Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
- Jeff Van Planet
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
Surtout qu'il y a une énorme quantité de CDD dans les rangs de popol.
La solution serait qu'un bande informaticiens bossent à un algorithme qui balance les offres aux gens (monster le fait il me semble) et que le même algorithme se rende compte de qui a des critères bidons.
La solution serait qu'un bande informaticiens bossent à un algorithme qui balance les offres aux gens (monster le fait il me semble) et que le même algorithme se rende compte de qui a des critères bidons.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
Assurance chômage : le gouvernement réfléchit à durcir les sanctions contre les chômeurs
SOCIÉTÉ - La négociation sur la réforme de l'assurance chômage doit débuter le 11 janvier et s'achever mi-février.
Le gouvernement envisage de durcir certaines sanctions dans le cadre de la future réforme de l'assurance chômage, assure le Canard enchaîné daté du 27 décembre, citant une note confidentielle du ministère du Travail.
Actuellement, en cas de recherche d'emploi insuffisante ou de refus de formation, un chômeur peut voir son allocation réduite de 20% pendant deux à six mois. En cas de manquement répété, l'allocation baisse de moitié pendant deux à six mois, voire est supprimée définitivement. En cas de refus à deux reprises d'une offre raisonnable d'emploi, l'allocation est suspendue pendant deux mois. Si le refus se répète, elle peut être supprimée pendant deux à six mois, voire définitivement.
Selon la note citée par l'hebdomadaire satirique, une recherche insuffisante, un refus de formation ou un refus de deux offres d'emploi jugées raisonnables, entraînerait une réduction des allocations de 50% pendant deux mois. En cas de récidive, elles seraient supprimées pour une durée de deux mois.
Un "rapport d'activité mensuel". En outre, chaque demandeur d'emploi devra remplir un "rapport d'activité mensuel", listant l'ensemble des démarches effectuées pour favoriser son retour à l'emploi, selon cette note rédigée par Antoine Foucher, directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et ancien cadre du Medef.
(...)
Par Rédaction Europe1.fr avec AFP
Article complet sur http://www.europe1.fr/societe/assurance ... tor=CS1-15
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
En créant les Assedic, on a inventé le chômage de masse, peut-être qu'en les supprimant on supprimerait aussi le chômage.
Je suis d'accord avec la démarche. J'en ai assez d'une France où on ne trouve pas d'intérimaires de début juin jusqu'à fin septembre.
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
Contrôle des chômeurs : les plans du gouvernement font polémique
Le député de La République en mache, Sylvain Maillard, a défendu la position du gouvernement suite aux révélations du Canard enchaîné, indiquant que l'exécutif réfléchit à durcir le contrôle des…
Article mis en ligne le 27/12/2017 à 11h33, mis à jour à 13h18
Être au chômage donne "droits et devoirs", a martelé mercredi le député La République en marche (LREM) Sylvain Maillard, commentant des informations du Canard enchaîné selon lesquelles le gouvernement envisage de durcir certaines sanctions dans le cadre de la future réforme de l'assurance chômage.
Au micro de RTL, le député a rappelé que : "Les droits c'est d'avoir une formation beaucoup plus efficace [...] mais, à côté de ça, on a des devoirs: le devoir de chercher en permanence un emploi ou d'accepter un emploi qui correspond à [sa] qualification, ou en tout cas à ses espérances de travail".
Recherche suffisante
Selon une note confidentielle du ministère du Travail citée par l'hebdomadaire satirique, une recherche insuffisante, un refus de formation ou un refus de deux offres d'emploi jugées raisonnables entraîneraient une réduction des allocations de 50% pendant deux mois. En cas de récidive, ces allocations seraient supprimées pour une durée de deux mois.
En outre, chaque demandeur d'emploi devrait remplir un "rapport d'activité mensuel" listant l'ensemble des démarches effectuées pour favoriser son retour à l'emploi, selon cette note.
Lire aussi : assurance chômage : renforcer les contrôles ne résoudra pas le problème selon l'OFCE
"Montrer que vous faites vraiment action de recherche d'emploi"
"Nous sommes sur un document de travail, qui n'est pas un document officiel", a expliqué Sylvain Maillard. "L'idée c'est quoi ? C'est vraiment 'droits et devoirs'. Il faut que nous mettions le paquet sur la recherche d'emploi" et que Pôle emploi soit "beaucoup plus à l'écoute" du "projet personnel" des demandeurs d'emploi.
