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par domi » 04 févr. 2012, 16:33:09
pas pour polémiquer mais pour montrer que c'est tentant de tout faire pour ses enfants lorsqu'on a le pouvoir
04 février 2012 | Mise à jour 16h30 Le Point
Pendant près de treize ans, huit super-gendarmes ont protégé jour et nuit Mazarine Pingeot, la fille de François Mitterrand, révèle Christian Prouteau, responsable à l'époque de la sécurité à l'Élysée, dans un livre à paraître jeudi. De l'appartement privé de la mère de Mazarine à Paris (6e) à celui de l'État quai Branly (7e), en passant par le domaine présidentiel de Souzy-la-Briche (Essonne), "La petite demoiselle et autres affaires d'État" (Michel Lafon) raconte la protection permanente de la fille cachée de François Mitterrand.
Créateur du GIGN en 1974, le commandant Prouteau réorganise en 1982 la sécurité du président de la République à sa demande. Il crée le groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), composé uniquement de gendarmes, pour assurer sa protection. En décembre 1982, alors que Mazarine a 8 ans, Christian Prouteau se voit très discrètement confier la sécurité de la fillette qu'il surnomme "la petite demoiselle". Le nom de Mazarine, dont très peu de gens à l'Élysée connaissaient l'existence selon l'officier de gendarmerie, ne sera d'ailleurs jamais prononcé entre François Mitterrand et Christian Prouteau. Dès lors, huit super-gendarmes vont jouer "les super-nounous", écrit Christian Prouteau, qui se qualifie de "baby-sitter". Lorsque Mazarine et sa mère vivent dans le 6e, un gendarme s'installe dans une chambre de bonne au-dessus de l'appartement.
"Mazarine, le plus beau rayon de soleil de ses 13 ans à l'Élysée"
Une fois la résidence de Souzy-la-Briche remise en état, François Mitterrand y passera de très nombreux week-ends, raconte Christian Prouteau, nommé préfet en 1985. Mazarine montant à cheval, des écuries en bois sont construites. Les rares journalistes et photographes qui s'approchent dans ce petit village sont invités par les gendarmes à passer leur chemin. Entre parties de cache-cache et promenades, la fillette, puis l'adolescente passera des années tout à fait tranquilles.
Son père joue aux boules avec les gendarmes, grimpe sur le dos de l'un d'eux pour aller chercher le petit chat de Mazarine dans un arbre. Il ne manque pas un épisode de Dallas dont il était un téléspectateur assidu. "Assurer la sécurité et la tranquillité de Mazarine, ce fut le plus beau rayon de soleil de ses 13 ans à l'Élysée", écrit Christian Prouteau, qui fut mêlé à deux scandales de l'ère Mitterrand, l'affaire des Irlandais de Vincennes et celle des écoutes de l'Élysée. Cette dernière eut pour origine les écoutes organisées de l'écrivain et polémiste Jean-Edern Hallier qui disait vouloir révéler l'existence de Mazarine.
« La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents. »
Gandhi, extrait de Tous les hommes sont frères