Il les collectionne?
Encore un c.. de plus qui encadre Sarkozy
L'histoire prétend que dans certaines contrées, on emmenait les vieux dans la forêt pour leur faire respirer le bon air et que très souvent, ils se perdaient... Plus tard, en d'autres lieux et pour d'autres motifs, on inventa la corvée de bois..
Pour l'Élysée, les "vieux" coûtent trop cher à l'Etat
Alain Minc : son Père peut être fier de lui..
A quand l'Euthanasie obligatoire pour les vieux ??? Invité de l'émission "Parlons Net", sur France-Info, Alain Minc, le conseiller du Président de la république, a évoqué le problème de l'assurance maladie.
Pour régler "l'effet du vieillissement" sur les comptes de la Sécu, il a une solution toute simple, qu'il qualifie de "progressiste" : faire payer les "très vieux" qui coûtent trop cher selon lui à l'État. Le conseiller et ami de Nicolas Sarkozy, Alain Minc, évoque une anecdote personnelle:
"J'ai un père qui a 102 ans. Il a été hospitalisé 15 jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La collectivité française a dépensé 100.000 euros pour soigner un homme de 102 ans. C'est un luxe immense, extraordinaire, pour lui donner seulement quelques mois ou quelques années de vie supplémentaires".
Et de poursuivre qu'il trouve "aberrant" que l'État "m'ait fait ce cadeau, à l'œil .
Et il poursuit : "Je pense qu'il va bien falloir s'interroger sur le fait de savoir comment on va récupérer les dépenses médicales des très vieux, en ne mettant pas à contribution ou leur patrimoine, quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droit. Il s'en serait déjà entretenu avec Nicolas Sarkozy
]Que restera-t-il aux "très vieux" et "très pauvres"? A part la corde, on ne voit pas..
Il n'est en tout cas pas étonnant que seuls 17 % de nos aînés ont l'intention de revoter pour Nicolas Sarkozy en 2012. Une question[: combien ont coûté les études de ce "monsieur" à la collectivité ... pour arriver finalement à dire tant de conneries ??
Nous sommes tous des futurs vieux !!! Mais lui, déjà un sacré c..!!!)
L'histoire prétend que dans certaines contrées, on emmenait les vieux dans la forêt pour leur faire respirer le bon air et que très souvent, ils se perdaient... Plus tard, en d'autres lieux et pour d'autres motifs, on inventa la corvée de bois..
Pour l'Élysée, les "vieux" coûtent trop cher à l'Etat
Alain Minc : son Père peut être fier de lui..
A quand l'Euthanasie obligatoire pour les vieux ??? Invité de l'émission "Parlons Net", sur France-Info, Alain Minc, le conseiller du Président de la république, a évoqué le problème de l'assurance maladie.
Pour régler "l'effet du vieillissement" sur les comptes de la Sécu, il a une solution toute simple, qu'il qualifie de "progressiste" : faire payer les "très vieux" qui coûtent trop cher selon lui à l'État. Le conseiller et ami de Nicolas Sarkozy, Alain Minc, évoque une anecdote personnelle:
"J'ai un père qui a 102 ans. Il a été hospitalisé 15 jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La collectivité française a dépensé 100.000 euros pour soigner un homme de 102 ans. C'est un luxe immense, extraordinaire, pour lui donner seulement quelques mois ou quelques années de vie supplémentaires".
Et de poursuivre qu'il trouve "aberrant" que l'État "m'ait fait ce cadeau, à l'œil .
Et il poursuit : "Je pense qu'il va bien falloir s'interroger sur le fait de savoir comment on va récupérer les dépenses médicales des très vieux, en ne mettant pas à contribution ou leur patrimoine, quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droit. Il s'en serait déjà entretenu avec Nicolas Sarkozy
]Que restera-t-il aux "très vieux" et "très pauvres"? A part la corde, on ne voit pas..
Il n'est en tout cas pas étonnant que seuls 17 % de nos aînés ont l'intention de revoter pour Nicolas Sarkozy en 2012. Une question[: combien ont coûté les études de ce "monsieur" à la collectivité ... pour arriver finalement à dire tant de conneries ??
Nous sommes tous des futurs vieux !!! Mais lui, déjà un sacré c..!!!)
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En l'occurrence, c'est plutôt la polémique qui est vieille, car cette déclaration d'Alain Minc date d'il y a plusieurs mois.
