Les syndicats et le patronat chargés d’encadrer le télétravail sous 15 jours

[Hector]

L'imprimante ne sert plus côté pro que parce que beaucoup n'ont pas encore adopté Docusign et semblables. Elle me sert plus côté affaires personnelles.

[El Fredo]

La principale erreur des organisations qui n'ont pas mené de réflexion autour du télétravail (en 2021 on frise l'incompétence), c'est de transposer leur fonctionnement présentiel en virtuel, typiquement en organisant des réunions en visioconférence et en bombardant les gens de notifications en temps réel pour simuler la vie de bureau. Ca ne fonctionne pas. Au contraire c'est l'occasion idéale pour repenser nos interactions en mode asynchrone : remplacer la plupart des réunions par un document partagé avec commentaires et annotations, limiter les échanges directs à deux personnes sur de courtes sessions, bloquer un jour sans réunion pour pouvoir se concentrer sur ses tâches individuelles, faire les rapports d'avancement sur Slack ou équivalent, etc.

[Hector]

La principale erreur des organisations qui n'ont pas mené de réflexion autour du télétravail (en 2021 on frise l'incompétence), c'est de transposer leur fonctionnement présentiel en virtuel, typiquement en organisant des réunions en visioconférence et en bombardant les gens de notifications en temps réel pour simuler la vie de bureau. Ca ne fonctionne pas. Au contraire c'est l'occasion idéale pour repenser nos interactions en mode asynchrone : remplacer la plupart des réunions par un document partagé avec commentaires et annotations, limiter les échanges directs à deux personnes sur de courtes sessions, bloquer un jour sans réunion pour pouvoir se concentrer sur ses tâches individuelles, faire les rapports d'avancement sur Slack ou équivalent, etc.

En effet. Et dans mon groupe d'appartenance, il y a une division qui est gérée depuis les USA avec une organisation à l'américaine, et 100% des cadres hors sites de production et chantiers qui sont en home office.

[johanono]

Revoir certains modes de fonctionnement, pourquoi pas. Les difficultés soulevées par le télétravail, relatées dans le reportage ci-dessus, demeurent pourtant : problèmes d'équipement informatique, problèmes de connexion internet, contraintes de le vie familiale, distraction possible, etc. Il y a aussi la disparition du lien social, le risque de délocalisation, etc.

[Hector]

Revoir certains modes de fonctionnement, pourquoi pas. Les difficultés soulevées par le télétravail, relatées dans le reportage ci-dessus, demeurent pourtant : problèmes d'équipement informatique, problèmes de connexion internet, contraintes de le vie familiale, distraction possible, etc. Il y a aussi la disparition du lien social, le risque de délocalisation, etc.

Un petit problème d'argent et surtout un gros problème de chouineries franco-françaises.

[Golgoth]

La principale erreur des organisations qui n'ont pas mené de réflexion autour du télétravail (en 2021 on frise l'incompétence), c'est de transposer leur fonctionnement présentiel en virtuel, typiquement en organisant des réunions en visioconférence et en bombardant les gens de notifications en temps réel pour simuler la vie de bureau. Ca ne fonctionne pas. Au contraire c'est l'occasion idéale pour repenser nos interactions en mode asynchrone : remplacer la plupart des réunions par un document partagé avec commentaires et annotations, limiter les échanges directs à deux personnes sur de courtes sessions, bloquer un jour sans réunion pour pouvoir se concentrer sur ses tâches individuelles, faire les rapports d'avancement sur Slack ou équivalent, etc.

Le problème c''est toujours cette maladie du présentéisme, déclinée à distance.
Être là plutôt qu'à la tâche...

[pierre30]

Revoir certains modes de fonctionnement, pourquoi pas. Les difficultés soulevées par le télétravail, relatées dans le reportage ci-dessus, demeurent pourtant : problèmes d'équipement informatique, problèmes de connexion internet, contraintes de le vie familiale, distraction possible, etc. Il y a aussi la disparition du lien social, le risque de délocalisation, etc.

Un petit problème d'argent et surtout un gros problème de chouineries franco-françaises.

Oui c'est bien vrai. Si les patrons décidaient de distribuer 2000 € à chaque employé il y en a qui raleraient encore.
C'est un gros problème de chouinerie, plutôt qu'un petit.

[Nombrilist]

Le risque de délocalisation est très très élevé. Y compris pour les métiers intellectuels à haute qualification.

[Hector]

Le risque de délocalisation est très très élevé. Y compris pour les métiers intellectuels à haute qualification.

