Partage des profits

Venez discuter des problèmes du travail dans notre pays, mais aussi des problèmes sociaux ( retraites, chomage...)
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politicien
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Message non lu par politicien » 13 mai 2009, 21:44:00

Bonjour,

Nicolas Sarkozy souhaite que les partenaires sociaux lui fassent part de leurs propositions sur le partage des profits avant le 15 juillet, a indiqué l'Elysée mercredi 13 mai après la remise au chef de l'Etat du rapport Cotis sur le "partage de la valeur ajoutée".
"Le chef de l'Etat écrira dans les tout prochains jours aux organisations syndicales et patronales pour leur demander d'ouvrir des discussions entre elles sur les principaux thèmes évoqués dans le rapport", a indiqué la présidence de la République dans un communiqué.
"Le président de la République souhaite que les partenaires sociaux lui fassent part des conclusions de leurs discussions avant le 15 juillet prochain", ajoute le texte.

"L'Etat prendra ses responsabilités"

"C'est maintenant aux partenaires sociaux de s'emparer de ce sujet, qui est un sujet majeur pour les Français surtout en cette période de crise", a pour sa part indiqué le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, évoquant la réunion du patronat et des syndicats programmée le 27 mai.
"C'est sur la base de ces travaux et de ces propositions que le président de la République et le gouvernement seront amenés à se prononcer", a ajouté Luc Chatel en rendant compte des travaux du Conseil des ministres.
Début février, en pleine polémique sur les rémunérations des banquiers, le chef de l'Etat avait invité les partenaires sociaux à discuter sur la question du partage des profits. "Soit ils arrivent à quelque chose, soit l'Etat prendra ses responsabilités" en légiférant, avait déclaré Nicolas Sarkozy.


Il avait alors suggéré d'appliquer la règle des trois tiers: "un tiers des bénéfices aux salariés, un tiers aux actionnaires sous forme de dividendes et un tiers réinvestis dans l'entreprise pour financer son développement".
Nicolas Sarkozy avait remis la pression sur les partenaires sociaux le 1er avril sur Europe 1 en évoquant l'hypothèse d'un projet de loi du gouvernement sur la question "à l'été".
Dans sa version quasi-définitive, le rapport rédigé par le directeur général de l'Insee Jean-Philippe Cotis a observé que la part des salaires dans la valeur ajoutée était restée "plutôt stable" depuis vingt ans, mais que les inégalités salariales et les dividendes avaient progressé. A sa sortie de l'Elysée mercredi, Jean-Philippe Cotis a estimé que ses conclusions avaient été "bien accueillies" par le chef de l'Etat. "On a un panorama assez complet des évolutions à la fois du partage de la valeur ajoutée, des revenus salariaux, du partage des profits. Je pense que ce rapport apportera une contribution utile au débat public", a-t-il ajouté.
Jean-Philippe Cotis doit rendre public son rapport mercredi après-midi lors d'une conférence de presse.

Qu'en pensez vous ?

A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Georges
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Message non lu par Georges » 13 mai 2009, 22:12:00

Je pense que les patrons n'accepteront jamais, et Sarkozy sait parfaitement que cette proposition n'aboutira jamais.

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Gis
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Message non lu par Gis » 13 mai 2009, 23:57:00

Bonsoir,


J'ai lu plusieurs articles à ce sujet, il apparait que le but de Sarkozy en donnant l'exemple des trois tiers est de donner une image à la fois simple à retenir et qui fera couler un peu d'encre. Il a nuancé sa proposition en y ajoutant la nécessité de "souplesse".. cela sous-entend qu'il n'imagine pas que son exemple sera appliqué.. Il laisse les partenaires sociaux trouver la bonne formule ou une loi sera votée.
Peut-être que si le système actuel était différent, sa proposition pourrait voir le jour. Voyez cet exemple "Total a réalisé 13,9 milliards de profits en 2008. Or, comme le note le Canard Enchaîné dans son édition du 18 février, "le pétrolier reversera 109 millions d'euros aux 40 000 salariés du groupe. Soit 0,8% de ses profits (...) si la règle des 33% était appliquée, chaque salarié devrait toucher 115 000 euros d'intéressement". Intéressant non ? Je me demande quelle réaction des actionnaires comme de la société avec une éventuelle application de ces trois tiers.

