Laurence Parisot : les entreprises risquent «l'étranglement»

[manolo]

C'est sûr, deux euros mensuels d'augmentation de cotisation sur le SMIC, nos entreprises ne vont pas s'en relever.

Le baratin habituel du Medef.

C'est clair!
On le connait leur baratin!
Tout ça c'est du pipeau, je suis sûr qu'on peut augmenter de 150% de smic et de 200% les taxes sur les entreprises sans aucune conséquence néfaste, car il y a des marges de manoeuvres considérables, c'est Martine Aubry qui l'a dit, elle en connait un rayon.

Tout ça n'est qu'un tissu de mensonges, d'ailleurs les entreprises françaises se portent extrêmement bien, par exemple , on a deux fois moins de chômage qu'en Espagne, c'est bien la preuve irréfutable que l'entreprenariat français se porte bien!

[manolo]

Ce n'est pas les patrons qui créent la richesse mais l'encadrement et les salariés.
Les patrons, on peut s'en passer les usines peuvent tourner sans eux, mais pas sans les salariés.

L'évidence même. Les patrons ne servent à rien, la vie est mal faite.
On devrait guillotiner tous les patrons et accrocher leur tête en haut d'une pique.
Et pour les décisions marketing ou commerciales, on demandera aux ouvriers.
Lorsque Audi était en perte de vitesse, c'est un ouvrier qui proposa de changer le design des calandres pour relancer les ventes, et c'est un autre ouvrier qui proposa de se lancer dans le marché des berlines familiales sportives, l'histoire est bien connue.

[Golgoth]

Belle anecdote, mais cependant je pense que les "dirigeants" d'Audi, ceux qui viennent juste toucher les jetons au CA, n'ont pas non plus beaucoup pesé dans ces décisions stratégiques.

[manolo]

Si tu parles des actionnaires, ils ne sont évidemment que le réservoir financier.

Globalement, on a:
le patron : l'inventeur, l'initiateur, bref celui qui se lance dans l'aventure
les actionnaires : la puissance financière, outil nécessaire à la mise en ouvre de la machine
les salariés : la force de frappe productive

Evidemment, sans les salariés, pas de production et pas de bénéfices.
Mais aucune aventure enreprenariale n'est possible sans le créateur (qui est souvent le patron).

Et les salariés ont beau être les meilleurs ouvriers, techniciens et ingénieurs du monde, si à un moment donné, les choix statégiques marketing, financiers, packaging, etc... sont mauvais, tout tombe par terre.

Tu peux avoir la meilleure usine du monde avec le meilleur personnel pour fabriquer la Peugeot 5008, si la 5008 ne se vend pas et est un échec commercial, ta force de frappe à l'usine ne sert à rien, et tu peux même être amené à les licencier.

C'est dingue comment les gens ne se rendent pas compte de la pression et de l'enjeu énorme des grandes lignes stratégiques des entreprises.
Et souvent, les patrons ont leur mot à dire, et ne s'en privent pas.

[Lucas]

Manolo +1000

[Golgoth]

C'est bien jolie mais cela correspond à une vision ante-1980. Désormais les actionnaires et les dirigeants qui en découlent sont là pour s'en mettre plein les poches, le développement de l'entreprise est passée au second plan. C'est un peu moins vrai en Allemagne (et sûrement en Alsace donc )

[Narbonne]

Ca fait 40 ans que le Medef sort la même soupe.

[El Fredo]

L'époque glorieuse des capitaines d'industrie est dépassée, elle est morte et enterrée depuis la fin des années 80. Désormais ce sont les financiers qui prennent les décisions, et les PDG en font partie (d'autant plus que tirant l'essentiel de leurs revenus des actions et stock-options ils sont en conflit d'intérêt permanent) : si lesdits financiers décident qu'il est plus rentable financièrement parlant de livrer des Ferrari avec des roues de caddie, et bien ils le feront, et de toute façon le temps que la boite coule ils auront touché leurs bonus, leurs dividendes, leurs retraites-chapeaux, voire leurs parachutes dorés et leurs primes de non-concurrence pour les plus "malchanceux" qui se seraient fait virer. Les dirigeants des grosses boites n'en ont plus rien à foutre de leur production, leur boulot c'est de produire des bilans comptables, et si c'est en vendant des crottes de chiens dans des boites de truffes qu'ils atteignent leurs objectifs de rendements financiers alors c'est le cadet de leurs soucis. Par contre ce sont leurs employés qui trinquent quand les ventes s'écroulent, vu qu'ils sont perçus par les dirigeants comme des coûts, des variables d'ajustement, des emmerdeurs, et pas comme un capital qu'il faut préserver.

[jacktheripper]

Elle a raison les entreprises françaises ne sont pas dans une situation très favorable...

[mps]

Supprimons les capitaux, les patrons, des décisions stratégiques, confions le tout à des Commissaires du peuple ... et nos fabricants de voiture produiront ... une Traban ! icon_biggrin

[jacktheripper]

MDR mps parfaite caricature de l'exemple à pas suivre

[Georges]

Ce n'est pas les patrons qui créent la richesse mais l'encadrement et les salariés.
Les patrons, on peut s'en passer les usines peuvent tourner sans eux, mais pas sans les salariés.

L'évidence même. Les patrons ne servent à rien, la vie est mal faite.
On devrait guillotiner tous les patrons et accrocher leur tête en haut d'une pique.
Et pour les décisions marketing ou commerciales, on demandera aux ouvriers.
Lorsque Audi était en perte de vitesse, c'est un ouvrier qui proposa de changer le design des calandres pour relancer les ventes, et c'est un autre ouvrier qui proposa de se lancer dans le marché des berlines familiales sportives, l'histoire est bien connue.

Personne ne dit que dans une entreprise il n'y a que des ouvriers, il y a évidemment des ingénieurs, des administratifs,des responsables commerciaux... mais toutes ces personnes sont des salariés, et l'ensemble de ces salariés qui compose l'entreprise peut parfaitement bien se passer d'un patron.

[Blaise]

L'époque glorieuse des capitaines d'industrie est dépassée, elle est morte et enterrée depuis la fin des années 80. Désormais ce sont les financiers qui prennent les décisions, et les PDG en font partie

Tout est dit.

[pwalagratter]

Les parasites.
Finalement le problème est parfaitement identifié. Il suffit de virer tous ces nuisibles

[Narbonne]

Les entreprises risquent l'etranglement mais il y a déjà 8 millions de citoyens étranglés.