Les propos de Minc sont provocateurs, mais ils posent néanmoins une question de fond très pertinente. La prise en charge de la dépendance coûtera de plus en plus cher à l'avenir, nous le savons tous. Il faut donc savoir qui va prendre en charge ces dépenses. Si on laisse à chacun le soin de financer lui-même les dépenses liées à sa propre dépendance, cela engendrera un système très inégalitaire, dans lequel tous ceux qui n'auront pas la possibilité de payer seront livrés à eux-mêmes. D'un autre côté, un financement public intégral de la dépendance est difficilement envisageable, compte tenu du niveau déjà très élevé de nos déficits et nos prélèvements obligatoires. Une solution intermédiaire peut donc être envisagée : une prise en charge des dépenses par la collectivité, cette prise en charge étant financée par un prélèvement sur les successions.
Cette idée de prélèvement sur la succession avait déjà été évoquée au sujet de l'APA. Pour l'instant, elle n'a pas vu le jour, car c'est un sujet tabou. Il est vrai que les Français sont attachés à ces questions d'héritage, Sarkozy l'a très bien compris, c'est d'ailleurs pour cela qu'il avait promis en 2007 une réduction des droits de succession. La plupart des gens de gauche s'étaient élevés contre cette réduction des droits de succession, qui revenait selon eux à favoriser les rentiers au détriment des travailleurs. Si on admet cette considération selon laquelle l'héritage est un mécanisme qui favorise les rentes de situation au détriment du mérite individuel, alors il faut admettre également l'idée d'un financement de la dépendance par prélèvement sur les successions. Question de cohérence.
Les propos de Minc sont provocateurs, mais ils posent néanmoins une question de fond très pertinente. La prise en charge de la dépendance coûtera de plus en plus cher à l'avenir, nous le savons tous. Il faut donc savoir qui va prendre en charge ces dépenses. Si on laisse à chacun le soin de financer lui-même les dépenses liées à sa propre dépendance, cela engendrera un système très inégalitaire, dans lequel tous ceux qui n'auront pas la possibilité de payer seront livrés à eux-mêmes. D'un autre côté, un financement public intégral de la dépendance est difficilement envisageable, compte tenu du niveau déjà très élevé de nos déficits et nos prélèvements obligatoires. Une solution intermédiaire peut donc être envisagée : une prise en charge des dépenses par la collectivité, cette prise en charge étant financée par un prélèvement sur les successions.
Cette idée de prélèvement sur la succession avait déjà été évoquée au sujet de l'APA. Pour l'instant, elle n'a pas vu le jour, car c'est un sujet tabou. Il est vrai que les Français sont attachés à ces questions d'héritage, Sarkozy l'a très bien compris, c'est d'ailleurs pour cela qu'il avait promis en 2007 une réduction des droits de succession. La plupart des gens de gauche s'étaient élevés contre cette réduction des droits de succession, qui revenait selon eux à favoriser les rentiers au détriment des travailleurs. Si on admet cette considération selon laquelle l'héritage est un mécanisme qui favorise les rentes de situation au détriment du mérite individuel, alors il faut admettre également l'idée d'un financement de la dépendance par prélèvement sur les successions. Question de cohérence.
Re: Il les collectionne?
GIBET a écrit :Encore un c.. de plus qui encadre Sarkozy
L'histoire prétend que dans certaines contrées, on emmenait les vieux dans la forêt pour leur faire respirer le bon air et que très souvent, ils se perdaient... Plus tard, en d'autres lieux et pour d'autres motifs, on inventa la corvée de bois..
Pour l'Élysée, les "vieux" coûtent trop cher à l'Etat
Alain Minc : son Père peut être fier de lui..
A quand l'Euthanasie obligatoire pour les vieux ??? Invité de l'émission "Parlons Net", sur France-Info, Alain Minc, le conseiller du Président de la république, a évoqué le problème de l'assurance maladie.
Pour régler "l'effet du vieillissement" sur les comptes de la Sécu, il a une solution toute simple, qu'il qualifie de "progressiste" : faire payer les "très vieux" qui coûtent trop cher selon lui à l'État. Le conseiller et ami de Nicolas Sarkozy, Alain Minc, évoque une anecdote personnelle:
"J'ai un père qui a 102 ans. Il a été hospitalisé 15 jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La collectivité française a dépensé 100.000 euros pour soigner un homme de 102 ans. C'est un luxe immense, extraordinaire, pour lui donner seulement quelques mois ou quelques années de vie supplémentaires".
Et de poursuivre qu'il trouve "aberrant" que l'État "m'ait fait ce cadeau, à l'œil .