Concernant le rapport d'activité, le député de Paris a indiqué que "l'idée n'est pas de fliquer" le demandeur d'emploi. "C'est aussi d'être derrière lui en lui disant 'la société vous donne une indemnité chômage [...] mais vous avez le devoir de montrer que vous faites vraiment action de recherche d'emploi'. Droits et devoirs".
Le député a estimé qu'il y avait "un besoin d'être un peu plus encadré, d'être plus suivi", ajoutant: "quand vous êtes en recherche d'emploi vous avez aussi besoin d'avoir presque un coach derrière vous".
"Supprimer des gens de Pôle emploi"
(...)
Article complet sur https://www.latribune.fr/economie/franc ... 62959.html
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
La polémique est perpétuelle en France. Les gauchistes font semblant de découvrir ces projets, mais ils figuraient dans le programme de Macron.
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
Les "gauchistes" ont voté pour Macron ?
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
Les gauchistes n'ont pas voté Macron, mas ce sont eux qui chouinent.
Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
La priorité aujourd'hui, ce n'est pas de durcir les contrôles des chômeurs.
C'est d'améliorer leur prise en charge, de stimuler et rénover l'économie à grande échelle.
Là c'est du rafistolage, du bouche trou. Il n'y a aucune réelle ambition.
On finit juste de ratisser l'électorat de droite sur le thème du "chômeur content de l'être".
Tout en espérant réduire artificiellement le taux de chômage et faire des économies pour financer les nouvelles mesures.
Au passage on pourra faire des reproches aux chômeurs le jour où on sera aussi exigeants vis-à-vis des employeurs.
Combien d'offres bidons, d'exigences délirantes, d'embauches par piston, de candidatures sans réponses, de sélection
basée sur des critères arbitraires, idiots ou carrément illégaux ?
C'est d'améliorer leur prise en charge, de stimuler et rénover l'économie à grande échelle.
Là c'est du rafistolage, du bouche trou. Il n'y a aucune réelle ambition.
On finit juste de ratisser l'électorat de droite sur le thème du "chômeur content de l'être".
Tout en espérant réduire artificiellement le taux de chômage et faire des économies pour financer les nouvelles mesures.
Au passage on pourra faire des reproches aux chômeurs le jour où on sera aussi exigeants vis-à-vis des employeurs.
Combien d'offres bidons, d'exigences délirantes, d'embauches par piston, de candidatures sans réponses, de sélection
basée sur des critères arbitraires, idiots ou carrément illégaux ?
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
Oui pareil .
Les chomeurs , y feraient mieux de travailler , Les SDF , y feraient mieux de rentrer chez eux , les réfugiés aussi .
C'était ça la révolution , le renouveau et le changement ? On dirait du Sarkozy .
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
Il convient d'élargir le débat. La question de savoir s'il faut retirer, totalement ou partiellement, leurs allocations-chômage aux chômeurs qui refusent les offres d'emploi qu'on leur propose a déjà été débattue maintes et maintes fois ces dernières années. En son temps, Sarkozy avait largement exploité ce filon politique. Donc si Macron se contente de refaire du Sarkozy, ce sera très décevant de sa part.
Or pendant la campagne, Macron a promis une réforme plus vaste, de grande ampleur, de l'assurance-chômage. Il était question d'indemniser les salariés démissionnaires. Il était question de retirer la gestion de l'assurance-chômage aux "partenaires sociaux". Il était également question d'améliorer le fonctionnement de la formation professionnelle dans notre pays.
J'ose espérer que Macron n'a pas renoncé à cette réforme plus vaste, et qu'il ne se bornera pas à faire du Sarkozy.
Or pendant la campagne, Macron a promis une réforme plus vaste, de grande ampleur, de l'assurance-chômage. Il était question d'indemniser les salariés démissionnaires. Il était question de retirer la gestion de l'assurance-chômage aux "partenaires sociaux". Il était également question d'améliorer le fonctionnement de la formation professionnelle dans notre pays.
J'ose espérer que Macron n'a pas renoncé à cette réforme plus vaste, et qu'il ne se bornera pas à faire du Sarkozy.
- Narbonne
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
Sa priorité est de radier. Il faut bien que les chiffres du chômage diminuent
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer l'assurance chômage
Macron est en train de nous faire une réformette, pas plus.Assurance-chômage : ce que le gouvernement a décidé
01 mars 2018, 17:10:00
Démissionnaires. Dans la feuille de route envoyée aux partenaires sociaux pour encadrer leur négociation, le ministère du Travail demandait de...
