Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

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mps
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par mps » 03 août 2012, 15:57:55

El Fredo a écrit :Il y a un article édifiant sur le système Doux dans le Canard de cette semaine. Le groupe s'est engraissé pendant des années à coups de milliards de subventions européennes, dont il s'est servi pour délocaliser (au Brésil notamment) et inonder le marché africain avec ses "poulets modernes" comme on les appelle là-bas. Et après on dit que l'Europe ne fait rien pour protéger ses producteurs, apparemment ça dépend desquels icon_mrgreen
Ouaip ... il faudrait voir le dossier.
- il existe des subventions européennes à l'exportation.
- l'implantation brésilienne s'est évidemment faiter avec des capitaux brésiliens (le contraire est impossible).
- Doux a donc dû faire un accord de joint-venture, en apportant son how know, son good will, et peut-être un réseau commercial.

Grâce au ciel, ce n'est pas un péché !

Pour l'Afrique, le problème est que le poulet local est bien plus cher que l'importé : un ennui pour les producteurs, une bénédiction pour les consommateurs. Sans doute un jour Doux-Brasil essaimera directement en Afrique. C'est ça la vie.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par El Fredo » 03 août 2012, 16:26:13

mps a écrit :- l'implantation brésilienne s'est évidemment faiter avec des capitaux brésiliens (le contraire est impossible).
Non, Doux a racheté une boite brésilienne (Frangosul), avec des capitaux français donc.
mps a écrit :Pour l'Afrique, le problème est que le poulet local est bien plus cher que l'importé : un ennui pour les producteurs, une bénédiction pour les consommateurs.
C'est le contraire : le poulet importé est bien moins cher que le poulet local, grâce notamment aux subventions dont Doux s'est gavé. Problème dénoncé depuis des années par les Africains. Le prix du poulet local n'a pas subi de manipulation particulière et est donc à son juste niveau.
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par mps » 03 août 2012, 17:27:57

Non, Doux a racheté une boite brésilienne (Frangosul), avec des capitaux français donc.

C'est impossible : tu ne peux faire une société au Brésil qu'avec une majorité de capitaux brésiliens.


mps a écrit :Pour l'Afrique, le problème est que le poulet local est bien plus cher que l'importé : un ennui pour les producteurs, une bénédiction pour les consommateurs.

C'est le contraire : le poulet importé est bien moins cher que le poulet local, grâce notamment aux subventions dont Doux s'est gavé. Problème dénoncé depuis des années par les Africains. Le prix du poulet local n'a pas subi de manipulation particulière et est donc à son juste niveau.[/quote]


Quand je dis que le local est plus cher, inutile de me répondre que l'importé est moins cher icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin

Il n'y a pas de '"juste niveau"' pour le prix d'un poulet Il y a seulement un prix de revient différent selon l'échelle de l'élevage.
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par El Fredo » 03 août 2012, 23:47:37

La différence c'est que l'un des prix est manipulé et l'autre découle des réalités du marché local, l'ordre de l'énoncé est donc important dans ce qu'il implique.
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par politicien » 10 août 2012, 11:58:07

Bonjour,
Cinq offres de reprise partielle du pôle frais du groupe volailler Doux ont été officiellement déposées vendredi matin, date-limite fixée par la justice aux éventuels candidats, a-t-on appris auprès de l'administrateur judiciaire. Les groupes Duc, Duc associé à Glon Sanders, Axereal, LDC et Tallec ont déposé des offres séparées de reprise partielle de cinq sites: Clémont (Cher), Serent (Morbihan), Laval (Mayenne), Boyne (Loiret) et Amilly (Loiret), a précisé Sophie Gautier, l'un des administrateurs. Une sixième offre pourrait être déposée dans la matinée, selon elle. Le tribunal devrait se prononcer sur les offres au cours de la première semaine de septembre.

1.700 emplois sur la sellette
Le pôle frais du groupe volailler du Finistère représente quelque 1.700 emplois (CDI + CDD), notamment dans les abattoirs, répartis sur 9 sites, sur un total de plus de 4.000 emplois (CDI + CDD).Doux, qui s'est développé à partir du «grand export», autrement dit des exportations de volailles congelées, et des produits transformés, avait émis le souhait de se séparer du pôle frais (abattage, découpe et conditionnement de la volaille vendue en rayons frais), chroniquement déficitaire.

(...)

L'intégralité de cet article sur Les Echos.fr
Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Nombrilist » 10 août 2012, 11:59:19

ça va faire mal. Un nouveau Continental. Probablement avec des indemnités qui seront beaucoup plus faibles.

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Lucas » 12 août 2012, 09:46:34

Je trouve que c'est vraiment lamentable d'être le N°1 en France, et d'être ainsi en difficulté, surtout que les difficultés ne semblent pas venir de l'activité en elle même (vu les chiffres). Mais plutôt des dirigeants et de leur mauvaise gestion.

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Nombrilist » 12 août 2012, 10:43:37

C'est clair. Le monde entier mange 4 mégatonnes de poulets en plus chaque année. Comment Doux avec toutes les subventions qu'il touche peut-il se retrouver dans le rouge ? Il y a un truc qui n'est pas clair dans cette histoire.

