Pénurie de main-d'oeuvre : de plus en plus de secteurs touchés

[merlin]

Ce n'est pas un point de vue, c'est juste la Loi ! Les dépenses de santé et de dépendance c'est la sécu. L'hébergement, c'est pour ta pomme.

OK mais quid des sur facturation ???

[les orteils]

???????????????????????

[merlin]

Tu est pas au courant visiblement. On a parlé que de ça il y a un mois pour le premier scandale des EPHAD ....

[johanono]

Allez, encore un métier qui manque de main-d’œuvre :

Petite enfance : les personnels à bout, les crèches au bord de la rupture

La pénurie de personnel est le problème numéro un du secteur de la petite enfance, sur lequel les professionnels et les maires alertent depuis des mois. Le comité de filière vient de rendre ses premières recommandations au terme de ses six premiers mois de travaux.

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[Golgoth]

Allez, encore un métier qui manque de main-d’œuvre :

Petite enfance : les personnels à bout, les crèches au bord de la rupture

La pénurie de personnel est le problème numéro un du secteur de la petite enfance, sur lequel les professionnels et les maires alertent depuis des mois. Le comité de filière vient de rendre ses premières recommandations au terme de ses six premiers mois de travaux.

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Cet article dit une bêtise.

Pour rappel, les personnels de crèche ont bénéficié dans le cadre du Ségur 1 (mesures annoncées au printemps 2020) d’une revalorisation de 183 euros par mois, ce qui manifestement est jugé insuffisant

C’est totalement faux. Seules les auxiliaires de puériculture en milieux hospitaliers en ont bénéficié. En crèche nada.

A part ça c’est un métier bien pénible puisque garder 6 à 8 voire plus d’enfants en bas âge par personne sur 35h ce n’est évidement pas la même chose que télétravailler dans sa villa.

Pour tous les métiers en lien avec l’humain, très féminisés par ailleurs, nos gouvernements ont décidé que c’était inutile de payer correctement, avec le soutien d’une majorité d’idiots utiles. Sauf que le gamin qui aura de la m… de 0 ans jusqu’au supérieur, il ne faudra pas trop compter dessus

Une société qui considère que c’est plus important de payer des gars qui font des PowerPoint bidons en copier-coller n’a pas beaucoup d’avenir à long terme.

[pierre30]

Tous les métiers comportent des difficultés. Il faudrait arrêter de se plaindre. Demain les fouteux vont se plaindre que courir est fatigant.

[Camille]

Sauf que les auxiliaires de puériculture n'ont pas la rémunération des footeux. Et qu'elles sont, je pense mais ce n'est que mon opinion, plus utiles à notre société.

On nous dit que les métiers de services à la personne sont l'avenir mais on ne se donne pas les moyens de les rendre attractifs.

D'ailleurs, je dis "elles" parce qu'on imagine encore mal des hommes exercer ce métier, ce qui réduit de moitié la main-d'œuvre potentielle.

[johanono]

C'est un fait que tous les métiers comportent une part de pénibilité. Les métiers qui font l'objet d'une pénurie de main-d’œuvre depuis quelques années ne sont pas subitement devenus plus pénibles qu'avant. S'ils sont pénibles, c'est depuis longtemps. Donc on est bien obligé de constater que les gens supportent de moins en moins bien la pénibilité. Il y a une évolution culturelle très lourde : le rapport au travail est en train de changer. Et c'est très inquiétant pour la suite.

[pierre30]

Les ouvriers agricoles gagnent un peu plus que le smic. C'est également fatigant, je crois. C'est vrai qu'ils sont majoritairement des hommes alors c'est moins grave.

[johanono]

Majoritairement des hommes, et beaucoup d'immigrés, aussi, je crois. Alors ils se plaignent moins.

[Golgoth]

Sauf que les auxiliaires de puériculture n'ont pas la rémunération des footeux. Et qu'elles sont, je pense mais ce n'est que mon opinion, plus utiles à notre société.

On nous dit que les métiers de services à la personne sont l'avenir mais on ne se donne pas les moyens de les rendre attractifs.

D'ailleurs, je dis "elles" parce qu'on imagine encore mal des hommes exercer ce métier, ce qui réduit de moitié la main-d'œuvre potentielle.

Métier pénible et mal payé = métier pour femme. C'est ainsi que fonctionne la société des boomers. Et ensuite il faut que bobone gère les tâches domestiques.

[Camille]

C'est un fait que tous les métiers comportent une part de pénibilité. Les métiers qui font l'objet d'une pénurie de main-d’œuvre depuis quelques années ne sont pas subitement devenus plus pénibles qu'avant. S'ils sont pénibles, c'est depuis longtemps. Donc on est bien obligé de constater que les gens supportent de moins en moins bien la pénibilité. Il y a une évolution culturelle très lourde : le rapport au travail est en train de changer. Et c'est très inquiétant pour la suite.

S'ils sont devenus pénibles c'est parce que la rémunération n'est plus à la hauteur, que les distances domicile-travail s'allongent, que le prix de l'essence augmente, que le modèle conjugal a changé (il n'y a plus un partenaire sur les deux qui s'occupe à plein temps des tâches ménagères pour faciliter le travail de l'autre).

Quand il faut "constater", il faut prendre tous les critères en compte pour éviter l'analyse de comptoir.

[Papibilou]

Témoignage d'un directeur de Lycée hôtelier: mes élèves me disent: vous nous enseignez des métiers passionnants, vraiment intéressants. Mais il est hors de question que j'aille travailler le dimanche.
Témoignage d'un jeune chômeur auquel on proposait un job dans la restauration: le salaire est bien , le boulot est intéressant, mais il y a trop de sujétions: travailler le samedi soir et le dimanche: quand je vais voir mes potes ? Refus du poste.

[Camille]

Ils ont raison, c'est un secteur d'activité dans lequel on n'a plus aucune vie à côté du travail. Avec deux services par jour et une coupure entre les deux, on ne peut pas décrocher du travail et on ne peut rien planifier. C'est un job acceptable pour les célibataires, pas pour les autres.

Par contre, pour les premiers, ils auraient du y penser avant de s'inscrire dans un lycée hôtelier.

[Yakiv]

S'ils sont devenus pénibles c'est parce que la rémunération n'est plus à la hauteur.

Voilà bien une phrase qui me met mal à l'aise mais qu'on retrouve un peu partout et surtout dans la bouche des syndicats.
Le métier est pénible, donc on veut des sous.
On veut bien faire à 2 le travail de 4 à condition d'avoir le salaire de 4, on veut bien manipuler des pescticides ou mettre sa vie en danger de toute autre façon à condition d'avoir une prime.
Et réduire la pénibilité, ça vous intéresse ? Moins que les sous. Ah...
C'est cette mentalité là qui m'a toujours gêné, le plus souvent l'objectif n'est pas la réduction de la pénibilité mais l'obtention de la prime.