Ces gens "en quête de sens" mais fatigués à la seule idée de travailler semblent de plus en plus nombreux."Personne ne devrait travailler 35 heures" : Julie, 28 ans, ne veut plus se tuer à la tâche
Elle a 28 ans et est au chômage. Julie, Strasbourgeoise, ne veut plus jamais avoir à travailler 35 heures par semaine. En cause : la charge mentale que cela représente.
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Peut-on leur expliquer, à tous ces gens, que, même s'ils bossent comme des stakhanovistes forcenés à raison de 35 heures par semaine, il leur reste encore 77 heures de temps libre (en retranchant 8 heures de sommeil par nuit) ?
Peut-on leur expliquer aussi que les minima sociaux qu'ils sont bien contents de percevoir sont financés par ce système qu'ils dénoncent, par des gens qui, eux, acceptent de travailler au moins 35 heures par semaine, et que si tout le monde avait la même mentalité qu'eux, on n'irait pas bien loin ?