Les esclaves oubliés de l'Histoire

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johanono
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Message non lu par johanono » 12 juil. 2011, 00:21:00

L’histoire méconnue des traites négrières africaine et orientale racontée par les meilleurs spécialistes de la question notamment arabes et africains. La traite transatlantique organisée par les Européens (12 millions d’Africains déportés en deux siècles et demi) ne fut pas la seule. Ce documentaire raconte l’histoire de la traite orientale et arabo-musulmane 17 millions d’Africains réduits en esclavage durant 14 siècles.

Il s’intéresse également à une filière encore plus mal connue la traite interne à l’Afrique noire menée pendant des siècles par les royaumes africains. Il montre enfin que ces systèmes ont perduré dans le monde musulman et en Afrique noire jusqu’au milieu du XXe siècle. Salah Trabelsi, Ibrahima Thioub, Henri Medard et Mohamed Ennaji analysent également la raison pour laquelle cette réalité suscite toujours de vives controverses aussi bien dans les mondes africain et musulman qu’en Occident.

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keserasera
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Message non lu par keserasera » 12 juil. 2011, 09:22:00

La loi de "l'offre et de la demande" fonctionnait trés bien en Afrique et les Arabes en étaient les initiateurs. On accuse toujours les "Blancs" d'avoir honteusement "trafiqué le bois d'ébène" mais on oublie que l'esclavage en Afrique avait toujours existé. D'abord à l'issue de guerres tribales ancestrales, puis avec la pénétration des Arabes le long des côtes africaines et par le nord, venant du  Grand Maghreb.
C'est la colonisation qui mit fin à cette "pratique commerciale". Ce qui est aussi oublié par nos zistoriens zélés (Les ZZ).
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac

un artisan
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Message non lu par un artisan » 12 juil. 2011, 13:44:00

Je doute fortement que la colonisation ait pû mettre fin au commerce d'esclave...La fin de la colonisation ayant pris fin en 1962 ,officiellement...
Quand on connait un tant soi peu ,l'histoire française à Madagascar notamment cette affirmationprète à sourire...Ne perdure t'elle pas dans bien des pays d'Afrique où bon nombre d'enfants sont exploités par des entreprises internationales,quelques noms Neslé ,Cémoi , Suchard et consorts....Le terme esclave ne signifiant pas forcément déplacement, on peut être esclave chez soi....
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

lambertini
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Message non lu par lambertini » 12 juil. 2011, 18:53:00

et les ouvrier francais , dans certain cas peuvent etre aussi considerés comme esclaves, les noirs n ont pas le monopole, surtout qu ils utilise l esclavage eu aussi
la caravane passe et les chiens aboient

Georges
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Message non lu par Georges » 12 juil. 2011, 18:58:00

L'esclage existe aussi en Birmanie où des enfants de 10/12 ans travaillent dans les entreprises TOTALE.

Invité

Message non lu par Invité » 12 juil. 2011, 20:41:00

au moin eux ils bossent, c est mieu que de trainé dans les rues ,et foutre le feu aux voitures

lancelot
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Message non lu par lancelot » 12 juil. 2011, 20:43:00

Bien sur. C'est vachement mieux.  Puis ça rapporte ... donc comme le fric c'est bien, c'est forcément mieux.

Voila qui fait reculer avancer les choses ...

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 13 juil. 2011, 07:36:00

un artisan a écrit : Je doute fortement que la colonisation ait pû mettre fin au commerce d'esclave...La fin de la colonisation ayant pris fin en 1962 ,officiellement...
Quand on connait un tant soi peu ,l'histoire française à Madagascar notamment cette affirmationprète à sourire...Ne perdure t'elle pas dans bien des pays d'Afrique où bon nombre d'enfants sont exploités par des entreprises internationales,quelques noms Neslé ,Cémoi , Suchard et consorts....Le terme esclave ne signifiant pas forcément déplacement, on peut être esclave chez soi....
Je plussoie.

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mps
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Message non lu par mps » 13 juil. 2011, 12:38:00

Et c'est reparti pour un tour !

Historiquement, les négriers européens n'ont fait que le commerce transatlantique d'esclaves stockés à Gorée, Tunis etc, grands comptoirs où le produit des rezzous et des guerres tribales étzaient aménés par leurs prédateurs arabes et africains. 