Et il poursuit : "Je pense qu'il va bien falloir s'interroger sur le fait de savoir comment on va récupérer les dépenses médicales des très vieux, en ne mettant pas à contribution ou leur patrimoine, quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droit. Il s'en serait déjà entretenu avec Nicolas Sarkozy
]Que restera-t-il aux "très vieux" et "très pauvres"? A part la corde, on ne voit pas..
Il n'est en tout cas pas étonnant que seuls 17 % de nos aînés ont l'intention de revoter pour Nicolas Sarkozy en 2012. Une question[: combien ont coûté les études de ce "monsieur" à la collectivité ... pour arriver finalement à dire tant de conneries ??
Nous sommes tous des futurs vieux !!! Mais lui, déjà un sacré c..!
entierement d accord avec gibet
plus aucun respect pour les anciens rentabilitée rentabilitée méme hitler ni avait pas penser
Invité - si tu pouvais écrire tes commentaires dans une police ou une couleur différente de la citation, ceci pour en faciliter la lecture..
merci - Gis
Tu as l'art de poser les questions comme Sarkozy toi.johanono a écrit : En l'occurrence, c'est plutôt la polémique qui est vieille, car cette déclaration d'Alain Minc date d'il y a plusieurs mois.
Les propos de Minc sont provocateurs, mais ils posent néanmoins une question de fond très pertinente. La prise en charge de la dépendance coûtera de plus en plus cher à l'avenir, nous le savons tous. Il faut donc savoir qui va prendre en charge ces dépenses. Si on laisse à chacun le soin de financer lui-même les dépenses liées à sa propre dépendance, cela engendrera un système très inégalitaire, dans lequel tous ceux qui n'auront pas la possibilité de payer seront livrés à eux-mêmes. D'un autre côté, un financement public intégral de la dépendance est difficilement envisageable, compte tenu du niveau déjà très élevé de nos déficits et nos prélèvements obligatoires. Une solution intermédiaire peut donc être envisagée : une prise en charge des dépenses par la collectivité, cette prise en charge étant financée par un prélèvement sur les successions.
Cette idée de prélèvement sur la succession avait déjà été évoquée au sujet de l'APA. Pour l'instant, elle n'a pas vu le jour, car c'est un sujet tabou. Il est vrai que les Français sont attachés à ces questions d'héritage, Sarkozy l'a très bien compris, c'est d'ailleurs pour cela qu'il avait promis en 2007 une réduction des droits de succession. La plupart des gens de gauche s'étaient élevés contre cette réduction des droits de succession, qui revenait selon eux à favoriser les rentiers au détriment des travailleurs. Si on admet cette considération selon laquelle l'héritage est un mécanisme qui favorise les rentes de situation au détriment du mérite individuel, alors il faut admettre également l'idée d'un financement de la dépendance par prélèvement sur les successions. Question de cohérence.
Jamais il ne t'arrive de poser les questions en humaniste plutôt qu'en comptable
Curieux
GIBET
Le silence est un ami qui ne trahit jamais
La perspective de prélèvements sur les succession fait peur à quelques uns qui risquent de voir réduite la valeur de leur héritage, mais c'est moi qui suis accusé de raisonner en comptable... Comprenne qui pourra... Il n'en demeure pas moins que les propos d'Alain Minc, pour provocateurs qu'ils soient, posent la question de fond du financement de la dépendance. Pourrais-tu cesser les attaques personnelles et nous expliquer ce que tu proposes à ce sujet ?
Il fallait laisser l'impôt sur les successions comme Mitterand l'avait fait avec la possibilité pour les moins riches de donner X tous les dix ans à ses enfants sans frais.
Cela ne pénalisait pas les petites gens.
Avec sarkosy,faire et défaire c'est toujours travailler il brasse du vent mais toujours pour les richars.
Cela ne pénalisait pas les petites gens.
Avec sarkosy,faire et défaire c'est toujours travailler il brasse du vent mais toujours pour les richars.
La question porte sur le financement de la dépendance. C'était toujours la même ritournelle dès qu'un gouvernement adopte une mesure un peu rigoureuse (réforme des retraites, financement de la dépendance, etc.) : on pénalise les "petites gens", on tape les "classes moyennes". Peut-on me dire en quoi un prélèvement sur la succession, à la lumière de ce qui se fait déjà pour le FNS, pénaliserait les "petites gens" ? Et si cette idée de prélèvement ne vous plait pas, que proposez-vous pour financer la dépendance ?
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