Voilà un exemple du caca social français. Le trostskar se la coule douce aux frais de la boite avec la protection de l'administration.Serge Roudaut, délégué syndical Force ouvrière et secrétaire du comité d'entreprise de Jabil Circuit à Brest, est le dernier salarié de son usine. Une usine qui a fermé depuis quinze mois...
Une situation ubuesque. Serge Roudaut, 59 ans, est salarié d'une usine brestoise dans laquelle il travaille depuis près de trente-cinq ans. Rien de plus banal. Sauf que le site brestois de Jabil Circuit, fabricant de matériel électronique a fermé ses portes il y a quinze mois. L'ancien informaticien et gérant de production, délégué syndical FO et secrétaire du comité d'entreprise, est donc le dernier salarié d'une usine devenue fantôme. «Je suis payé à rester chez moi, déclare le salarié. Je continue même à accumuler les congés payés».
Comment cet employé a-t-il pu rester salarié d'une usine qui a fermé? Le 29 septembre 2015, une page de l'industrie brestoise se tournait. Les derniers salariés de l'usine Jabil assistaient à la fermeture du site, licenciés dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Le énième d'une longue série. Sur les 75 employés restants, 56 salariés ont été licenciés en octobre 2015, au moment de la cessation d'activité. «En mai 2016, il ne restait que 10 cadres et neuf élus du personnel dont moi-même», explique Serge Roudaut. Aujourd'hui, il ne reste plus que Serge. La direction de Jabil a pourtant demandé son licenciement à deux reprises. Mais les demandes ont été annulées par l'inspection du travail, puis par la ministre du Travail Myriam El Khomri, pour vices de procédure.
Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
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- Narbonne
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Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Cet exemple montre surtout l'incompétence de la direction de Jabil (sans doute la DRH)
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Certes, quand on s'attaque à ce genre de lascar, il faut connaitre les procédures. Mais peut-être qu'une boite qui ferme une usine n'a peut-être pas les moyens de se payer le meilleur DRH de France ni Maître Dupont-Moretti ...
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Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Sérieux ce sont de grossières erreurs de débutants.
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Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Jabil est une multinationale américaine, présente dans au moins 20 pays et un effectif d'environ 150 000 salariés
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Peut-être, mais reconnaissez aussi que les élus et délégués sont hyper-protégés.El Fredo » 13 Jan 2017, 23:17:17 a écrit :Sérieux ce sont de grossières erreurs de débutants.
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Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Oui mais pas au point de ne pas pouvoir les virer. Dura lex sed lex, si les dirigeants sont assez incompétents pour laisser passer de telles erreurs alors l'inspection du travail n'a pas d'autre choix que de donner raison au salarié, sinon c'est un déni de justice.
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Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Bienvenue en France où, pour licencier un salarié "protégé" d'une...usine qui ferme (!!!) il est nécessaire de disposer de cabinets complets d'avocats spécialisés.
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Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Attends Nolimits, faut pas déconner: "La première [erreur] a été la présence d'anciens salariés et leur participation à un vote pour le licenciement des élus du personnel."
Faut quand même être un sacré truand pour faire voter des gens qui n'ont rien à faire là, juste pour parvenir à ses fins. C'est bien fait pour la boîte. Bravo à ce Monsieur qui de toute façon n'avait aucune chance de retrouver du travail à 59 ans. Il pourra tranquillement attendre sa retraite. Je suis content pour lui.
Faut quand même être un sacré truand pour faire voter des gens qui n'ont rien à faire là, juste pour parvenir à ses fins. C'est bien fait pour la boîte. Bravo à ce Monsieur qui de toute façon n'avait aucune chance de retrouver du travail à 59 ans. Il pourra tranquillement attendre sa retraite. Je suis content pour lui.
Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Il donne quand même une image de nanti des élus syndicaux. Syndicat ou parti, même combat, la soupe est bonne et bien chaude.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Golgoth » 14 Jan 2017, 10:17:11 a écrit :Il donne quand même une image de nanti des élus syndicaux. Syndicat ou parti, même combat, la soupe est bonne et bien chaude.
Je vous conseille ce bouquin, qui, à partir de cas extrêmement étayés et de l'analyse des réglementations démontrent parfaitement comme sont dévoyées toutes ces fonctions Pilleurs d'état
Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Alors qu'ailleurs, c'est le directeur d'usine qui vire tous le personnel en une seule journée ... Comment être compétitif dans ces conditions là ?Nolimits » 14 Jan 2017, 09:02:32 a écrit :Bienvenue en France où, pour licencier un salarié "protégé" d'une...usine qui ferme (!!!) il est nécessaire de disposer de cabinets complets d'avocats spécialisés.
Vivement la victoire de Fillon et l'abolition des privilèges des Kamarads.
Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Attention Hector, je n'ai pas dit que j'étais favorable à des solutions "radicales" comme celle que tu évoques !
Le tout "CGT" :
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Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
J'assume tout à fait d'être un extrémiste ultralibéral ultraconservateur néocons pro-patrons ....
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Re: Il est salarié d'une usine... qui n'existe plus
Ce n'est quand même pas de sa faute si le patron s'est comporté comme un truand. Il aurait très bien pu être autre chose que syndiqué et ce cas de figure aurait très bien pu arriver quand même. Dans ce cas de figure de toute façon, ce devrait être à la boîte qui ferme une succursale de supporter les coûts du futur chômeur de 59 ans et non la société, en attendant que celui-ci arrive en retraite 3 ans plus tard.Golgoth » Sam 14 Jan 2017 - 10:17 a écrit :Il donne quand même une image de nanti des élus syndicaux. Syndicat ou parti, même combat, la soupe est bonne et bien chaude.
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