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Nico37 » 12 août 2012, 11:06:06

Nombrilist a écrit :C'est clair. Le monde entier mange 4 mégatonnes de poulets en plus chaque année. Comment Doux avec toutes les subventions qu'il touche peut-il se retrouver dans le rouge ? Il y a un truc qui n'est pas clair dans cette histoire.
Au contraire, c'est très clair : la famille Doux s'est gavée à mort, a engraissé les actionnaires jusqu'à plus soif et fait payer la note aux salariés. Socialisation des pertes, privatisation des profits est un principal cardinal du capitalisme...

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Jean » 13 août 2012, 19:40:17

Narbonne a écrit :Doux est une machine à pomper les subventions de l'Europe, comme la grande distribution d' ailleurs.


Comme chaque entreprise qui serait bête de ne pas profiter des subventions et comme tout particulier qui serait stupide de ne pas profiter des subventions (aides, allocations... suivant le nom).

Chaque fois qu'on crée une aide.... ceux qui y ont droit en profitent et ceux qui n'y ont pas droit font en sorte d'en profiter.

C'est dans nature humaine !

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par Nico37 » 13 août 2012, 19:55:46

Jean a écrit :
Narbonne a écrit :Doux est une machine à pomper les subventions de l'Europe, comme la grande distribution d' ailleurs.


Comme chaque entreprise qui serait bête de ne pas profiter des subventions et comme tout particulier qui serait stupide de ne pas profiter des subventions (aides, allocations... suivant le nom).

Chaque fois qu'on crée une aide.... ceux qui y ont droit en profitent et ceux qui n'y ont pas droit font en sorte d'en profiter.

C'est dans nature humaine !
Certes mais plus encore :?:
J'en conclus fort logiquement qu'il faut interdire les subventions aux entreprises, mettre fin au secret bancaire et interdire les licenciements...

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par mps » 14 août 2012, 12:10:15

Le secret bancaire n'existe plus, les subventions aux entreprises sont de la concurrence déloyale, quand aux contrats de travail, il vaudrait mieux interdire ceux de plus de 3 mois (renouvelables).
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par politicien » 02 sept. 2012, 21:02:58

Bonjour,
Les offres de reprise du pôle frais du volailler en faillite seront communiquées lundi aux salariés. Le tribunal de commerce de Quimper doit les examiner à partir de mercredi. Décision en fin de semaine, au plus tôt.

Semaine cruciale pour les 1700 salariés du pôle frais du géant volailler Doux. Les représentants syndicaux doivent recevoir lundi les offres de reprise partielle déposées début août.

Les groupes Duc, Glon Sanders (filiale de Sofiproteol) associé à Duc, Axereal, LDC et Tallec ont déposé des offres séparées de reprise partielle portant sur les sites de Clémont (Cher), Sérent (Morbihan), Laval (Mayenne), Boynes (Loiret) et Amilly (Loiret). Mais finalement la société Tallec, un des trois repreneurs pour le site de Sérent (159 salariés), a jeté l'éponge vendredi, devant l'impossibilité d'obtenir l'autorisation d'utiliser la marque «Père Dodu». Un autre candidat, Roger Houzel, qui avait avancé l'idée d'une sixième offre à capitaux iraniens pour l'abattoir de Graincourt (Pas-de-Calais, 254 emplois), a aussi abandonné les discussions. Le sort de l'abattoir de Blancafort dans le Cher (244 emplois) reste lui très incertain, en l'absence d'offre de reprise formelle. «En l'état, on table au total sur près de 1200 suppressions d'emploi, ce qui est évidemment déplorable», indique Jean-Luc Gaillard, délégué central CFDT.
«Un vrai gâchis»

Alors que la date limite de dépôt des offres améliorées a expiré vendredi à minuit, le gouvernement «travaille d'arrache-pied» à l'optimisation des dossiers, a confié à l'AFP une source proche du ministère délégué à l'Agroalimentaire.

(...)

L'intégralité de cet article sur Le Figaro.fr
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par politicien » 10 sept. 2012, 16:04:57

Bonjour,
Le tribunal de commerce de Quimper a décidé aujourd'hui de valider les offres de reprise partielle de cinq sites sur les huit du pôle frais du groupe volailler français Doux.

Le tribunal de commerce a choisi de valider les offres de reprise partielle pour les sites de Blancafort (Cher), Boynes (Loiret), Laval (Mayenne), Sérent et Pleucadeuc (Morbihan). Trois autres sites ne bénéficiaient pas d'offres de reprise: Graincourt (Pas-de-Calais), La Vraie-Croix (Morbihan), et Le Pontet (Vaucluse).

"Je pense que je suis plus déçu que content, même si les sites sont tous repris à part ceux qui ont été liquidés dernièrement", a commenté Jean-Luc Guillard, responsable syndical central CFDT Doux.

(...)

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/0 ... -sur-8.php
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?

Message non lu par mps » 10 sept. 2012, 16:51:24

Franchement, engraisser des poulets dans un patelin qui s'appelle "Graincourt", c'est courir à la faillite ! :-)
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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