Le secteur du bâtiment bientôt en crise ?

[mps]

Le grand classique, c'est l'entrepreneur sympathique présentant de bonnes référence, et commençant un gros chantier.
Il réclame des "tranches" que les innocents paient, ralentit la cadence, vient encore deux ou trois fois, puis disparait.
Sommé de reprendre le travail, il se débine. L'affaire vient en Justice. Un expert désigné constate que les tranches versées sont le double des travaux accomplis et des matériaux sur place. L'entrepreneur est condamné, mais - pas de bol - il n'a pas un clou : sa femme, par contre, possède plusieurs immeubles, vit dans une superbe maison, et roule en Porsche. L'assurance se désiste : elle n'était plus payée.

Ikl faut donc trouver un autre entrepreneur, relancer le chantier, et faire une croix sur les avances : combien de jeunes ménages naïfs n'en sont-il pas, trois ans plus tard, à squatter une chambre chez les parents, et à aller visiter leur chantier immobile les week-ends ?

Tu ignores ces cas pourtant fréquents ? , Evidemment, ce n'est le cas d'aucun entrepreneur sérieux, mais tous ne le sont pas ...

Or, on les voit rapidement renaître de leurs cendres, et recommencer leur petit jeu un peu plus loin ... Leur retirer leur enregistrement serait une mesure prophylactique ...

[lucifer]

Mps , tu développes des interrogations qui ne doivent pas exister...98% des clients font appel à des crédits et les banques nous demandent d'une part tous les devis correspondants et toutes les assurances...
Quand à la solvabilité effectivement cela peut poser problème certaine fois (cas du pavilloneur employant des entreprises turques) mais très rarement quand le marché se fait de gré à gré entre l'artisan et le client....
Je ne perçois pas l'utilité de se déclarer en faillite ,quand la situation est bonne , car à titre d'exemple, un entrepreneur ayant des finances saines se verra tout confisquer ,par l'Urssaf ,la cram et la vieillesse...A titre d'exemple le licenciement et quelque soit la forme coûte près de 22000 euros ,si celui ci à 14 ans d'ancienneté......

ATTENTION, selon mes propos, il ne s'agit nullement d'une généralité. Mais je maintiens qu'un bon contrôle ferait stoppé net ce genre d'escroqueries, et bien évidemment redorerait le blason de ceux qui sont honnêtes. Une sale réputation est vite faite, et les genres d'abus cités sont légion, au détriment d'artisans qui essayent au mieux de s'en sortir honnêtement.

[un artisan]

Le grand classique, c'est l'entrepreneur sympathique présentant de bonnes référence, et commençant un gros chantier.
Il réclame des "tranches" que les innocents paient, ralentit la cadence, vient encore deux ou trois fois, puis disparait.
Sommé de reprendre le travail, il se débine. L'affaire vient en Justice. Un expert désigné constate que les tranches versées sont le double des travaux accomplis et des matériaux sur place. L'entrepreneur est condamné, mais - pas de bol - il n'a pas un clou : sa femme, par contre, possède plusieurs immeubles, vit dans une superbe maison, et roule en Porsche. L'assurance se désiste : elle n'était plus payée.

Ikl faut donc trouver un autre entrepreneur, relancer le chantier, et faire une croix sur les avances : combien de jeunes ménages naïfs n'en sont-il pas, trois ans plus tard, à squatter une chambre chez les parents, et à aller visiter leur chantier immobile les week-ends ?

Tu ignores ces cas pourtant fréquents ? , Evidemment, ce n'est le cas d'aucun entrepreneur sérieux, mais tous ne le sont pas ...

Un gros chantier en France ne peut se faire que sur cahier des charges ,où figure clairement les factures intermédiaires en correspondance avec les travaux effectués reconnu par l'architecte et le maitre d'ouvrage donc la situation que tu signales ne peut exister chez nous..De plus je ne perçois pas le rapport entre un jeune ménage et un gros chantier...Pour une pme ,un gros chantier se situe à 300.000 euros minimum sachant que la marge bénéficiaire ne sera comprise qu' entre 15 et 21 % dans le meilleur des cas...