Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
L'etat prendrait donc en charge la contrainte liée au préavis ? Franchement je ne vois pas pourquoi il le ferait. Les entreprises ne sont pas demandeuses à ma connaissance. De plus sur les secteurs tendus on a surtout besoin de gens en activité plutôt que de candidats potentiels inactifs. On cherche à développer ne nombre de journées travaillées.
La personne qui a démissionné à parfois une raison impérieuse, mais il n'y a pas lieu d'inciter à démissionner. Dans le cas d'une rupture conventionnelle il me semble qu'il peut y avoir une indemnité de chômage. Mais dans ce cas il n'y a pas abandon de poste et mise en difficultés de l'entreprise.
La personne qui a démissionné à parfois une raison impérieuse, mais il n'y a pas lieu d'inciter à démissionner. Dans le cas d'une rupture conventionnelle il me semble qu'il peut y avoir une indemnité de chômage. Mais dans ce cas il n'y a pas abandon de poste et mise en difficultés de l'entreprise.
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
Oui mais on peut changer de poste sans passer par une période de chômage. C'est même très bien vu par les recruteurs.
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
Pour certaines entreprises, ça serait plus intéressant que la rupture conventionnelle qui implique le versement d'indemnités. C'est d'ailleurs la principale raison pour laquelle les entreprises refusent la rupture conventionnelle lorsqu'elle est demandée par le salarié.
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
Je conviens que dans certains cas ça serait un plus mais je pense que les effets pervers seraient très supérieurs (coût, perte de journées de travail, risque de tomber dans le chômage de longue durée, compétences non acquises, image degradee vis a vis du recruteur, mise en difficulte de l'entreprise si quittee sans preavis, ...).
Le gouvernement cherche à maximiser la production. Le but n'est pas de pousser les gens vers le chômage qui risque de durer.
Le gouvernement cherche à maximiser la production. Le but n'est pas de pousser les gens vers le chômage qui risque de durer.
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
Détrompe-toi, les entreprises ont envie de se séparer de leurs salariés peu motivés mais ne le font pas parce que ça leur coûte en indemnités de licenciement, ou même via une rupture conventionnelle. D'ailleurs, la rupture conventionnelle a un bilan très mitigé, les entreprises n'y recourent pas forcément par crainte d'appel d'air.pierre30 a écrit : ↑20 juin 2023, 10:09:54L'etat prendrait donc en charge la contrainte liée au préavis ? Franchement je ne vois pas pourquoi il le ferait. Les entreprises ne sont pas demandeuses à ma connaissance. De plus sur les secteurs tendus on a surtout besoin de gens en activité plutôt que de candidats potentiels inactifs. On cherche à développer ne nombre de journées travaillées.
Sur ce sujet, il faut être pragmatique. Si le salarié ne peut démissionner sereinement ou passer par une rupture conventionnelle, alors il passera par les arrêts maladie qui eux aussi sont en partie pris en charge par l'Etat (et de manière plus importante qu'une indemnisation chômage)
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
Le salarié peu motivé ne fera pas un bon recrutement pour l'employeur qui suivra.
Pour l'arrêt maladie il faudrait que les médecins soient plus rigoureux.
Pour l'arrêt maladie il faudrait que les médecins soient plus rigoureux.
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
Pas si la démotivation est liée à l'employeur/l'entreprise actuelle justement.
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
Le but, c'est de donner plus de liberté et de mobilité aux salariés, avec le risque qui va avec : il n'y a pas de liberté sans risques. Mais, ceux qui ne sont pas satisfaits de leur emploi finissent de toute façon par le quitter, et il vaut mieux qu'ils puissent le faire dans les meilleures conditions, aussi bien pour eux que pour l'entreprise. Macron était déjà allé dans ce sens, mais trop timidement, et maintenant, en requalifiant l'abandon de poste, il fait le contraire...pierre30 a écrit : ↑20 juin 2023, 10:30:41Je conviens que dans certains cas ça serait un plus mais je pense que les effets pervers seraient très supérieurs (coût, perte de journées de travail, risque de tomber dans le chômage de longue durée, compétences non acquises, image degradee vis a vis du recruteur, mise en difficulte de l'entreprise si quittee sans preavis, ...).
Le gouvernement cherche à maximiser la production. Le but n'est pas de pousser les gens vers le chômage qui risque de durer.
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
J'avais bien compris mais c'est une mauvaise idée pour les jeunes, les entreprises et la société.
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
Ah bon ? C'est plutôt source de fluidité pour le marché du travail.
Re: Abandon de poste : plusieurs syndicats annoncent un recours devant le Conseil d'État
L'économie et le pays ont besoin de gens qui travaillent. Des chômeurs on en a toujours trop.
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