Je trouve que Peillon a été bien trop soft dans cette affaire. A sa place j'aurais tout simplement proposé à ces établissements de rompre sur le champ leur contrat avec l'état pour pouvoir débattre des sujets qui leur conviennentPeillon irrite les chefs d'établissements catholiques
Ceux qui ont décidé de lancer le débat, comme ceux qui y ont renoncé,
se disent « meurtris » par les propos du ministre de l'Éducation.
Le sujet polémique du «mariage pour tous» est abordé de façon très diverse par les établissements scolaires catholiques.
Le directeur du collège parisien Stanislas, Daniel Chapellier, appartient aux très rares chefs d'établissement qui acceptent de prendre position publiquement et de façon tranchée. «Je n'ai pas attendu que MM. de Labarre ou Peillon interviennent dans le débat public pour m'y intéresser», explique-t-il. Dès le 14 novembre, il a envoyé une lettre aux parents des 3 400 élèves de cet établissement prestigieux du VIe arrondissement. «J'y ai indiqué que compte tenu de notre projet d'établissement catholique, les choix envisagés par ce projet de loi n'étaient pas sans nous inquiéter en tant qu'éducateurs.» Seul un père de famille lui a reproché d'être «militant». Les autres parents l'ont «beaucoup remercié pour cette prise de position», des lycéens et des élèves inscrits en classe préparatoire sont venus lui en parler. «Un des jeunes n'était pas d'accord avec cette lettre. On a discuté, forcément il y a eu débat. C'était très sain», raconte-t-il, ulcéré par les propos du ministre de l'Éducation, qui remet selon lui en cause le «caractère propre» de l'enseignement catholique: «Le caractère propre n'est pas cantonné à la catéchèse. En classe de quatrième, le programme de biologie aborde la sexualité. Nous avons une position claire sur l'éthique et la transmission de la vie, je ne vois pas pourquoi on ne l'aborderait pas…»
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Il faut rapidement remettre tous ces curés au pas : profs payés par l'état veut dire profs qui défendent les lois de la république. S'ils ne sont pas contents, qu'ils payent les salaires de leur poche.