d'accord (Memorandum of Understanding, MoU) signé entre les bailleurs de fonds et Lisbonne.

Le 21 juin, un nouveau gouvernement de centre-droit dirigé par Pedro Passos Coelho entrait en fonction et faisait du respect de ce protocole et du retour sur les marchés son objectif absolu. L'idée centrale est alors de se différencier de la Grèce. Les mesures sont rudes, parfois brutales, comme cette hausse du taux moyen de l'impôt sur le revenu de 4 point cette année, visant particulièrement les classes moyennes. De façon générale, les dépenses de l'Etat, y compris ses investissements, ont été largement coupées, tandis que plusieurs réformes structurelles étaient menées. En deux ans, le déficit structurel du pays s'est réduit de 6,5 point de pourcentage.

« Bon élève »
Le Portugal fait alors figure de « bon élève » en Europe et rivalise en ceci avec l'Irlande. Dans son septième rapport (mars 2013), la troïka (formée des représentant du FMI, de l'UE et de la BCE) se félicitait des « bons progrès » du gouvernement lusitanien pour « réduire les déséquilibres économiques. » En mai, le pays parvenait à placer avec un grand succès 3 milliards d'euros d'obligations à 10 ans après avoir placé 2,5 milliards d'euros à 5 ans en janvier. Le Portugal était en passe de réussir le pari des tenants de l'austérité : redonner la confiance aux investisseurs par la consolidation budgétaire. A ce moment, le ministre des Finances, Vitor Gaspar, qui avait été l'artisan de l'essentiel des mesures d'austérité, pouvait savourer son succès.

L'économie dans un cercle vicieux
Mais il y a peu du Capitole à la Roche Tarpéienne. Alors que l'adjudication portugaise intervenait dans l'euphorie qui a suivi, sur les marchés, les premières mesures expansionnistes de la Banque du Japon, la situation du Portugal devenait critique. Car la Troïka avait largement sous-estimé les effets de la consolidation budgétaire sur l'économie. La conséquence de cette politique a été un effondrement de la demande intérieure qui a conduit à une forte prévention du secteur bancaire, à peine renfloué, à prêter, pour réduire ses risques de créances douteuses. Mais le cercle vicieux s'est alors bouclé, car le sevrage de crédit a conduit à une contraction de l'investissement et de la construction, puis à des licenciements et à la disparition de la confiance. En 2012, la demande intérieure a reculé de 7,2 % avec un recul de 14,5 % de l'investissement et de 4,4 % de la consommation de l'Etat.

(...)

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par pwalagratter » 10 juil. 2013, 19:55:17

La troïka qui prévoyait pour 2013 une hausse de 3,2 points de la demande externe au PIB doit réviser en mars son jugement lourdement : la contribution extérieure au PIB en 2014 sera négative de 0,4 point. Conséquence : le Portugal ne retrouvera pas cette année la croissance, le PIB devrait reculer de 2,3 %
Vu l'incompétence de la troïka il faudrait les virer. Leurs décisions sont à chaque fois lourdes de conséquences, pour un résultat qu'eux même (sauf bizarrement la Commission Européenne) reconnaissent nul.

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par politicien » 12 juil. 2013, 17:52:20

Bonjour,
C'est désormais quasi certain, le Portugal aura besoin d'un deuxième plan d'aide européen en 2014. La plupart des économistes ne voient en effet pas Lisbonne revenir sur les marchés à la mi-2014 pour se financer, lorsque les 78 milliards de prêts de ses partenaires auront intégralement été accordés. La situation politique et économique du pays suscite bien trop d'inquiétudes aux investisseurs éventuellement intéressés pour investir dans la dette publique portugaise. Non seulement le gouvernement de centre droit est très instable après la démission du ministre des Finances pro-rigueur, mais, en plus, les taux d'intérêt risquent de remonter durablement avec le début annoncé du resserrement de la politique monétaire de la banque centrale américaine. D'autant que plus de deux ans après le déclenchement du premier plan de soutien européen, la récession fait toujours rage. La recherche économique de Natixis s'attend encore cette année à une récession de 2,4 %.

