Qu'en pensez vous ?Les ArcelorMittal de Florange (Moselle) occupaient lundi les locaux de la direction de l'usine, déterminés selon leurs syndicats à obtenir des engagements des pouvoirs publics pour "assurer la survie du site".
(...)
"Aujourd'hui, Florange est à nous", a lancé un syndicaliste sous les vivats de ses camarades. "A partir de tout de suite, la direction est au chômage technique. Nous resterons dans ces bureaux tant que les hauts fourneaux de l'usine n'auront pas redémarré", a renchéri le responsable de la CFDT, Edouard Martin.
"Que les candidats (à la présidence de la République, ndlr) qui affirment aimer les usines s'engagent pour assurer la survie du site", a-t-il poursuivi devant une forêt de micros et de caméras, promettant "au moins une action par semaine jusqu'au 6 mai", date du second tour de l'élection présidentielle.
(...)
Dans un communiqué publié à Paris, la direction d'ArcelorMittal France a dit "vouloir croire que la raison l'emportera sur des actions qui risquent d'empêcher un dialogue social constructif".
Vers 10H00, les protestataires étaient confortablement installés dans les locaux administratifs du site mosellan où chauffaient les cafetières et où l'on confectionnait les sandwiches, alors que sur le parvis ensoleillé, les responsables syndicaux enchaînaient les interviews aux chaînes de télévision.
(...)
Cette occupation constitue la première étape du "cauchemar" promis par les syndicats au gouvernement, après l'annonce par la direction du groupe, la semaine dernière, que les deux hauts fourneaux du site ne redémarreraient pas au deuxième trimestre.
Pour les syndicats, cette décision annoncerait la "mort programmée du site" où travaillent quelque 5.000 personnes. Le n°1 mondial de la sidérurgie assure au contraire qu'il ne s'agit que d'une mise en veille temporaire rendue nécessaire par une demande insuffisante.
Retrouvez l'intégralité de cet article sur
A plus tard,