à plus

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mps
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Message non lu par mps » 14 mai 2009, 07:01:00

Sarkozyste dans l'âme, je n'en suis pas moins épouvantée par ce projet !

Un véritable communisme fractionné !!!

Pourquoi deux ouvriers faisant un travail égal auront-ils des rémunérations différentes, sous prétexte que l'un oeuvre das ue boite mal gérée, et l'autre dans ue entreprise qui a le vent en poupe ?

Pourquoi une entreprise qui fonctionne avec 40 ingénieurs-associés et trois employés (j'en connais) devrait-elle partager ses bééfices en laissant I/3 aux trois employés ?

Pourquoi un investisseur qui risque des millions dans une aventure industrielle devait-il se faire confisquer la moitié des rendements (aléatoires) au profit de gens qui sont régulièrement salariés sans soucis ?

Quel sera le climat social de l'entreprise si le personnel est habitué à toucher des dividendes, l'année où il n'y en a pas ?

Complètement zinzin-populiste icon_evil
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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keserasera
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Message non lu par keserasera » 14 mai 2009, 12:28:00

Mais il y avait déjà une possibilité d'interesser les salariés à la bonne marche de l'entreprise non ?

Moi dans ma vie, j'ai toujours été rémunéré à la com'... Mon carnet de commande était plein, je gagnais bien ma vie... Il était tout maigre, je n'avais que les yeux pour pleurer et vite trouver une solution pour le remplir. Je n'ai jamais "escroqué" mes clients en leur racontant des salades pour les faire "signer", car j'avais certains principes comme celui de fidéliser ma clientèle...

Quand l'entreprise du bâtiment qui m'avait embauché a commencé à faire des conneries en refusant de s'adapter "au marché", j'ai changé de boite, sans attendre qu'elle se ramasse (ça s'est produit trois ans aprés mon départ) pour faire des piquets de grève avec la CGT ! Mais à cette époque on savait se bouger le c... !
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Katyn
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Message non lu par Katyn » 14 mai 2009, 15:43:00

keserasera a écrit :Mais il y avait déjà une possibilité d'interesser les salariés à la bonne marche de l'entreprise non ?

Moi dans ma vie, j'ai toujours été rémunéré à la com'... Mon carnet de commande était plein, je gagnais bien ma vie... Il était tout maigre, je n'avais que les yeux pour pleurer et vite trouver une solution pour le remplir. Je n'ai jamais "escroqué" mes clients en leur racontant des salades pour les faire "signer", car j'avais certains principes comme celui de fidéliser ma clientèle...

Quand l'entreprise du bâtiment qui m'avait embauché a commencé à faire des conneries en refusant de s'adapter "au marché", j'ai changé de boite, sans attendre qu'elle se ramasse (ça s'est produit trois ans aprés mon départ) pour faire des piquets de grève avec la CGT ! Mais à cette époque on savait se bouger le c... !
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Libre penseur
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Message non lu par Libre penseur » 14 mai 2009, 16:10:00

"un tiers des bénéfices aux salariés, un tiers aux actionnaires sous forme de dividendes et un tiers réinvestis dans l'entreprise pour financer son développement".
Cette méthode de répartition des profits est un classique du capitalisme, rien de bien nouveau... icon_neutral  

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Message non lu par Katyn » 14 mai 2009, 16:38:00

Voici une idée pour une "relance constructive":

Il nous faut commencer par la mobilisation de toutes les forces et de tous les intérêts,
et faire converger tous les efforts vers ce but primordial:

la reprise du travail.

On ne doit pas se retrancher derrière le principe selon lequel le capital
doit nécessairement jouer le premier rôle.
La vieille formule d'école "le capital crée le travail"

doit être remplacée
par le nouveau crédo:

"le travail crée le capital"...


On se gardera avant tout de combattre le chômage par des mesures partielles et provisoires
et on posera en principe que seules des dispositions "assurant le travail pour tous"
peut remédier au mal .