03 minutes
Le gouvernement menace de sanctions financières les entreprises qui ne limiteront pas leur recours aux contrats très courts. - Photo Raphael Demaret/REA
Démissionnaires. Dans la feuille de route envoyée aux partenaires sociaux pour encadrer leur négociation, le ministère du Travail demandait de dessiner les contours d'un nouveau droit à couverture chômage ouvert aux personnes qui démissionnent pour évoluer professionnellement. Mais dans des conditions de montant et de durée d'indemnisation dégradées par rapport au socle commun. Pas question, ont répondu syndicats et patronat. Muriel Pénicaud s'est rangé à leur position. Pour bénéficier de ce nouveau droit, il faudra en revanche justifier d'un projet de reconversion nécessitant une formation et d'une durée minimum d'affiliation à l'Unédic. Les partenaires sociaux ont proposé sept ans pour éviter de coûteux effets d'aubaine, même si les comptes du régime s'améliorent . Le gouvernement s'est finalement rangé à cinq ans sans coupure, qui pourront avoir été passés avec plusieurs employeurs. Quel que soit le curseur, la mesure ne devrait bénéficier qu'à environ 30.000 personnes par an.
Contrats courts. Les partenaires sociaux ont réussi à converger à l'issue de leur négociation, mais a minima. Des négociations dans toutes les branches vont être lancées pour trouver les moyens de freiner le recours aux contrats de moins d'un mois. Mais, côté sanctions, l'accord se contente de rappeler la promesse du gouvernement d'agir si ces négociations n'aboutissent pas. Muriel Pénicaud a pris acte de ces négociations à venir et réaffirme le principe de sanctions qui, pour pouvoir être dégainées rapidement, passeraient pas un décret. On connaît désormais la forme et la force de ces sanctions auxquelles tiennent énormément les syndicats , et dont les modalités seront extrêmement simplifiées par rapport au projet intialement imaginé par le gouvernement.
Indépendants. La demande du ministère du Travail tenait en trois paragraphes ; les propositions des partenaires sociaux en à peine deux de plus. Sujet très complexe - comme l'a montré le rapport Igas-IGF -, l'indemnisation des travailleurs indépendants en cas de perte de revenus n'en était pas moins une des promesses phares d'Emmanuel Macron. Cette population - très hétérogène et qui, pour une grande partie, ne demande rien - ne cotise pas à l'assurance-chômage. Logiquement, les partenaires sociaux ont donc renvoyé le sujet à la solidarité nationale, donc à l'impôt. C'est ce qu'a retenu l'exécutif dans un dispositif très encadré. L'indemnisation a été plafonnée en montant (800 euros par mois) et en durée (6 mois), et uniquement en cas de liquidation judiciaire. Il faudra aussi justifier d'un revenu significatif de l'ordre de 10.000 euros sur l'année.
Gouvernance. Emmanuel Macron n'a jamais caché sa volonté que l'Etat reprenne le pilotage de l'Unédic, délégué aux partenaires sociaux depuis 1958. Mais la piste de la nationalisation un temps évoquée a fait pschitt. En lieu et place, on s'achemine vers un système à deux étages : la définition des paramètres de l'assurance-chômage resterait à la main des syndicats et du patronat, mais dans un cadre général impliquant l'Etat. Reste à connaître les limites de ce cadre, qui sera clarifié dans les dix jours. Les syndicats n'ont en revanche pas obtenu gain de cause sur le financement de l'Unédic : il n'y aura pas de retour en arrière sur le transfert des cotisations salariales vers la CSG. La CFDT, FO et la CGT y tenaient pour maintenir la nature assurantielle du régime .
Contrôle des chômeurs. Plus de droits, mais donc plus de devoirs aussi. Emmanuel Macron a évoqué des sanctions en cas de refus de deux offres d'emploi (ce qui existe déjà), ou le renforcement des contrôles de la recherche effective de travail. Le ministère du Travail avait promis un nouveau barème et de nouvelles modalités de sanctions aux partenaires sociaux (avec suppression probable du passage par la case préfet ), lesquels n'ont toujours rien vu venir. Muriel Pénicaud a renvoyé le sujet à une prochaine réunion avec les partenaires sociaux dans les dix jours.
Article complet sur https://www.lesechos.fr/economie-france ... 157713.php
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