Message non lu
par mps » 18 mars 2009, 07:42:00
Ce n'est pas aussi évident que tu l'affirmes.
Une bonne restructuration peut arriver à faire exécuter les tâches usuelles par un moins grand nombre de fonctionnaires, et dégager le personnel excédentaire pour des missions nouvelles.
Exemple au Luxembourg, en Angleterre ou en Belgique : de petites antennes de quartier ont été mises en place, genre "boutiques" conviviales, à accès direct de la rue. Les demandeurs d'emploi y trouvent répertoriés en temps réel toutes les offres d'emploi. Mais aussi leur "tuteur", qu'ils rencontrent toutes les semaines ou tous les 15 jours.
On arrive avec son dossier, on s'installe à une table avec le tuteur, on boit une petite tasse de café en exposant toutes les démarches qu'on a accomplies dans la semaine (CV, entretiens, etc). De son côté, le tuteur a pris des contacts téléphoniques, donne de nouvelles pistes, rapelle une entreprise où l'entretien d'embauche ne se serait pas bien passé, discute pour savoir quels étaient les points faibles etc. Un travail très suivi, qui porte ses fruits : les chômeurs n'y excèdent que rarement plus de deux mois.
Bien entendu, un tuteur ne peut ainsi se fouler que pour une quarantaine de chômeurs à la fois, mais l'économie sociale réalisée par la remise au travail de 80 % de ses clients dans des délais très courts justifie évidemment son salaire.
En général, les fonctionnaire surnuméraires de l'organisme central sont affectés à la formation de ses tuteurs, en collaboration avec les autorités locales.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)