Toutes les puissances coloniales ont mené une guerre sans merci à ces esclavagistes, et jamais aucune colonie en Afrique n'a eu un seul esclave.

Par contre, avec la décolonisation, l'escavagisme prédateur a repris ses droits, surtout dans l'Est africain, et alimente des marchés, notamment au Yémen.

Pour vos idioties concernant le travail des enfants, aucun rapport avec l'esclavagisme. Ces enfants ne sont ni déportés, ni vendus, ni séquestrés. Mais vos couinementsd de chochottes indiquent simplement que vous ne savez pas ce qu'est la pauvreté, et donc la nécessité pour tout gosse sorti des langes de contribuer, si modestement que ce soit, à la survie familiale.

D'où la "perte économique" d'une famille qui laisse aller un ou pousieurs gosses à l'école. Je m'occupe d'une ONG en Inde : pour convaincre les parents, on leur offre une compensation matérielle (un enfant scolarisé = une vache)

Votre ignorance de la vraie pauvreté est à gerber.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 13 juil. 2011, 12:47:00

Pour le profit des multinationnales,qui exploitent les enfants et les adultes ,si non qu'il les paient au smic là nous ne pourrons plus rien dire.Donc le principe même en France si tu tombes sur un débile profond prêt à travailler pour rien ou pour 3 euros de l'heure tu profites de son handicap pour l'exploiter ?

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FIFE
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Message non lu par FIFE » 13 juil. 2011, 14:47:00

 
L'Esclavage des blancs. Pourquoi ce silence sur cette réalité?

Olivier Pétré-Grenouilleau, Professeur à l’université de Bretagne-Sud (Lorient)

On l’ignore totalement : au XVIe siècle, les esclaves blancs razziés par les musulmans furent plus nombreux que les Africains déportés aux Amériques. L’historien américain Robert C. Davis restitue les pénibles conditions de vie de ces captifs italiens ou espagnols*.

On a pris aujourd’hui la mesure de la traite des esclaves noirs organisée par les négriers musulmans à travers le Sahara, ainsi qu’en direction du Moyen-Orient et des régions de l’océan Indien (1). On sait aussi que l’affrontement entre l’islam et la chrétienté a alimenté en maures et en chrétiens les marchés d’esclaves des deux côtés de la Méditerranée médiévale.
Mais si des travaux, maintenant assez nombreux, avaient permis d’éclairer la question de l’esclavage dans les pays chrétiens, et notamment dans la péninsule Ibérique, on ne savait pas grand-chose de la condition réelle des esclaves chrétiens dans les États “ barbaresques ” d’Afrique du Nord. Une histoire souvent obscurcie par la légende.
Professeur d’histoire sociale italienne à l’université d’État de l’Ohio, Robert C. Davis nous en livre désormais, dans un ouvrage remarquable, une approche véritablement scientifique. Le fruit de dix ans de travail, principalement en Italie.
Car l’Italie, “ œil de la chrétienté ”, fut sans aucun doute, entre le XVIe et le XVIIIe siècle, la région la plus touchée par les raids des Barbaresques, ou Africains du Nord. Des villages y furent sinistrés, des activités (comme la pêche) entravées, des esprits et des sociétés durablement secoués. La Méditerranée devenant “ la mer de la peur ”, nombre d’Italiens auraient alors délaissé les littoraux pour s’installer plus loin, vers l’intérieur. A propos des effets à long terme de ces razzias, l’auteur va jusqu’à parler de “ désastre social et psychologique ” – une question qui mériterait sans doute des études plus étoffées.

