Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

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politicien
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Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par politicien » 29 juil. 2012, 00:31:13

Bonjour,
Le tribunal de commerce de Quimper a mis vendredi soir en délibéré à mercredi prochain, le 1er août, sa décision sur le devenir du groupe volailler Doux, à l'issue d'une longue journée d'audience qui a mis en évidence la complexité du dossier et l'inquiétude des salariés, éleveurs et élus.

Le tribunal de commerce de Quimper a mis vendredi soir en délibéré à mercredi prochain, le 1er août, sa décision sur le devenir du groupe volailler Doux, à l'issue d'une longue journée d'audience qui a mis en évidence la complexité du dossier et l'inquiétude des salariés, éleveurs et élus.

Réuni depuis 9H00 du matin, le tribunal a entendu les différentes parties et examiné la quinzaine d'offres de reprise, particulièrement celle qui regroupe plusieurs repreneurs dans le consortium Sofiprotéol, et la proposition de continuation de l'activité émanant de son dirigeant actuel, Charles Doux, sous le contrôle de la banque britannique Barclays.

"Les offres sont-elles justes. Rendent-elles compte de ce qu'est le groupe Doux, les inquiétudes des salariés et des créanciers?" a interrogé le procureur de la République Eric Tufféry, concluant qu'"il était prématuré, en l'état, de répondre à toutes ces questions".

Le procureur, qui s'est déclaré "déçu" par le faible montant des offres, ému par le volet social, "pas un massacre mais des morts", a dénoncé dans son réquisitoire "la braderie permanente" inhérente aux cessions et la "condamnation des créanciers" du groupe Doux, notamment les éleveurs et les transporteurs.

(...)

"Nous ne sommes pas les accusés, ni les débiteurs. Ce passif (du groupe Doux, estimé à 430 millions d'euros) n'est pas le nôtre. Nous ne sommes pas dans une opération de sabotage de l'intégrité du groupe Doux qui préfère donner les clés à la Barclays", a répondu Me Guilhem Bremond, défendeur du projet de reprise de Sofiprotéol.

"Il n'y a aucune décision de prise aujourd'hui, mais on a l'impression que c'est le consortium (Sofiprotéol) qui a été jugé. En tous cas, ce n'est pas aux salariés de payer", a affirmé la déléguée centrale syndicale FO, Nadine Hourmant, à la sortie de la salle.

Des milliers d'emplois sont en jeu: 3.400 salariés chez Doux, quelque 800 éleveurs, 2.000 personnes employées par des sociétés de transport travaillant pour le groupe, sans compter les très nombreux sous-traitants.

(...)

La seconde option est présentée par l'actuel PDG, Charles Doux, qui propose un plan de continuation en vue de poursuivre la période d'observation, avant la présentation d'un plan global de relance du groupe.

Dans ce plan, la banque britannique Barclays deviendrait majoritaire dans le capital du groupe, jusqu'à présent contrôlé à 80% par la famille Doux.

L'intégralité de cet article sur Le Point.fr
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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Nico37
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Nico37 » 29 juil. 2012, 01:16:34

Aucun tant que la famille Doux ne paiera pas la note.
Le bio en Bretagne :?:

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mps
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par mps » 29 juil. 2012, 09:05:25

A vomir :evil:

1°. Dès qu'une société passe sous son capital social (par dettes vis à vis de ses fournisseurs par exemple), ekle doit faire aveu de faillite. (c'et la Loi).

2°. Il appartient au Président du Tribunal de Commerce de recueillir cet aveu, et d'entendre l'entreprise.

-Si elle a de sérieuses perspectives de redressement dans l'immédiat, Le Tribunal peut prononcer le Concordat pour 6 mois par exemple, avec évidemment l'accord de tous les créanciers : les dettes ne sont plus exigibles durant la période convenue, et l'entreprise fait l'objet d'une surveillance stricte.

- Sans ces perspectives, la faillite doit être prononcée, et le ou les curateurs désignés.

3°. Après examen rapide de la situation, le Curateur va prendre différentes actions :

- maintenir tout ou partie de l'activité, avec personnel complet ou réduit
- rechercher des repreneurs et, si possible, sélectionner progressivement le plus sérieux et mieux disant.
- si personne de sérieux ne se présente, le Curateur vendra au mieux les actifs.