La zone euro peut-elle éternellement remettre de l'argent dans le tonneau des Danaïdes ? Ou, pour le dire autrement, la dette du Portugal de plus de 120 % du PIB (contre 84 % en 2009) est-elle encore soutenable ? Rien n'est moins sûr. La capacité d'un pays à rembourser ses créanciers dépend de plusieurs facteurs : d'abord de la croissance qu'il est capable de générer et ensuite de la charge de la dette, elle-même déterminée par le niveau d'endettement et des taux d'intérêt consentis pour s'endetter.

Une stabilisation de la dette presque impossible à atteindre
Pour Éric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management de Lille, qui a calculé le solde budgétaire primaire (avant remboursement des intérêts) nécessaire pour stabiliser la dette, les résultats sont sans appel. Il n'y a guère que la troïka (BCE, Commission européenne, FMI) pour croire que le Portugal pourra tenir sa trajectoire. En retenant ses hypothèses très optimistes, soit une croissance de 4 % à long terme et des taux d'intérêt moyens de 3,5 %, Lisbonne peut effectivement stabiliser son endettement en ramenant son déficit primaire à - 0,6 %. Une cible qui paraît socialement acceptable si l'on se réfère au passé, explique Éric Dor. Selon ce spécialiste, le Portugal a en effet connu un déficit primaire de - 1,15 % du PIB en moyenne de 1977 à 2012. Actuellement, le Portugal est d'ailleurs aux alentours de l'équilibre primaire (contre un déficit final de plus de 5 %, en comptant la charge de la dette !).

(...)

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par politicien » 28 juil. 2013, 09:48:59

Bonjour,
Afin de relancer l'économie fortement pénalisée par la politique d'austérité, le gouvernement portugais a annoncé vendredi 26 juillet qu'il entendait baisser l'impôt sur les sociétés à partir de 2014.

Le gouvernement de centre droit a ainsi prévu de faire passer l'impôt sur les sociétés, actuellement de 31,5 % en moyenne, à 29,5 % en 2014, pour le ramener en 2018 à un taux de l'ordre de 17 % à 19 %.

"La priorité du gouvernement est de relancer l'activité économique et l'investissement", a déclaré la ministre des finances, Maria Luís Albuquerque en présentant le projet de réforme, dont la version définitive doit être adoptée début octobre après un processus de discussion avec les partenaires sociaux.

En récession depuis deux ans, l'économie portugaise doit reculer cette année de 2,3 %, et le chômage dépasser les 18 % en raison des mesures d'austérité draconiennes exigées par les créanciers du pays en échange du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011. Le gouvernement prévoit toutefois une légère reprise l'année prochaine.

(...)

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par politicien » 14 août 2013, 18:16:46

Bonjour,
Le Portugal est sorti de la récession avec un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 1,1 % au deuxième trimestre, pour la première fois depuis plus de deux ans. Le PIB a toutefois reculé de 2 % sur un an, a précisé, mercredi 14 août, l'Institut national des statistiques (Instituto Nacional de Estatistica, INE).

L'embellie au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent est due notamment à "une accélération significative des exportations de biens et de services", selon l'INE. Les exportations ont de fait augmenté de 16 % en avril et de 5 % en mai, en glissement annuel.

Eurostat a annoncé la fin de la récession en Europe, ajoutant que la croissance du produit intérieur brut avait atteint 0,3 % au cours du deuxième trimestre 2013, aussi bien pour la zone euro que pour l'ensemble des Vingt-Sept.

(...)

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par Nico37 » 14 août 2013, 18:24:06

La rigueur c'est l'échec :!:

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Jeff Van Planet
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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par Jeff Van Planet » 16 août 2013, 17:46:13

Comme quoi les choses ne sont pas aussi simplistes que les esprits qui les appréhendent.

Budget de l'état est croissance ne sont pas une équation, car trop simpliste.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Re: Le Portugal face à l'échec de sa politique de rigueur

Message non lu par Ramdams » 16 août 2013, 18:06:04

Tous préfèrent la politique de rigueur car elle permet d'être certains sur les résultats escomptés. Relancer l'économie par une baisse de la fiscalité (ce qui est à mon sens et de loin le choix le plus sain), c'est jouer au poker. Soit ça réussit, soit ça échoue.

La France devrait s'en imprégner mais au lieu de ça, tous les partis, de droite et de gauche, prônent une hausse de la fiscalité.

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