Un million d’esclaves entre 1530 et 1780

Les causes de l’esclavage des chrétiens sont tour à tour mentionnées par Robert C. Davis : la Reconquista, le désir, de la part des musulmans, de prendre une revanche sur les croisades, l’appât du gain. Mais ce qui l’intéresse, c’est surtout la question des conditions de vie de ces esclaves. Une question qui fut l’un des thèmes porteurs de l’historiographie consacrée à l’esclavage américain, et que Robert C. Davis tente d’appliquer, ici, à l’esclavage musulman.
Difficile d’estimer le nombre des esclaves blancs dans les pays barbaresques. On ne dispose que de données partielles, d’époques différentes, qu’il faut recouper avec soin. Parfois même se contenter de projections.
Contre Fernand Braudel, qui en avait minimisé l’ampleur (2), tout ce travail conduit l’auteur à une nouvelle pesée du phénomène. Estimant à environ 15 % le taux de mortalité des esclaves déjà plus ou moins acclimatés à leur nouvelle condition, il évalue entre un million et 1250000 le nombre d’esclaves blancs détenus, entre 1530 et 1780, sur un territoire s’étendant de l’Algérie à la Libye actuelles. Au XVIe siècle, il y avait donc annuellement plus d’esclaves blancs razziés que d’Africains déportés aux Amériques.
90 % au moins de ces esclaves blancs étaient des hommes. Et comme on ne leur laissa guère l’occasion, de fait, d’avoir une descendance, la seule chose d’eux qui aurait pu leur survivre est le produit de leur travail, du moins pour ceux qui étaient affectés à de grandes tâches étatiques : construction de digues, de fortifications, de ports, de rues ou encore de palais. Mais une bonne partie de ces constructions a disparu. Cette institution, qui dura pourtant près de trois siècles, n’a donc laissé pratiquement aucune trace perceptible. “ L’autre esclavage ”, écrit Robert C. Davis, est ainsi devenu “ l’invisible esclavage ”.
Au XVIe siècle, de vastes opérations militaires étaient menées par les États barbaresques, jusqu’à l’intérieur des terres ennemies pour se procurer des esclaves. Mais, à partir des premières décennies du XVIIe siècle, les captifs blancs furent surtout le produit d’opérations corsaires privées. La valeur des esclaves pouvait représenter entre 20 et 100 % de celle des autres prises, navire et marchandises inclus. Aussi les Barbaresques s’occupaient-ils directement, non seulement de capturer les esclaves, mais aussi de les transporter et de les vendre.
L’appât du gain était renforcé par l’arrière-plan conflictuel entre chrétienté et islam. Sinon, comment comprendre l’horreur toute particulière que les cloches des églises des villages qu’ils razziaient inspiraient aux corsaires – dont certains étaient des chrétiens renégats ? Des cloches qu’ils déposaient souvent, et parfois emportaient avec eux – le bronze n’étant pas sans valeur. La violence exercée lors de ces raids avait également une tonalité en partie symbolique qui permettait d’entretenir la crainte des populations littorales.
Même chose pour les humiliations infligées dès leur capture aux nouveaux esclaves : obligation de se dénuder, administration de coups à l’aide de cordes à nœuds, puis, à leur arrivée à bon port, défilé des nouveaux asservis destiné à officialiser le triomphe de leurs nouveaux maîtres. Ainsi désocialisés, les esclaves étaient plus facilement soumis.
D’abord un peu mieux traités, afin qu’ils s’acclimatent correctement, ils étaient ensuite orientés vers des activités variées, allant du travail dans les orangeraies de Tunis au service domestique. Néanmoins, la plupart se voyaient confier des tâches particulièrement dures : galères, extraction et convoyage de pierres, construction, etc. Et aucun “ code blanc ” (à l’imitation du fameux code noir appliqué dans les Antilles françaises), même symbolique, ne venait limiter le pouvoir du maître sur son esclave “ infidèle ”.
Certains captifs jouissaient cependant d’un certain degré de liberté On leur demandait seulement de ramener, chaque matin, une certaine somme d’argent à leur maître ; système rappelant celui, dans les Antilles, des “ nègres à talents ” loués à des entrepreneurs. Le vol pouvait alors être à la fois acte de résistance et moyen de survivre au sein du système esclavagiste.