Il va de soi qu'on aura cependant besoin de capitaux:

On s'en procura en faisant appel à la confiance de la Nation,
et on utilisa le système du financement préliminaire,dans l'attente des excédents
de recettes devant résulter plus tard de la reprise de l'activité économique.
Il faut que le gouvernement déploye une grande activité pour susciter partout
la confiance.
Une publicité soutenue dans le domaine politique doit éveiller les forces économiques:
et cela d'autant mieux que la reprise du travail comporterait en même temps
un vaste programme de rendement.

Promulguer une "première loi pour la diminution du chômage" .

Puis d'autres lois sur la réduction de l'impôt sur les automobiles,
sur l'exonération des taxes frappant les produits de substitution,
l'exonération d'impôt pour la remise en état des bâtiments,et toute
une série d'autres allégements.

Que l'Etat émette des bons du Trésor jusqu'à concurrence d'24 milliards d'euros
pour financer des travaux de construction en surface ou en sous-sol,publics et privés.
(logements,écoles,salles de sports,etc...)

Créer un organisme:
"Dons volontaires pour favoriser le travail national",

"Au commencement était l'acte" écrit Goethe.

Voilà la devise qui permettra de mener à bonne fin l'oeuvre de la "reprise du travail":
"Au commencement était le Travail"

Votre avis ?
"Il n'y a que les montagnes
qui ne se rencontrent pas".

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Libre penseur
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Message non lu par Libre penseur » 14 mai 2009, 20:02:00

Juste un point, "le capital créé le travail", tu suggères que "le travail créé le capital", le problème c'est que le capital est nécessaire pour créer le travail, donc pour que le travail créé le capital il faut déja que précédemment le capital est créé du travail. J'espère que tu as saisis la nuance.

Tu prônes l'intervention étatique pour créer d'important travaux de construction, l'idée est bonne, mais cela reste du ponctuel, d'ailleurs tous nos présidents l'on fait de De Gaulle en passant par Mitterrand, ou plus actuel le grand paris de Sarko. Cela dit, c'est vrais que l'on pourrait le faire à grande échelle, et ça ne serait pas un mal.

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Message non lu par mps » 14 mai 2009, 21:59:00

[table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="2" rowspan="1"][hr][/td][/tr][tr][td colspan="2" rowspan="1"]"un tiers des bénéfices aux salariés, un tiers aux actionnaires sous forme de dividendes et un tiers réinvestis dans l'entreprise pour financer son développement".
Cette méthode de répartition des profits est un classique du capitalisme, rien de bien nouveau... icon_neutral  [/td][/tr][/table]

Cette affrimation tout à fait gratuite frise le ridicule, désolée de te le dire.

La moyenne des bénéfices réinvestis das l'entreprise, en France, excède les 50 %. Avec ton calcul, ce serait à peine pous de la moitié.

Les dividendes aux actionnaires sot la rémunération de leur placement. Si cette rémunération devient moins intéressante que le carnet d'épargne, où l'entreprise ira-t-elle chercher ses capitaux ?

Quant aux salariés, déjà payés très confortablemennt par rapport à leurs collègues étrangers, pourquoi toucheraient-ils "le prix du risque" quand ils n'en prennent aucun ? 
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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Message non lu par racaille » 16 mai 2009, 02:01:00

Ben y'a quand même le risque du licenciement. en période de crise ce risque ne fait qu'augmenter d'ailleurs ;)
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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Message non lu par politicien » 08 juin 2009, 22:29:00

Bonjour,

La règle des "trois tiers" prônée par Nicolas Sarkozy pour le partage des profits n'est "pas une bonne idée" et risquerait d'aboutir à une hausse du chômage et à des délocalisations massives, selon un rapport publié lundi par le Conseil d'analyse économique du Premier ministre. Pour les économistes Gilbert Cette et Jacques Delpla, auteurs de ce rapport, l'intervention de l'Etat dans le partage de la valeur ajoutée des entreprises n'est en effet pas "opportune" et pourrait être néfaste, voire contre-productive.

