Un retraité de 83 ans refuse qu'on lui retire Bambi, recueilli il y a quatorze mois.
"Je préfère qu'on m'abatte moi, plutôt que le sanglier". Ce cri du coeur a été lancé par Yvan Blaise, un ancien viticulteur à Saint-Paul-d'Espis, dans le Tarn-et-Garonne, qui pourrait se voir retirer Bambi, son sanglier, raconte samedi La Dépêche du Midi.
Tout commence le 28 février 2011. Le retraité de 83 ans fait une partie de chasse lorsqu'il trouve l'animal sauvage. Le marcassin pèse à peine 800 grammes. "Sa mère avait dû être tuée la veille. Je me suis enlevé une chaussette de la botte et je l'ai mis dedans", raconte Yvan Blaise. L'ancien agriculteur décide alors de recueillir le petit animal et le baptise Bambi. Avec son épouse Alice, 80 ans, ils nourrissent le sanglier au biberon.
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Mais, le 5 mai dernier tout bascule. Deux gardes-chasse viennent l'informer qu'il ne peut plus garder un animal sauvage. "Ils ont dit qu'ils saisiraient la bête, qu'ils l'abattraient. Et puis que je paierais une amende. On a 780 euros de retraite par mois. Comment voulez-vous qu'on paie ?", déplore l'ancien agriculteur. "J'aurais très mal si on me le prend, je suis cardiaque. Je préfère qu'on m'abatte moi, plutôt que le sanglier. Je me mettrai en travers", a-t-il averti.
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Qu'en pensez vous ?C'est une lueur d'espoir pour Yvan Blaise. Après le cri du cœur lancé samedi par le retraité de Saint-Paul-d'Espis, dans le Tarn-et-Garonne, pour conserver son sanglier domestiqué, l'Etat a affirmé lundi chercher une solution humaine.
"Les services de l'Etat souhaitent comprendre la situation de M. Blaise, ne pas faire abstraction de la dimension humaine", a souligné Michel Blanc, chef de service pour la biodiversité à la direction départementale des territoires. "Maintenant, il faut trouver le bon compromis entre la prise en compte d'une situation personnelle, l'application d'une réglementation crédible et le risque de multiplication de tels cas", a-t-il ajouté.
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