Tu as des problèmes de compréhension, ça en devient inquiétant. Tout le monde est mis à contribution, pas uniquement les salariés les plus qualifiés.johanono a écrit : ↑15 déc. 2022, 09:21:17D'accord. Mais @Camille s'indigner de constater que les salariés seront mis (un peu) mis à contribution pour le financement de la formation professionnelle. Si on part du principe que ce sont les salariés les plus qualifiés qui en profitent le plus, alors il n'y a rien de choquant, sur le principe, à ce qu'ils soient (un peu) mis à contribution. Reste à étudier les modalités exactes de cette participation.pierre30 a écrit : ↑15 déc. 2022, 08:44:49Il n'est pas surprenant qu' les budgets formation sont consommés par les salariés les plus qualifiés. Ils exercent dans des domaines qui évoluent très rapidement et doivent s' adapter vite. L'entreprise a besoin de ces remises à niveau, et comme c'est elle qui paye ...
Les salariés moins qualifiés peuvent avoir besoin de s' adapter, mais l'activité étant moins technologique, la formation est moins coûteuse.
Le déséquilibre entre qualifiés et non qualifiés peut être desavantageux pour le salarié et pour l'économie. Il faut y veiller. Par exemple une reconversion peut être coûteuse. Un salarie peu qualifié peut viser une formation plus qualifiante et donc coûteuse. Il existe des dispositifs pour cela, par exemple le FONGECIF qui permet de faire une formation longue et très qualifiante.
Si un employé de supermarché par exemple veut passer son CACES dans l'espoir d'évoluer professionnellement, il devra payer, alors même qu'il a le solde suffisant et qu'il a cotisé pour ça. Donc oui, on touche doublement au portefeuille.
En plus, on ne sait pas si c'est "un peu" ou symbolique. Le gouvernement a juste parlé d'une partie. En français, une partie, ça peut être 1 % ou 99 %. On remarquera d'ailleurs que cette part sera définie par décret, et que le Parlement ne pourra même pas se prononcer.