Le tarif de la prestation intellectuelle à haute qualification (diplômés expérimentés Master et au delà PhD) est dans une fourchette plus serrée que tu ne le penses au niveau mondial, et pour des profils internationaux (gens parlant et écrivant correctement l'anglais, ayant fait une période universitaire dans un grand pays et ayant déjà été expat) elle est très resserrée. Donc rien qui n'indique des délocalisations massives. Ayez conscience qu'un ingénieur chinois de Shanghai parlant anglais de 40 ans Grade 3 (qualification nationale) coûte 80% au moins du prix parisien.

[Nombrilist]

Le risque de délocalisation est très très élevé. Y compris pour les métiers intellectuels à haute qualification.

Le tarif de la prestation intellectuelle à haute qualification (diplômés expérimentés Master et au delà PhD) est dans une fourchette plus serrée que tu ne le penses au niveau mondial, et pour des profils internationaux (gens parlant et écrivant correctement l'anglais, ayant fait une période universitaire dans un grand pays et ayant déjà été expat) elle est très resserrée. Donc rien qui n'indique des délocalisations massives. Ayez conscience qu'un ingénieur chinois de Shanghai parlant anglais de 40 ans Grade 3 (qualification nationale) coûte 80% au moins du prix parisien.

Un expert chinois de 40 ans en Chine touche 50 k€ bruts annuels ? ça m'étonnerait.

[Hector]

Le risque de délocalisation est très très élevé. Y compris pour les métiers intellectuels à haute qualification.

Le tarif de la prestation intellectuelle à haute qualification (diplômés expérimentés Master et au delà PhD) est dans une fourchette plus serrée que tu ne le penses au niveau mondial, et pour des profils internationaux (gens parlant et écrivant correctement l'anglais, ayant fait une période universitaire dans un grand pays et ayant déjà été expat) elle est très resserrée. Donc rien qui n'indique des délocalisations massives. Ayez conscience qu'un ingénieur chinois de Shanghai parlant anglais de 40 ans Grade 3 (qualification nationale) coûte 80% au moins du prix parisien.

Un expert chinois de 40 ans en Chine touche 50 k€ bruts annuels ? ça m'étonnerait.

Beaucoup plus à Shanghai. Mais il y a un gradient très fort entre le Tier 1 (Hong Kong/Macao/Shanghai/Canton/Pékin/Tianjin ...), le Tier 2 ( Wuhan, Changsha, Congqing , Xia'an) et le Tier 3 (les provinces lointaines).

[El Fredo]

La principale erreur des organisations qui n'ont pas mené de réflexion autour du télétravail (en 2021 on frise l'incompétence), c'est de transposer leur fonctionnement présentiel en virtuel, typiquement en organisant des réunions en visioconférence et en bombardant les gens de notifications en temps réel pour simuler la vie de bureau. Ca ne fonctionne pas. Au contraire c'est l'occasion idéale pour repenser nos interactions en mode asynchrone : remplacer la plupart des réunions par un document partagé avec commentaires et annotations, limiter les échanges directs à deux personnes sur de courtes sessions, bloquer un jour sans réunion pour pouvoir se concentrer sur ses tâches individuelles, faire les rapports d'avancement sur Slack ou équivalent, etc.

Le problème c''est toujours cette maladie du présentéisme, déclinée à distance.
Être là plutôt qu'à la tâche...

Ah ça c'est sûr, pour preuve que le middle management se sent menacé de disparition certains en sont à réclamer l'installation de logiciels de surveillance d'activité sur les postes des employés pour faire du "pointage numérique", alors que la force du télétravail réside justement dans l'auto-organisation du travail asynchrone. Ça dénote un très gros problème d'imagination de la part des encadrants formés à des méthodes obsolètes qui ne se justifient plus du tout.

[El Fredo]

Le risque de délocalisation est très très élevé. Y compris pour les métiers intellectuels à haute qualification.

Au contraire, comme il y a pénurie sur ces fameux métiers (du genre Data Scientist par exemple), les grosses boites recrutent désormais dans le monde entier avec des grilles salariales calquées sur celles de la Silicon Valley et ajustées aux coûts de la vie locaux. Un informaticien français expérimenté peut facilement se faire un salaire à 6 chiffres pour un poste en télétravail intégral, salaire qu'il n'aurait jamais obtenu en restant en France avant la pandémie. C'est du gain net pour la France car ce sont des flux financiers qui rentrent dans notre pays et génèrent des rentrées fiscales et sociales importantes (un salarié en télétravail résidant en France doit avoir un contrat avec une entité française). Et comme les informaticiens français sont particulièrement mal payés ce sont eux les nouveaux Chinois vus des US.