Message non lu
par mps » 16 juin 2012, 00:03:45
Toute notre législation protège les "liens du sang", tâche encore facilitée par les enfants-martyrs qui cachent leur souffrance comme une tare, et finissent généralement par culpabiliser.
On voit ici que ces situations ne sont pas liées à la misère, ni d'ailleurs généralisées. Parfois les frères et soeurs ont un traitement tout à fait normal, et il est bien difficile de comprendre pourquoi les parents s'acharnent sur l'un d'eux.
Mais ce n'est pas tout ! Même après la mort de la petite, le sort des parents n'est pas joué ! S'ils vont en prison, les autres enfants n'auront plus de famille, et se retrouveront à la DASS (sauf proches pouvant les recueillir). Les avocat vont donc plaider la stabilité familiale, en omettant de dire que les frères et soeurs auront vu ce qui se passait, et risquent éventuellement de le répéter plus tard.
Autre cas : celui des services d'urgence, auxquels des parents amènent parfois des enfants littéralement démolis, membres cassés, commotion cérébrale, ébouillantés ... Indiscutablement des enfants martyrs. Le réflexe serait de prévenir les services sociaux, mais la prudence est de mise : ils savent bien que l'enfant restera sans doute dans sa famille après une ou deux visites pressées d'une assistantre sociale ... mais qu'en cas de nouveaux problèmes, les parents n'amèneront plus l'enfant aux urgences ! Donc, la rage au coeur, l'équipe soigne l'enfant et feint de croire qu'il est tombé :evil:
C'est le pire drame de la société, le plus insupportable, et celui qui offre le moins de solutions.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)