Syndicats et patronat vont s'enfermer pendant deux jours au Cese avec le gouvernement pour arrêter l'agenda social des réformes du quinquennat.
Près de 300 personnes (dont le président de la République, le chef du gouvernement, huit ministres, les leaders des huit organisations patronales et syndicales représentatives, des représentants des collectivités territoriales…) vont s'enfermer pendant deux jours à huis clos au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Une première. Leur mission? S'entendre sur l'agenda des réformes à venir et sur les dossiers qui relèveront d'une négociation ou d'une simple consultation du gouvernement.
«Tout le monde est mobilisé, il n'y a que le pape qui ne peut pas venir», ironise un proche du chef de l'État pour mieux faire ressortir les enjeux de la «grande conférence sociale», promesse de campagne de François Hollande mise en musique depuis près de deux mois par Michel Sapin, le ministre du Travail. «Derrière le formalisme des grand-messes organisées à l'Élysée, il n'y avait pas de dialogue social, rapporte-t-on encore Rue de Grenelle. Les sommets sociaux n'étaient que des prétextes pour passer en revue ce que le gouvernement avait décidé.»
Avec l'élection de François Hollande, la ligne a donc changé. Exit «la communication et les sommets spectacles», place à «la coopération avec les partenaires sociaux». L'objectif est avoué: «recoudre des négociations qui ont été rompues» avec les syndicats. «Cette conférence doit jeter les bases d'un renouveau du dialogue social», se met à prier la CFTC. «Elle marque une posture plus volontariste en matière de dialogue social du gouvernement, qui n'a pas grand peine à faire la différence avec l'exécutif précédent», abonde Bernard Thibault, le patron de la CGT. Quant à la CFDT, elle se félicite que la démocratie sociale soit bientôt inscrite dans la Constitution. «Nous avons plus de soixante ans de retard», philosophe François Chérèque, son secrétaire général.
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Qu'en pensez vous ?L'emploi
Cette table ronde sera animée par le ministre du Travail, Michel Sapin. Elle devra aborder en priorité le sujet épineux de l'emploi des jeunes, mais parlera également des séniors, de l'activité partielle, des disparités territoriales et du chômage. En mai, 2,9 millions de personnes étaient inscrites au chômage sans avoir exercé une seule activité au cours du mois.
La formation
Cette table ronde sera animée par le ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'apprentissage, Thierry Repentin. Elle est intitulée "développer les compétences et la formation tout au long de la vie".
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Le redressement de l'appareil productif
La table ronde sera animée par le ministre du même nom, Arnaud Montebourg. Elle interviendra alors que de gros dossiers s'amoncellent sur le bureau du ministre : la reprise du groupe Doux, la restructuration en cours à PSA,... Le patronat, par la voix du Medef, entend y aborder sa "question numéro un", celle de la compétitivité, a indiqué Laurence Parisot à Reuters, mardi.
L'égalité professionnelle
Elle sera animée par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. Outre l'inégalité persistante entre les hommes et les femmes au travail, la table ronde devra également aborder la qualité de vie au travail.
Les retraites et la protection sociale
Cette table-ronde sera présidée par la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine. Ces thèmes sont jugés prioritaires pour 60% des Français, selon un sondage Harris Interactive pour l'Humanité Dimanche publié jeudi. C'est lors de cette table ronde qu'une hausse de la CSG pour financer la Sécurité sociale, dont le déficit peine à se réduire, pourrait être envisagée. Pour l'heure, elle n'est pas prévue dans le projet de loi des Finances 2013, a indiqué le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac.
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http://lci.tf1.fr/economie/social/confe ... 06473.html
A plus tard,