C'est "la fiscalité qui reste le levier le plus approprié" pour corriger les inégalités salariales en France, ce qui doit faire l'objet d'un "débat politique", estiment-ils dans ce texte intitulé "le partage des fruits de la croissance en France", remis fin mai au Premier ministre François Fillon. "Une grande conférence des partenaires sociaux où on aboutirait au partage de la valeur ajoutée", comme le président Nicolas Sarkozy l'a demandé, "ne nous paraît pas une bonne idée", a indiqué M. Delpla en présentant le rapport à la presse.

soulignant que la France disposait déjà de tous les outils fiscaux nécessaires. "L'impôt sur le revenu et sa progressivité, mais aussi des impôts négatifs (revenu de solidarité active, prime pour l'emploi) pour redistribuer en faveur des revenus les plus bas, impôts sur le patrimoine et la succession: on a les leviers", a-t-il estimé. "On n'a pas de position là-dessus, mais si une majorité politique trouve que certains gagnent trop, la réponse n'est pas de limiter leurs salaires, c'est de les taxer", a poursuivi Jacques Delpla.

Et M. Delpla de mettre en garde contre les "effets pervers" d'une répartition arbitraire des profits en trois tiers (salaires, dividendes versés aux actionnaires et investissements productifs). Pour l'économiste, l'expérience a déjà été tentée en 1982 avec les grandes négociations salariales par branche et se solderait, comme à l'époque, par une forte baisse du cours des actions, des délocalisations importantes et une forte augmentation du chômage.

Qu'en pensez vous ?

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Message non lu par Libre penseur » 08 juin 2009, 23:10:00

mps a écrit : [table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="2" rowspan="1"][hr][/td][/tr][tr][td colspan="2" rowspan="1"]"un tiers des bénéfices aux salariés, un tiers aux actionnaires sous forme de dividendes et un tiers réinvestis dans l'entreprise pour financer son développement".
Cette méthode de répartition des profits est un classique du capitalisme, rien de bien nouveau... icon_neutral  [/td][/tr][/table]

Cette affrimation tout à fait gratuite frise le ridicule, désolée de te le dire.

La moyenne des bénéfices réinvestis das l'entreprise, en France, excède les 50 %. Avec ton calcul, ce serait à peine pous de la moitié.
 





Ce n'est pas mon calcul, Relis tes classiques d'économie, la règle des 3 tiers est un principe capitaliste connus...  :roll:
Et je n'ai jamais dit que c'était réalisable, c'est Sarkozy qui le dit, une fois de plus il ne brille pas par son pragmatisme.

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Message non lu par mps » 09 juin 2009, 07:12:00

Mes classiques ne disent pas cela (et ma raison non plus d'ailleurs !)

L'activité économique engendre

- des frais (tout le monde le sait)
- des provisions pour investissements
- des salaires (dûs quand le travail a été effectué, et quel qu'en soit le résultat financier)
- des profits (rémunération - quand tout va bien -du capital à risque).


Le cas de l'agent à la commission (Keserasera) est du courtage et entre dans les frais.

L'intéressement aux bénéfices est un acte de motivation et d'encouragement au personnel, décidé par le managment éventuellement.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 

il n'appartient pas à l'Etat de décider combien une entreprise doit provisionner pour ses investissements, et moins encore en limiter le montant, ce qui serait une atteinte mortelle aux décisions manageuriales.

Pour prendre le cas d'un hôpital privé, par exemple, les provisions nécessaires e seront pas les mêmes s'il s'agit de remplacer deux chaises roulantes, ou de construire une nouvelle aile. Mais il apparait que les provisions moyennes excèdent les 50 % : les ramener à 30 serait entrer dans le sous-équipement.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pour ce qui est du partage des bénéfices (éventuels, rappelons-le), c'est tout simple : les capitaux qui s'investissent sont des décisions à haut risque, qui  reposent sur un acte de foi et l'espérance d'un certain rendement.

Si on vient expliquer à un épargnant que l'argent qu'il risque de perdre ne pourrait au mieux, en France, que lui assurer la moitié de son rendement aléatoire, croyez-vous sincèrement que c'est en France qu'il va investir ? D'un seul "clic", il l'aura placé dans les entreprises d'un pays moins communiste.

Bref, c'est populiste et parfaitement idiot.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Georges
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Message non lu par Georges » 09 juin 2009, 10:36:00

"il n'appartient pas à l'Etat de décider combien une entreprise doit provisionner pour ses investissements, et moins encore en limiter le montant, ce qui serait une atteinte mortelle aux décisions manageuriales."

Il n'appatient non plus à l'Etat de de donner de l'argent aux banques et à une partie des grosse entreprise française.

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