Doux. Le volailler breton annonce sa prochaine liquidation judiciaire
Le volailler breton Doux a annoncé, hier, cette procédure accélérée. Il tire un trait sur la Vendée qui ne fait pas partie du plan de reprise envisagé par l’ukrainien MHP.
Article complet sur https://www.ouest-france.fr/economie/ag ... re-5642988
Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
- Narbonne
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
C'est si difficile que cela de produire des poulets de meilleure qualité ?
J'avoue ne pas comprendre qu'ils aient continué de produire du très bas de gamme alors que le problème est connu depuis au moins 5 ans
J'avoue ne pas comprendre qu'ils aient continué de produire du très bas de gamme alors que le problème est connu depuis au moins 5 ans
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
- Jeff Van Planet
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
conclusion: ils se sont fait plumé... oui j'ai osé
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
J.Saramago
Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Doux va crever et alors ? D'autres vont racheter les actifs physiques, récupérer les clients et on aura toujours du poulet à table. Rien à cirer de Doux !
Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Sauf que tout ce beau monde ira voler dans les plumes du gouvernement pour réclamer des aides, des subventions, etc. Au nom de la préservation de l'emploi, évidemment. Et si le gouvernement refuse, il s'exposera à des reproches déjà connus, comme quoi il laisse tomber les campagnes, il est déconnecté des réalités du terrain, etc.Jeff Van Planet a écrit : ↑24 mars 2018, 17:55:03conclusion: ils se sont fait plumé... oui j'ai osé
Manifestement, oui. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ils n'arrivent pas à se remettre en cause.
Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Oui, oui, il y a ceux qui se soucient du bien être de la poule, qu'elle puisse s’ébattre dans un champs avec ses copines poules...
Et, il y a ceux qui s'en fichent de savoir qu'elle a pu respirer du bon air, manger du blé bio et courrir de 8h du matin a 6h du soir, moi par exemple, ce quej e vois c'est le prix, et du label rouge a deux foisl e prix, c'est non!
Restez chez vous!
- Narbonne
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Manifestement il faut beaucoup plus de surface pour avoir de la qualité
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Beaucoup de surface, ou bien moins d'animaux pour une même surface.
- Narbonne
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
En effet.
En Hollande, ils mettent jusqu'à 6 niveaux de production dans le même bâtiment pour diminuer l'emprise au sol et 100 000 poulets par bâtiment. La Hollande inonde l'Afrique avec ses poulets qui sont abattus très jeunes (ils sont très petits)
En Hollande, ils mettent jusqu'à 6 niveaux de production dans le même bâtiment pour diminuer l'emprise au sol et 100 000 poulets par bâtiment. La Hollande inonde l'Afrique avec ses poulets qui sont abattus très jeunes (ils sont très petits)
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
On sait déjà que le contribuable breton sera mis à contribution pour sauver cette entreprise :
Certes, il est politiquement difficile, pour un élu régional, d'assumer le fait de laisser tomber un gros employeur du secteur. Mais la collectivité ne doit pas subventionner éternellement une entreprise non rentable.Bretagne: La Région prête à injecter 15 millions d’euros pour sauver Doux
Le volailler breton compte déposer sa demande en liquidation judiciaire début avril...
La région Bretagne se porte au chevet de Doux, en grandes difficultés financières. Vendredi, le volailler breton avait annoncé qu’il allait demander son placement en liquidation judiciaire le 3 avril devant le tribunal de commerce de Rennes.
Article complet sur https://www.20minutes.fr/economie/22441 ... auver-doux
Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Tout à fait, Johanono.johanono a écrit :On sait déjà que le contribuable breton sera mis à contribution pour sauver cette entreprise :
Certes, il est politiquement difficile, pour un élu régional, d'assumer le fait de laisser tomber un gros employeur du secteur. Mais la collectivité ne doit pas subventionner éternellement une entreprise non rentable.Bretagne: La Région prête à injecter 15 millions d’euros pour sauver Doux
Le volailler breton compte déposer sa demande en liquidation judiciaire début avril...
La région Bretagne se porte au chevet de Doux, en grandes difficultés financières. Vendredi, le volailler breton avait annoncé qu’il allait demander son placement en liquidation judiciaire le 3 avril devant le tribunal de commerce de Rennes.
Article complet sur https://www.20minutes.fr/economie/22441 ... auver-doux
Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Cela ne me choque pas que la puissance publique (l’État ou les collectivités locales) puisse intervenir ponctuellement pour soutenir telle ou telle grosse entreprise en difficulté, voire organise un tour de table pour trouver un repreneur. Mais ça doit rester ponctuel. Si une entreprise est durablement non rentable, alors on ne peut pas la subventionner éternellement.
- fan2machiavel
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Pas si simple que çà... du tout.
Un bâtiment intensif est fait pour de l'élevage intensif. Vouloir faire du bio avec un bâtiment d'élevage intensif même en diminuant le nombre c'est aller tout droit à la catastrophe que cela soit d'un point de vue technique que financier. Et changer le bâtiment nécessite de lourds investissements nécessitant une avance de trésorerie que d'évidence le groupe n'a pas.
Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Bien sûr qu'il y a des investissements à réaliser pour passer au bio. Cela tombe bien, il existe aussi des primes à la conversion. Mais beaucoup d'agriculteurs préfèrent investir encore et toujours pour agrandir les bâtiments d'élevage intensif. Et comme ils ne réalisent aucune marge (puisque les prix de vente dans la filière productiviste sont faibles), ils s'étonnent de perdre de l'argent...
- fan2machiavel
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Re: Quel avenir pour le groupe volailler Doux ?
Tu te rends pas compte du tout ce que cela représente de passer d'un modèle tout intensif à du bio. Les primes à la conversions sont largement insuffisante car il faut repartir complètement de zéro. Le passage au bio c'est possible quand tes pratiques étaient déjà extensives.johanono a écrit : ↑28 mars 2018, 21:10:26Bien sûr qu'il y a des investissements à réaliser pour passer au bio. Cela tombe bien, il existe aussi des primes à la conversion. Mais beaucoup d'agriculteurs préfèrent investir encore et toujours pour agrandir les bâtiments d'élevage intensif. Et comme ils ne réalisent aucune marge (puisque les prix de vente dans la filière productiviste sont faibles), ils s'étonnent de perdre de l'argent...
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