4°. Il appartiendra alors au Curateur de répartir ce qu'il a pu récolter, en commençant par les créanciers privilégiés, dont le personnel (tout ou partie du préavis, selon les moyens, le reste étant pris en charge par un fonds spécial).Et s'il reste encore de l'argent, il le répartira entre les créanciers ordinaires (fournisseurs en général) au marc le franc.

Alors, tout le tintouin mettant en cause ce qui est "juste" ou non, incriminant les fournisseurs, les repreneurs, le malheureux patron, les avis des syndicats et tout le foutoir de l'article, c'est à se demander si on est à l'asile.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Nico37 » 29 juil. 2012, 10:00:25

Non nous sommes en France :!: Merci pour l'explication de la procédure Belge mais ça ressemble drôlement à la " notre " ...

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Nombrilist » 29 juil. 2012, 10:04:31

Mais c'est quoi le problème de Doux ? Il n'arrive plus à vendre ses poulets ?

Naudeon
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Naudeon » 29 juil. 2012, 11:21:46

La question est en effet de savoir d'abord si les français ont envie de manger du poulet ?
Asinus asinum fricat

Nico37
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Nico37 » 29 juil. 2012, 11:29:05

Naudeon a écrit :La question est en effet de savoir d'abord si les français ont envie de manger du poulet ?
oui mais élevé en liberté et bio...

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par El Fredo » 29 juil. 2012, 11:45:23

Au lieu de payer leurs fournisseurs et transporteurs (qui risquent de couler), le "pauvre patron" et sa famille se sont alloués des millions de dividendes et de "management fees" ces dernières années.
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par mps » 29 juil. 2012, 12:10:46

Sources ?

Maintenant, c'est leur argent.
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Jean
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Jean » 29 juil. 2012, 12:26:58

Mais c'est quoi le problème de Doux ? Il n'arrive plus à vendre ses poulets ?

La question est en effet de savoir d'abord si les français ont envie de manger du poulet ?


Voilà deux bonnes questions ?

Le reste c'est de l'adaptation.

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par El Fredo » 29 juil. 2012, 12:44:09

http://www.mediapart.fr/en-natif/journa ... roupe-doux
Dès la fin 2010, le groupe de volaille est déjà en quasi-faillite. Pourtant, rien ne se passe. Mieux, les dirigeants familiaux se versent près d’un million d’euros de dividendes et 7,4 millions d’euros de management fees. En deux ans, ils prélèvent ainsi plus de 20 millions.
Allez, fais-toi plaisir, attaque le messager.
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Nombrilist » 29 juil. 2012, 15:30:20

20 millions ? ça c'est de la prime à la performance ! Mais sinon, sérieusement, ils ne se vendent plus les poulets ? Parce que quand même, Doux est l'un des premiers bénéficiaires européen de la PAC.

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par politicien » 30 juil. 2012, 00:00:23

Quelques chiffres nombrilist :
L’année 2010 marque le retour, sur la durée, à une croissance rentable de nos activités.

Le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 1,406 milliard d’euros en 2010 contre 1,369 milliard d’euros en 2009, soit une progression de +2,5%. L'EBITDA (résultat opérationnel avant dépréciation et amortissement) de l’année 2010 s'élève à 137,4 M€, soit 9,8 % du CA net, contre 7,6 % en 2009 et 5,6 % en 2008.

http://www.doux.com/-Panorama-financier-.html
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par mps » 30 juil. 2012, 08:43:21

El Fredo a écrit :http://www.mediapart.fr/en-natif/journa ... roupe-doux
Dès la fin 2010, le groupe de volaille est déjà en quasi-faillite. Pourtant, rien ne se passe. Mieux, les dirigeants familiaux se versent près d’un million d’euros de dividendes et 7,4 millions d’euros de management fees. En deux ans, ils prélèvent ainsi plus de 20 millions.
Allez, fais-toi plaisir, attaque le messager.
Ah oui, Médiapart ? icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

Ceux qui prétendaient qu'Eric Woerth avait vendu Chantilly illégalement ?

Non, je te demande une vraie source.
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par El Fredo » 30 juil. 2012, 10:06:43

Tiens, ça n'a pas loupé. Démerde-toi, tu as assez d'infos pour trouver une "vraie source" ailleurs.
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