Cervantès captif des Barbaresques

Souvent, les esclaves chrétiens travaillaient comme domestiques au service de familles musulmanes. Mais ce type d’esclavage déclina plus rapidement que celui organisé au bénéfice des États barbaresques. Au point que, à la fin du XVIIIe siècle, la moitié des esclaves chrétiens d’Alger vivaient dans des bagnes publics. Les conditions d’existence y étaient extrêmement dures : il y régnait un climat de violence, notamment sexuelle, les geôliers étant accusés d’y favoriser, contre paiement, des pratiques sodomites.
Les captifs qui pouvaient faire l’objet d’une forte rançon échappaient vite à ces conditions d’existence. D’autres pouvaient être rachetés au bout de quelques années. Ce qui fut le cas de Miguel de Cervantès (1547-1616), l’auteur de Don Quichotte, esclave des Barbaresques entre 1571 et 1580. La chose devint théoriquement plus facile avec le temps, car des institutions religieuses spécialisées dans le rachat des captifs furent organisées de l’autre côté de la Méditerranée ; en Italie, des sommes importantes furent mobilisées pour le paiement des esclaves chrétiens.
La durée de captivité s’étendait ainsi, dans nombre de cas, de cinq à douze ans au maximum. Le taux de mortalité, cependant, demeurait élevé. Beaucoup d’esclaves n’avaient donc que peu d’espoir de retourner, un jour, chez eux.
O. P.-G.

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mps
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Message non lu par mps » 13 juil. 2011, 15:33:00

Merci de le rappeler, Fiffe !  On voit d'ailleurs les Templiers tenter de racheter un maximum de chrétiens sur les marchés d'esclaves, une activité qui prenait une part importante de leurs importants budgets.

Cobalt, ne déconne pas : les multi-nationales n'emploient pas d'enfants. Et ont été bien ennuyées de voir, il y a plusieurs années, que des sous-traitants de sous-traitants le faisaient. A tel point que les nouveaux contrats prévoient l'annulation pure et simple, s'il y a du travail d'enfants en amont.

Cela donne bonne conscience aux chochotes  occidentales au coeur tendre, mais a terriblement agravé la pauvreté de milliers de familles.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

lancelot
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Message non lu par lancelot » 13 juil. 2011, 18:07:00

 
Cobalt, ne déconne pas : les multi-nationales n'emploient pas d'enfants. Et ont été bien ennuyées de voir, il y a plusieurs années, que des sous-traitants de sous-traitants le faisaient. A tel point que les nouveaux contrats prévoient l'annulation pure et simple, s'il y a du travail d'enfants en amont.
Effectivement, les multi nationales ne sont pas pour le travail des enfants. Elles sont juste pour le travail à 10 cts de l'heure, ce qui oblige tout le monde à travailler, y compris les enfants, pour qu'une famille ait juste de quoi bouffer.

C'est une question de mots, comme le libéralisme ....

un artisan
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Message non lu par un artisan » 13 juil. 2011, 20:46:00

L'Afrique est le continent le plus touché par le travail des enfants, avec 41 % d'enfants de 5 à 14 ans au travail, soit 80 millions. C'est le pourcentage le plus élevé au monde. L'Afrique accumule un retard énorme au niveau de son développement. Si rien n'est fait ce chiffre devrait atteindre les 100 millions en 2015 !

De nombreuses raisons explique ce phénomène :
Image La pauvreté, "raison majeure et omniprésente" qui limite beaucoup les possibilités économiques et professionnelles dans les zones rurales et pousse les familles à recourir à tous les moyens d'accroître leurs maigres revenus.
Image Un accès à l'éducation insuffisant car les enfants sont arrachés plus fréquemment à la protection de leur famille parce qu'ils cherchent à s'instruire.
Image Ignorance, de la part des enfants et de leurs familles, des risques encourus.
Image La migration des adultes des villages vers les bidonvilles expose les enfants à de plus grands risques.
Image Une forte demande des employeurs qui veulent une main d'oeuvre bon marché et soumise, particulièrement dans le secteur informel.
Image La porosité des frontières.
Image Le désir des jeunes eux-mêmes qui veulent voyager et explorer.
Image Un engagement politique, une législation et des mécanismes judiciaires insuffisants face au trafic des enfants.
Image Le sida est un autre facteur aggravant dont il faut tenir compte dans de nombreux pays d'Afrique. Vu le grand nombre de chefs de familles morts du sida, les familles s'enfoncent de plus en plus dans la pauvreté et les responsabilités sont de plus en plus lourdes pour les survivants, particulièrement les enfants.
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lambertini
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Message non lu par lambertini » 13 juil. 2011, 23:26:00

occupée vous des francais.
l esclavage, a existé en europe aussi, les noirs n ont pas le monopole de la misére,
la caravane passe et les chiens aboient

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